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Whitehouse › Mummy and Daddy

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Membre Note Date
Solvant      dimanche 15 juin 2008 - 21:21
Karamazov      samedi 16 juin 2012 - 21:37
Cockrellus Wumbus      jeudi 8 avril 2010 - 17:27
Morbid Saucisson      mercredi 2 janvier 2008 - 16:49
VL      samedi 29 décembre 2007 - 16:04
kranakov      vendredi 19 janvier 2024 - 16:48
taliesin      dimanche 30 décembre 2007 - 22:42
zbr      samedi 29 décembre 2007 - 15:14

5 titres - 45:56 min

  • 1/ Philosophy Of The Wife-Beater (5:30)
  • 2/ Worthless (1:44)
  • 3/ A Cunt Like You (5:58)
  • 4/ Daddo (12:17)
  • 5/ Private (20:13)

informations

produced by william bennett, except 'private' produced by steve albini. mastered by denis blackham. artwork by trevor brown / konomi izumi. design by alan gifford. special thanks to baby's gang.

chronique

Album charnière du groupe avant le très tape-à-l’oeil ‘Cruise’, il est aussi le premier qui est livré avec un collage sonore signé Peter Sotos, variante audio de ses obsessions puisque uniquement composé de brèves télévisés ou radiophoniques d’agressions pédophiles, d’interviews de victimes, de prostituées, de seins en silicone… qui virent bien évidemment à une certaine forme de complaisance malsaine qu’il faudra considérer avec des pincettes. C’est aussi un des albums les plus ardus puisqu’à part ‘A cunt like you’, rien n’est réellement accrocheur ou du moins prévisible. On arrive à une très belle forme d’extrémisme digital, depuis le glaçant ‘Philosophy of the Wife Beater’ et ses circonvolutions multiples – un vrai piège venteux qui referme l’auditeur sur une voix lointaine. ‘Worthless’ est un premier essai de déchiquetage sonore informatique – on reconnaît des sons ralentis à l’extrême, dont on n’entend plus que les échantillons numériques, tels les pixels d’une image. Le monstrueux ‘Daddo’ est la bande-son de douze minutes dans la tête d’une petite fille au fond d’une cave et peut-être un de mes titres préférés pour sa façon de proposer une hallucination totale, sonore et sexuelle. « Your coming tits/Your ass/Your cunt/What the fuck do you think its for?/You’ll never look this good again/You’ll never be younger than this...”. Et si on écoute ‘Private’ juste après, on en vient à douter de ses propres valeurs morales. ‘Mummy and Daddy’ est clairement l’album de Peter Sotos, celui où ses sujets dépassent ceux de Bennett – ce qui ne manquera pas d’irriter ce dernier – et où Whitehouse atteint une nouvelle limite dans la symbiose entre l’innommable et l’inaudible.

note       Publiée le samedi 29 décembre 2007

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Note moyenne        8 votes

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kranakov Envoyez un message privé àkranakov

Ça se confirme ce tournant extra du WH de la seconde moitié des 90s. Celui-ci m’impressionne moins que le précédent et les deux qui suivront mais combien l’écriture s’affine ici m’en bouche un sacré coin. Je les aurais beaucoup vus en concert la décennie suivante, mais je regrette d’avoir raté la fin de la période analogique.

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Cockrellus Wumbus Envoyez un message privé àCockrellus Wumbus

Excellent disque, mais j'avou que je ne laisserais pas mes enfants sans surveillance avec eux !

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Solvant Envoyez un message privé àSolvant
Le dernier disque totalement expressionniste de Whitehouse. Ultra.
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taliesin Envoyez un message privé àtaliesin
Assez bien de bonnes choses là-dedans, mais franchement, 'Private' s'écoute une seule fois et puis basta...
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dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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bon heirophant... t'as pas des devoirs de vacances, mon petit ?