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Whitehouse › Great White Death
- 1985 • Come Organisation WDC881069 • 1 LP 33 tours
- 1985 • Come Organisation WDC883069 • 1 EP 45 tours
- 1991 • Susan Lawly SLCD002 • 1 CD
- 1997 • Susan Lawly SLCD017 • 1 CD
7 titres - 41:27 min
- 1/ Great White Death (2:27)
- 2/ Ass-Destroyer (3:14)
- 3/ You Don't Have To Say Please (8:28)
- 4/ Rapemaster (3:19)
- 5/ I'm Comin' Up Your Ass (7:24)
- 6/ We've Got The Power (2:59)
- 7/ My Cock's On Fire (Long Version) (13:36)
enregistrement
IPS Studio, Goldhawk Road, Londres, Novembre 1984
line up
remarques
'my cock's on fire (long version)' apparait uniquement sur la 'Special Edition' de 1997
chronique
- Styles personnels
- power electronics
“Nous avons abandonné une certaine quantité de personnes et d’idées, notamment à cause de gens qui avaient choisi de ne pas comprendre ce que nous disions. C’est devenu une course à qui pourrait choquer le plus possible, avec SPK qui montre des vidéos de cadavres et Whitehouse que j’ai aussitôt totalement méprisé. Avoir ouvert une voie à ce type de personnes fut assez effrayant.» Voilà un des rares propos de Genesis P-orridge à propos de Whitehouse, formation détestée par beaucoup pour l’aspect ouvertement provocateur, raciste et misogyne de son fondateur William Bennett. Il faut dire que Throbbing Gristle n’a jamais caché sa volonté de réintégrer les sphères plus abordables, par l’auto-dérision et le maintien du contrôle des opérations (et ce à partir de '20 Jazz Funk Greats'), tandis que Bennett n’a jamais caché son intention de faire, à l’inverse, du TG ‘extrême’. Le propos lui aussi porte à confusion, n’ayant pas l’appui sociologique d’un cinglé comme Boyd Rice (et son social-darwinisme malsain) par exemple ; et peut vite dégénérer en provocation gratuite. C’est sans compter qu’il s’agit surtout de son et du contrôle – de la domination – de l’auditeur par celui-ci. Après une dizaine d’albums remplis de vagues stridentes, Whitehouse varie son propos avec des sons moins reconnaissables et plus variés. ‘Great White Death’ surprend avec sa voix grave, ou bien très claire sur ‘Ass Destroyer’ qui s’apparente à un viol au fond d’une usine de produits chimiques en ébulition. Des titres plus lourds et ‘motorisés’ apparaissent, plus death industriel tel le ‘You Don’t Have To Say Please’ et son duo de voix très apprécié. L’ambiance opaque et crasse se retrouvera bien plus tard chez Iron Justice ou même Brighter Death Now. Les voix, parlons-en, avec des performances monstrueuses sur ‘Rapemaster’ que l’on croirait enregistré au fond d’un asile. Contrôle de l’esprit avec l’intense ‘I’m Coming Up Your Ass’ dont le titre est répété tel un mantra tandis que s’affairent différentes fréquences et bouillonnements électroniques qui font office de prolongement phallique pour un Whitehouse au mieux de sa forme, avant d’entamer une pause de cinq ans. A noter que l’édition spéciale comprend la version complète de ‘Ma bite est en feu’ (sic) qui du haut de ses 14 minutes affiche la grande classe comme manifeste du power-electronics. Dur dans ces conditions d’innover (les groupes d’aujourd’hui tels Skm-Etr ou Slogun ne sont que des ‘revival’ du PE à la sauche Whitehouse et The Grey Wolves). Vous en voulez, de l’industriel glauque et kvlt ? Great White Death !
note Publiée le dimanche 9 décembre 2007
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- Horn Abboth › Envoyez un message privé àHorn Abboth
Drôle, peut être... un rire jaune en tout cas
- Note donnée au disque :
- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
Bon, voilà bien le dernier truc sur lequel je pensais revoir mon jugement, mais oui, c'est vrai qu'en imaginant être la future-victime-innocente dans une série z fauchée tournée dans une usine désaffectée et poursuivie par un forcené armé d'un couteau de boucher, ce disque fonctionne. Loin d'être vain et gratuit en fait, c'est à la fois insupportable et drôle selon les moments et la disposition d'esprit...
- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
t'as pas forcé de remercier celui qui t'as fait découvrir
- Horn Abboth › Envoyez un message privé àHorn Abboth
Violent, court, efficace
- Note donnée au disque :
- ericbaisons › Envoyez un message privé àericbaisons
Suck...my...cock! Putain qu'est ce que j'ai pu rire en ecoutant You do'nt have to say please. Agression sonore, mais assez classieuse, ça passe bien c'est riche en vitamines (comme vous savez quoi), et en medium et basses freqences. On est loin de la barbaque que j'imaginais.
- Note donnée au disque :