Glaukom Synod › Uczulony

Le même principal défaut de ‘Hydrocephalizer’, cette fois sur quarante-deux minutes : des idées, des ébauches, des brouillons qui s’étalent sur un catalogue plus complet et plus adapté (une foule de petits morceaux). Malheureusement, on ne sort toujours pas de l’électro-indus basique que l’on pourrait retrouver sur des bande-son de jeux vidéo virils (‘The Iron Tongue’). L’utilisation des samples est plus que basique (growl sur ‘Dawn of the Miserable’, jouissement sur ‘Revealator 0.21.0’), à savoir placé comme un beat ou répété en boucle… On s’en sort mieux sur certains titres plus dépouillés, qui libèrent immédiatement une ambiance plus étouffée (‘Propulse’, ‘The spirit of the well’, ‘Perplexity’) mais il règne sur l’ensemble cet aspect bâclé qui réduit le travail à une simple démonstration sonore. Des collages ; à l’instar de la pochette qui en dit long : récupération de poncifs du genre et assemblage quasi-aléatoire qui finissent malheureusement dans une certaine platitude. Dans le même genre, l’album rappelle ‘De l’utilité des convoyeurs’ de LCEDP ; mais la comparaison formelle ne suffit pas à masquer le trop grand écart de qualité…