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Muse › Absolution

  • 2003 • Pias 482.2020.020 • 1 CD

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Chuck Norris      jeudi 6 décembre 2007 - 13:19
GrahamBondSwing      lundi 14 août 2023 - 20:25
Nicko      jeudi 3 janvier 2013 - 13:02
fc      samedi 2 janvier 2010 - 18:41
superbolt      mardi 27 novembre 2007 - 19:46
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thelonius      mercredi 28 novembre 2007 - 20:50
kama      mardi 27 novembre 2007 - 21:29
Solvant      lundi 26 novembre 2007 - 21:00
empreznor      lundi 26 novembre 2007 - 18:11

cd • 14 titres • 52:19 min

  • 1Intro00:22
  • 2Apocalypse please04:13
  • 3Time is running out03:56
  • 4Sing for absolution04:55
  • 5Stockholm syndrome04:59
  • 6Falling away with you04:41
  • 7Interlude00:38
  • 8Hysteria03:47
  • 9Blackout04:22
  • 10Butterflies & hurricanes05:02
  • 11The small print03:29
  • 12Endlessly03:49
  • 13Thoughts of a dying atheist03:11
  • 14Ruled by secrecy04:52

informations

Enregistré aux Grouse Lodge Studios, aux Air Studios, aux Cello Studios, aux Livingston Studios et au Sawmills Studio.

line up

Chris Wolstenholme, Dominic Howard, Matthew Bellamy

chronique

Par tous les Saints, je viens d’avoir une vision en relisant la chronique de Trimalcion sur ‘Origin of Symmetry’ qui dénonce très explicitement sa dégoulinante grandiloquence. Je me suis laissé penser : ‘mais Absolution est bien plus grandiloquent ! Il faudrait en parler !’ enfin voilà, alors que j’ai du taf qui m’attend et des trucs plus intéressants à chroniquer, voilà que je remets ce chef-d’œuvre pour le dépoussiérer un peu. Parce que quand on parle de grandiloquence pour ‘New Born’, alors comment définir ‘Apocalypse Please’ ? Avec des paroles telles que “Come on it's tiiiiiiime for something biblical [...] And this iiiiiiiiis the end, the eeeeeeeend, of the woooooorld” (qui passent très bien sur d’autres styles, d’ailleurs) posé sur des accords déjà entendus dans ‘Showbiz’ ; bref, on brasse toujours les mêmes poncifs qu’on croirait piqué à Queen ayant enflé suite à une crise allergique, jusqu’à un beau final où l’on cogne sur le piano avec les poings. Alors je n’ai rien contre la voix de Bellamy que je trouve juste particulière, même s’il est vrai qu’il faut s’accrocher pour supporter ‘Micro Cuts’ dans l’album précédent. Du gros tube FM sur ‘Time is running out’, qu’on réentendra ad vitam aeternam dans toute soirée djeun’s qui se respecte. Alors je fais une pause ici, parce que c’est vrai qu’il est de bon ton d’aduler Muse sur les revues mainstream et de cracher dessus sur les revues élitistes. Je signale juste que je juge ce que j’entends. Et ce que j’entends la plupart du temps c’est un groupe qui a une certaine personnalité – on reconnaît tous les morceaux de Muse en quelques secondes – mais qui se noie dans du mièvre de supermarché (‘Blackout’, j’ai l’impression d’y voir les avions Air France avec des nanas en jupes blanches au ralenti) et des envolées franchement vulgaires (‘Sing for Absolution’, insupportable dès qu’il tente de monter). Joker pour l’ignoble ‘Stockholm Syndrome’, aussi beau que son clip, et ‘Hysteria’ (pub de parfum dont je ne me rappelle plus le nom) incroyablement plagiée (en pire !) par Dream Theater avec ‘Never Enough’ sur Octavarium. Dans cette avalanche de mauvais goût, on retient quelques plans : la fin de ‘Falling away with you’, le sympathique ’Endlessly’ (bah voilà les mecs, pas besoin de s’époumoner toutes les deux secondes) un titre qui pour le coup fonctionne très bien : ‘Butterflies and Hurricanes’ qui réussit à être tellement grotesque que cela fonctionne, avec sa partie centrale au piano plutôt chiadée. Dans l’ensemble une seconde partie plus romantique qui s’en sort mieux que les horreurs du début. Et quoi qu’on pense du dernier album, on ne peut nier qu’ils ont à peu près balayé leurs beugleries d’adolescent pour retourner là où ils ont leur place : à la radio, aux côtés de U2.

note       Publiée le lundi 26 novembre 2007

chronique

  • dégoulinante grandiloquence géniale

Ah !! Je vois que vous avez apprécié ma première chronique il y a quelques semaines avec tous ces messages magnifiques. Ça a vraiment égayé mes longues soirées d'hiver (parce que sinon, vous imaginez bien comme je m'emmerde !). Bref, Muse, après "Origin of symmetry", je continue avec "Absolution". Voilà, pour moi, ça commence véritablement ici. Je trouve que l'évolution du groupe est nette depuis leur deuxième album, les voici pour moi bien plus matures. La musique du trio est toujours encré dans le rock, bien influencé par Radiohead, mais avec "Absolution", les compos sont beaucoup plus profondes et recherchées que par le passé. Je vous rassure, le chant de Matthew n'a pas changé, si ce n'est qu'il est plus maîtrisé et que la grosse respiration avant chaque phrase se fait moins présente que par le passé. Et niveau grandiloquence, on ne change pas une équipe qui gagne et c'est pour moi la marque de fabrique du groupe. De toute manière, si vous n'aimiez pas avant, vous n'aimerez pas maintenant, et vous n'aimerez pas plus tard ! Voilà pour moi un groupe qui réussit à transcender sa musique et à l'élever haut, très haut. Et encore, pour un morceau comme "Butterflies & hurricanes" que je considère comme le premier chef d'oeuvre du groupe, je trouve justement qu'ils n'en font pas assez ! Voilà un morceau juste parfait, intense avec un pont au piano tout simplement magnifique. En quelque sorte un avant-goût de ce que le groupe proposera sur leurs prochains albums. L'album est plutôt homogène niveau qualité et est pour une fois vraiment varié entre les tranquilles et lents "Sing for absolution", "Blackout" et "Falling away with you" (un peu décevant pour ce dernier) et les plus brutaux et entraînants "Stockholm syndrome" et "Thoughts of a dying atheist" (absolument génial !). Je trouve que Muse réussit à trouver sa voie, son style singulier avec des mélodies superbes alliées à un rock chiadé et énergique. On pourrait dire qu'il s'agit d'un groupe de rock lambda, mais la grandiloquence qu'ils intègrent à leurs morceaux leur permet justement de sortir de la masse et de créer une dynamique et une émotion qui font tant défaut aux groupes de pop/rock actuels. Bien qu'ils ajoutent de la diversité à leur musique, le groupe n'en oublie pas ses débuts purement rock et le résultat est tout simplement et entièrement réussi. A vous de jouer maintenant, je sens que je vais encore bien me marrer...

note       Publiée le dimanche 3 mars 2013

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Note moyenne        45 votes

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GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

Mais quelle usine à tubes ! Stockholm syndrom fut ma préférée pendant une longue période mais à la réécoute hysteria et son avalanche de plans vicieux m'a achevé aussi net qu'une balle dans la nuque.

Note donnée au disque :       
Ramon Envoyez un message privé àRamon

Absolution ? Time is running out, sing for absolution, Stockholm Syndrome, Hysteria épissétout ! Le reste c'est de la bande son pour stades; cet album est une boursouflure, un EP aurait suffit.

Note donnée au disque :       
Ramon Envoyez un message privé àRamon

On va sauver quelques bons titres pas trop assassinés par la prod, à savoir les deuxièmes, troisième et quatrième, ensuite on attendra Hysteria afin de passer un bon moment. C'est le moment charnière du groupe, celui où il choisit de faire un maximum de bruit dans les stades plutôt que d'essayer de créer de véritables chansons, on peut le déplorer mais le Trio accède ainsi au gigantisme ainsi qu'à ses retombées financières. N'est pas Queen qui veut.

Note donnée au disque :       
Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

Haha, mais quel salaud ce N°6 ! Je sais pertinemment que cet album est à s'ouvrir les veines, mais son com est tellement cool qu'il te donne envie de le réécouter pour voir si tu n'as pas loupé quelque chose.

C'est à cette époque que je les ai connu les gars de Muse d'ailleurs. Période du lycée, la mode est au néo metal principalement dans les cours de récré (System of a Down, Slipknot, toussa) et vla qu'on me conseille Muse comme étant un groupe de rock génial. Je m'enfile "Stockholm syndrome" et je me dis que c'est parti pour me plaire, c'est quoi ces riffs furieux en intro ? Ça sent la tuerie en règle. Puis vient la voix, la mélodie dégoulinante et ces mélodies au piano décidément à se pisser dessus. Puis bien des années plus tard, j'ai eu le temps de découvrir d'autres choses et de revenir vers Muse parce que merde, "si c'est autant apprécié, c'est que c'est sûrement bien".

J'ai eu le temps de me farcir plusieurs de leurs albums depuis et en fait non, ce groupe est juste une horreur intégrale. Avec certes, quelques fulgurances, mais leur musique reste d'un vide musical incroyable. Passons sur leurs fautes de goût qu'on peut trouver jouissives ou non. Je pourrais leur pardonner s'il y avait plus d'humour et de fond, mais non. Autant se tourner vers le Japon, si on veut du kitsch et du musicalement chiadé, il y a du choix là bas. Mais par pitié, laissez Muse là où ils doivent rester: dans la fange.

Note donnée au disque :       
(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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C'est bien simple, si vous ne passez pas "This is the eeeeeeeeeend of the wooooooooorld" comme l'écrivait si bien Wotz, inutile de poursuivre, tout le reste est de cet acabit. C'est à ce moment que Muse est devenu Da Muse, avec des albums de plus en plus grandiloquents. Jusqu'à Origin, ils étaitent "the next big thing". A partir de "Absolution", ils deviendront un phénomène. Je souscris une nouvelle fois à cette chro réjouissante. De bon goût il n'est pas question. Mais bordel, ces gros riffs qui tâchent sur Stockholm Syndrome, ça envoie le paté comme rien d'autre dans le genre (ready for FM) à la même époque. C'est comme une BO de space opéra en jeu vidéo. Un album qui n'a pas peur du ridicule et qui se drappe dans une grandiloquence assumée à mort, ce qui reste toujours préférable (surtout quand c'est exécuté avec autant de brio et de candeur) à tout ce galimatia pseudo-intellectuel qui ne tardera pas à sévir dans les années suivantes au coeur de la micro-sphère branchouilleuse du rock "indé" et qui donnera des groupes tous plus gerbatoires les uns que les autres (je ne citerai pas de nom... *hum* Bloc Party *hum*). Bellamy c'est comme un gosse dans un magasin de jouet. Et on dirait que ce serait la fin du monde et qu'on ferait des hymnes avec des grosses explosions, et puis on dirait qu'on mettrait un pont à la Rachmaninov pour faire classieux et qu'on ferait des grandes ballades interstellaires et tout et tout. C'est vrai, y a un truc enfantin chez ces trois là, ils ont cette inconscience de ce qui pourrait être ridicule comme chez des gosses qui jouent à faire rouler des voitures à la verticale sur les murs avant de les faire s'envoler. Vroooom !