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Throbbing Gristle › Part Two : The Endless Not
- 2007 • Mute Records TGCD16 • 1 CD
- 2007 • Mute Records TGLP16 • 2 LP 33 tours
cd • 10 titres
- 1Vow Of Silence7:02
- 2Rabbit Snare8:55
- 3Separated4:51
- 4Almost A Kiss6:47
- 5Greasy Spoon9:31
- 6Lyre Liar7:51
- 7Above The Below 4:28
- 8Endless Not8:01
- 9The Worm Waits Its Turn5:50
- 10After The Fall4:05
informations
Produit et master par Chris Carter
Les 4000 premiers disques ont un totem dans la tranche du boîtier (1000 de chaque) : cuivre, bois, caoutchouc ou os
line up
Chris Carter, Peter Christopherson, Cosey Fanni Tutti, Genesis P-Orridge (Genesis Breyer P-Orridge)
chronique
Parler convenablement de ce tout dernier Throbbing Gristle est assez problématique. Il exigerait de souffrir de schizoïdie bipolaire, ou alors d’avoir beaucoup de recul. N’étant pas encore sujet à de tels troubles psychiatriques (j’en ai d’autres, rassurez-vous), j’opte pour la seconde option. Throbbing Gristle, pionniers de la musique industrielle, injecteurs de punk et de bruitisme en une forme explosive, dérangent, puis amusent, puis fascinent et rassemblent, notamment avec leur descendance directe : Chris & Cosey, Psychic TV et Coil. D’une forme d’impasse, ils creusent les murs et s’ouvrent à des horizons plus optimistes, respectivement technoïdes, rock et mystique. Plus de vingt-cinq ans sont passés depuis leur dernier vrai album ‘Heathen Earth’ Genesis se fâche avec Carter, rencontre Ladye Jaye Breyer P-Orridge (RIP), se fait implanter des seins et devient peu à peu l’icône de l’underground, de tous les sexes et tous les plaisirs (pervers) ; de leur côté, Peter Christopherson et John Balance (RIP) touchent au divin avec une merveilleuse alchimie ambient, électroacoustique et poétique qui prendra fin sur ‘The Ape of Naples’, accompagnant de près le tragique décès de John. Ce résumé bâclé sert surtout à pouvoir légitimement se poser la question : à quoi bon reformer le groupe initial ? Intérêt commercial ? Artistique ? Le mystère reste entier, les membres du groupes restant plutôt muets à ce sujet. Simplement, il faut savoir que de Coum Transmissions (premier collectif artistique de Genesis et Cosey, dans les sphères de Otto Muehl et Schwarzkogler) et des débuts de TG, il ne reste plus grand chose : on verra aujourd’hui les performances live adopter l’inévitable laptop, on verra le site officiel se remplir d’objets forts chers (la rubrique ‘TG Store’ clignote comme aucune autre), et avec la sortie de ce ‘Part Two : The Endless Not’ toute une série de totems glissés dans les tranches de certains boîtiers (mille de chaque, sans compter le cinquième japonais en acier, et un hypothétique sixième en or 23 carats que l’on peut commander pour la modique somme de £777, soit plus de mille euro). Autant le dire tout de suite : TG est mort. Mais alors, qu’est-ce qu’il y a dans ce disque ? du Coil, bien sûr ! De l’ambient bizarro, du blues de bar lynchien qui vous rappellera ‘Red Queen’ (‘Rabbit Snare’), du bruitisme haut de gamme (‘Greasy Spoon’, ‘Lyre Liar’), parfois très rythmé voire exotique (‘Vow of Silence’, ‘The Endless Not’). Un petit mot sur ‘Almost a Kiss’, love-song que l’on pourrait décrire comme un mélange entre ‘Leaving Green Sleeves’ de Leonard Cohen (voix y compris) et ces petites perles que Coil dissémine çà et là, tel ‘I don’t want to be the one’. Voilà, c’est un très bon album de Coil, faite par les aînés, sans John. Si la maîtrise des machines est indéniable, celle du sens (de la magie) est plus discutable. En 2007, la scène post-industrielle est vivante, sans aucune frontière pour l’arrêter ; et force est d’avouer que TG n’est plus que l’ombre de sa légende ...ou la légende qui court à nouveau derrière son ombre.
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- novy_9 › Envoyez un message privé ànovy_9
Ecouté pour la 1ere fois ce matin, c'est pas mal, c'est clair que l'on sent l'influence de Christopherson, surtout sur "Rabbit Snare" c'est music to play in the dark !! ou sur "Separated" qui est super bien ! Il y en a eu un autre en 2009 je crois que ne connais pas ...
- Solvant › Envoyez un message privé àSolvant
Un disque nuiteux.
- Note donnée au disque :
- ericbaisons › Envoyez un message privé àericbaisons
Il y a des signes qui ne trompent pas, hier j'avais pas sorti le treillis depuis des mois. RIP
- ericbaisons › Envoyez un message privé àericbaisons
TG is dead again
- Scissor Man › Envoyez un message privé àScissor Man
Pour ma part, je pense que c'est un des meilleurs albums de TG. Quand le bonheur réside dans la tristesse, "Rabbit Snare" devient un chef d'œuvre. Genesis P-Orridge n'est pas le seul à faire sa mutation, la musique de Throbbing Gristle évolue comme The Young Gods avec "Only Heaven" ou plutôt le dernier morceau de "TV Sky". Mais là ; ce mélange d'ambiant, d'indus et de jazz angoisse avec une joie non dissimulée. "Greasy Spoon", "separated" et “Lyre Liar" sont flippants et inventifs comme Cabaret Voltaire ou Art & Technique et rappellent aussi les performances lives de "Etant Donnés" pour la voix. Quand à Coil, je comprends pas l'engouement ; autant "COILECTIF (a tribute to coil)", avec le meilleur de la scène française (L. Pernice/J. Barberi, Palo Alto, DDAA, et Jacques Berrocal & Jack Belsen pour le fameux "Marie-Antoinette Is Not Dead Ou Le Requiem Mauve") continue à m'emballer davantage, mais les goûts et les couleurs…