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Katar › Paradigma Digitized
- 2002 • System shock MHP-069-0069 • 1 CD
8 titres - 32:31 min
- 1/ Burn Burn My Sweetest World!
- 2/ Signal Opus
- 3/ The End Of World
- 4/ Angel Dust
- 5/ The Way
- 6/ Life Is Porn (Position 69)
- 7/ New Sermon
- 8/ Paradigma Digitized
informations
line up
Al'Con.Cept (chant), Pattern Zero (guitares, basse, claviers et programmation)
chronique
- tetris electro/dark metal
Katar, c’est, comment dire… une espèce de gros bœuf qui essaierait d’avoir la souplesse d’une grenouille. J’admets que la métaphore est tirée par les cheveux, mais il est évident à l’écoute de ce « Digitalisé Paradigme » que Katar est un groupe dont la seule motivation semble être de ruer dans les brancards, de bourriner. Mais bourriner, encore faut-il savoir le faire. Surtout quand l’aspiration semble être de jouer une sorte d’electro metal parfum Kremlin qui se réclame autant de Laibach que de Samael. Et Katar a bien du mal. Le style de Katar ? Oh, rien de bien méchant, comme je viens de le préciser, une sorte d’electro/dark-metal computerisé et glacial qui veut jouer les Rammstein en se payant même le luxe effronté de sonner comme un groupe black-metal de bac à sable. Mais ne soyons pas trop insultants. Déjà, il convient de souligner que Katar est un obscur combo russe qui est réduit à un duo. Venus tous droits des sombres et expérimentales contrées de l’Est, le duo nous joue la carte du D.A.F. qui chercherait à faire du black-metal. D’un côté le chanteur-éructeur/guitariste, de l’autre le batteur/progr(ammateur). Tout commence de façon assez convaincante avec un « Burn Burn My sweetest World » qui, avec ses gros riffs graillons, son flûtiau traditionnel et sa voix dark-metal à la Samael s’essaie à un electro metal cheap mais bien rythmé. La suite, elle, est à peu près du même acabit, en plus ou moins pire, passant du ridicule pur « Porn 69 », avec orgasmes féminins en chamallow et sons electro en plastique mou, au ridicule classieux (oui, ça existe !), avec un « New Sermon » bien haineux et brutal mais qui n’arrive malheureusement pas à décoller plus haut que ses rototos. Pourtant par moments, le côté traditionnel russe de la mélodie, assez accrocheuse, nous donne presque envie de les suivre, dans cet hymne qui dit « save your world, stupid bastards ! ». Un message amical à nos copains écologistes ? Peut être bien, mais à la limite on s’en fout… Le reste de l’album est assez imbuvable, on a parfois l’impression d’entendre de lointains échos de Godflesh, mais c’est surtout bien tiré par les cheveux et très basique, à peu près au niveau de la pochette en fait, qui semble vouloir piquer au « Bloody Kisses » de Type O Negative sans avoir la même finesse dans le lesbo kiss. Katar, pour résumer, c’est une sorte de Rammstein ruskov militariste et vaguement industriel, avec des mélodies de game-boy, une grosse voix de porc pas convaincante du tout et des petits sons pouet-pouet un peu partout. Pas de quoi s’exciter en gros…
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commentaires
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- boumbastik › Envoyez un message privé àboumbastik
- "Pas de quoi s’exciter en gros…" la pochette, un peu, non ?
- Nokturnus › Envoyez un message privé àNokturnus
- Et T.A.T.u.
- empreznor › Envoyez un message privé àempreznor
- t'oublie Trotsky et Beria
- Potters field › Envoyez un message privé àPotters field
- comment pourrait-on ??? pauvres russes quand même... Poutine, Union Nationale, Temnozor, et maintenant ça... et dire qu'ils ont eu Tourgueniev et Tolstoï...
- Nokturnus › Envoyez un message privé àNokturnus
- Et n'oublions pas Temnozor.