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Astrovamps › Gods and monsters
- 2007 • Alice in... AIW 145 • 1 CD
cd • 11 titres
- 1This is the macabre life
- 2Monsters in Tinsel town
- 3Die baby die
- 4Walkin' after midnight
- 5Let's go out and scare people
- 6Devil's satellite radio
- 7Blood mistress star crusade
- 8The void of solitude
- 9Somebody forgot to tell me I was dead
- 10Sorrow
- 11Horror porn star
informations
Lincoln Lounge, Venice Beach, Californie, USA, automne 2006
line up
Daniel Ian Essex (chant, guitare, theremin), Eyajo Joseph (synthés), Toe Knee (batterie), Glass Ghost (guitare), Corwin (basse)
chronique
'This...is...the macabre life !'. Paf, roulement, riiiffs de guitare, orgue, ce nouvel opus des Astrovamps démarre très fort. A lui seul, le premier morceau résume les qualités du groupe, à savoir une musique jamais statique, toujours en mouvement, riche en breaks et en alternances, qui conserve pourtant une forme d'immédiateté mélodique; elle emprunte des éléments au horror punk dans la rythmique, des riffs empruntés au gothic rock, au metal, le tout survolé d'un orgue complètement possédé. Quand on écoute l'excellent 'Monsters in Tinsel town', on pourrait songer à Marylin Manson, sauf que les Astrovamps vont un brin plus loin, en assumant leur goût de l'horreur kitsch. 'Die baby die' s'axe davantage sur les racines horror punk, tandis qu'on décèle presque des touches gothabilly/garage dans les ryhtmiques de 'Walkin' after midnight' ou 'Let's go out and scare people'. Selon moi, le talent des Astrovamps réside dans le mélange des genres, totalement maîtrisé, cohérent d'un bout à l'autre, le genre de recette dont on connaît tous les ingrédients sans les avoir jamais goûtés de cette manière. En effet, si le groupe est proche du horror punk (peut-être l'influence la plus marquante sur cet album), il lui confère une touche nettement plus mélodique, de par le chant mais également le jeu très fourni de l'orgue qui ajoute une touche spectrale. Mais s'arrêter là serait encore réducteur car certaines lignes viennent clairement du metal ainsi que du deathrock ou du moins du post punk goth, sans parler d'un certain attrait pour le glam (le bon 'Somebody forgot to tell me I was dead'); Daniel Ian Essex en joue d'ailleurs dans ses vocaux, adoptant tour à tour un timbre rocailleux ou parfois plus plaintif sur certains refrains. J'avais déjà parlé dans une précédente chronique d'une version gothique de Marilyn Manson, j'y songe parfois à nouveau sur ce disque. J'ai pourtant l'impression que l'univers des Astrovamps leur est nettement plus personnel, d'où une sincérité et une cohérence évidentes. Résultat: des mélodies béton, des arrangements variés et un climat spectral et hanté à souhait. 'Gods and monsters', leur meilleur album ? J'en viens à me le demander.
note Publiée le dimanche 11 novembre 2007
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