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Neils Children › Change/return/success

cd • 8 titres

  • 1Come down
  • 2How does it feel now you're on your own ?
  • 3I hate models
  • 4Trying to be someone else for free
  • 5Getting evil in the playground
  • 6What will you say to me
  • 7In the past
  • 8See through me

extraits vidéo

informations

Bark Studios, Londres, Angleterre

Le dernier morceau inclut une piste fantôme

line up

John Linger (chant, guitare), James Hair (basse), Brandon Jacobs (batterie)

chronique

On leur avait prédit un succès comparable à celui de Eighties Matchbox B-Line Disaster et The Horrors, pourtant leur premier album prit plutôt les couleurs d'un flop. Comme les précités, les Neils Children s'inscrivaient dans une nouvelle tendance remettant au goût du jour un mélange de garage sauvage et de post punk goth. A coups de rythmiques nerveuses et saccadées, de crissements de guitare et de vocaux épileptiques dégénérant parfois en hurlements, le groupe proposait sa version de l'héritage de Birthday Party, des Cramps, voir même des Dead Kennedys (le chant de 'I hate models' ou 'See through me') en huit titres. Alors où se situe le problème ? Nulle part en réalité. Après un faux départ à la 'Paint it black', 'Come down' éclate en un rock garage torturé et violent dont certaines attaques ne sont pas sans évoquer la rage obscure de Bauhaus à leurs débuts; ces influences post punk se retrouvent d'ailleurs plus ou moins ouvertement dans certaines chansons (le bon 'Getting evil in the playground' ou 'What will you say to me') et sur 'In the past' c'est pratiquement des touches cold wave qu'on soupçonne, notamment dans les sonorités de guitare, même si l'ensemble sonne nettement plus punk. On devine aisément que les Neils Children se nourrissent spirituellement et musicalement de la scène du début des 80's, elle-même à cheval entre la fin du punk rock et le développement du rock gothique. Pourquoi donc le groupe a-t-il été boudé alors que les Eighties Matchbox B-Line Disaster et The Horrors étaient acclamés comme les sauveurs d'une certaine forme d'esthétisme noir ? Selon moi, en raison d'une efficacité mélodique un brin moins développée. Si le feeling est bon, les morceaux solides et cohérents, il manque aux trois Anglais les mélodies béton qui leur permettraient de faire la différence face à une concurrence drôlement rude il est vrai. Peut-il faut-il aussi laisser du temps au temps ? Les Neils Children sont jeunes et ont donc largement de quoi voir venir; d'ailleurs leur nouveau son se tourne plutôt vers la new wave et leur permettra peut-être d'affirmer leur place. Pour l'heure, aucune raison de bouder ce premier essai plus qu'honorable.

note       Publiée le mardi 23 octobre 2007

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