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Brendan Pollard › Flux Echoes

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Membre Note Date
gkar02300      samedi 3 novembre 2007 - 22:10
ForceMajeure      lundi 2 juin 2008 - 13:30
Painkiller      dimanche 4 mai 2008 - 18:13

cd • 4 titres • 73:24 min

  • 1Flux Echoes21:48
  • 2Radiant Transmission30:00
  • 3Phosphore Skyline17:48
  • 4Torque03:48

informations

Pour en savoir plus sur Brendan Pollard, sa musique et ses instrume nts, visitez son site web à l’adresse suivante; http://www.rogue-element.uk.com/band.htm

line up

Brendan Pollard: Mellotron M400 + Various tape frames, Bohm Soundlab Modular system, The Beast Duophonic Modular System, Mars Modular System, Digispund Modular System, SRS RP3 Noise Generator Modular System, Doepfer MAQ 16/3 Analogue Sequencer, Fender Rhodes 54, Elka Rhapsody 610, ARP Pro DGX, Machine Moog Micromoog, Octave Kitten, etc….Le listing complet est disponible à l’intérieur du livret de CD.

chronique

Voyage cosmique ou cérébral, la musique de Brendan Pollard touche irrémédiablement les sens. Pour son dernier opus, le magicien de l’analogue nous replonge dans les méandres nébuleux d’une MÉ phosphorique aux stalactites vibrants qui embaument l’atmosphère d’une densité sonore exceptionnelle.
La pièce titre débute sur des sonorités éclectiques aux réverbérations d’un étrange monde amphibien. Le son est doux et inondé de chœurs spectraux sur une basse lente et sensuelle. Elle branle sur des ondes moulantes qui bercent une obscure et tendre mer de tranquillité. Tôt, les bruits ambiants voltigent avec inquiétude, triturant nos enceintes acoustiques d’un bonheur qui réveille notre passion d’ado pour les formes sonores. Brendan Pollard n’invente rien. Il améliore ce qui a existé. Ce qui a bêtement cessé d’être. Il pousse l’exercice plus loin et nous présente ce que la musique du Dream aurait pu être. Ce que la MÉ aurait dû être. Vers la 6ième minute, une superbe séquence aux pulsations échotiques virevolte avec agilité et nous transporte aux portes d’un monde sonore en constante ébullition où séquences et mouvements s’entrecroisent sur des cymbales aux éclats toussaillant. Un voyage lourd qui visite les phases d’un noyau érodé pour se polir sur de beaux et majestueux mellotrons qui soufflent des odes poétiques.
Radiant Transmission passe direct en mode séquences ourlées aux multiples martèlements entrecroisés. Un long titre épique au cœur d’une jungle analogue où les mouvements s’entrechoquent sur des rythmes soutenus, noyés de chœurs aux brumes spectrales, éthérées d’un mellotron lourd et dense. Somptueux, les synthés déchirent cette opacité musicale de souffles symphoniques, imitant à la perfection les trompettes méphistophéliques qui lorgnent une fragile constellation sonore. Rugissantes, les 18 premières minutes sont d’une constance pesante sur rythme infernal. Un passage atmosphérique, aux résonances syncrétiques troublantes, tisse le mouvement vers une finale moelleuse sur séquenceur ‘’groovy’’, empreint de subtils solos d’un synthé mellotronné à jouissance auditive.
Douce, Phosphore Skyline trempe dans une atmosphère ambrée. Les souffles phosphoriques psychédéliques remuent des ondes flottantes vers une finale lourde, guidée par un séquenceur aux galops éphémères. Juste ce qu’il faut pour ré animer les cendres chaudes d’une intro aux mouvances gélatinées qui se sèchent sur un beau mouvement de piano. Une finale sobre et mélodieuse. Un côté peu exploité de Brendan Pollard. Torque est en ébullition sur une spirale stérile, où les milles vapeurs d’une éruption compressée retiennent leurs souffles.
J’adore le style et la musique de Brendan Pollard, tout comme j’ai un énorme respect pour son approche musicale. Et Flux Echoes en explique facilement la raison. C’est un solide opus de MÉ qui bouillonne et qui explose d’une rare intensité. Le synthésiste Anglais démontre clairement que l’analogue pur peut se conjuguer avec rythmes et ébullitions torsadées, et ce même dans les recoins les plus sombres d’une musique aux effluves psychédéliques. Flux Echoes est le genre d’opus qui s’écoutera, comme on écoute Stratosfear et Phaedra; avec ravissement, malgré les années qui nous en sépare. En plus de son édition standard, un pur chef d'oeuvre de musique analogique, ce dernier album de Brendan Pollard est disponible en édition très limitée, avec des titres en prime, qui démontre que le talent de l’auteur lui sort par les oreilles pour se rendre aux nôtres.

note       Publiée le mardi 9 octobre 2007

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Stalker Envoyez un message privé àStalker

Où pourrai-je me procurer cet album s'il vous plaît?

ForceMajeure Envoyez un message privé àForceMajeure
Je trouve que Flux Echoes est nettement meilleur que Expansion. Brendan Pollard progresse. Il utilise toujours beaucoup de Mellotron, mais à mon avis à meilleur escient que sur Expansion. Les sequences sont toujours présentes bien sûr, et nous ramènent toujours à la période TD années 70. (Par exemple le 2nd morceau ma rappelle Encore de TD). Un très bon album pour ceux qui aiment le synthé des années 70.
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Phaedream Envoyez un message privé àPhaedream
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Je ne comprends pas vraiment le sens de ton observation, mais je vais essayer de mettre un peu d'éclairage. Une édition limitée n'est pas garante d'un chef d'oeuvre ou de talent. C'est plutôt une édition spéciale qui s'adresse aux fans collectionneurs de l'artiste. En ce qui a trait à Brendon Pollard, je peux t'assurer que son talent n'est pas l'équivalent de l'édition...
Painkiller Envoyez un message privé àPainkiller
En quoi le fait d'être disponible en édition limitée démontre le talent de l'auteur ?
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gkar02300 Envoyez un message privé àgkar02300
Un vrai chef-d'oeuvre dans ce genre de musique....vivement le prochain album.
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