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Mark Jenkins › This Island Earth

11 titres - 66:37 min

  • Part One New Jersey Shore
  • 1 Red Bank 4:58
  • 2 Metuchen 7:28
  • 3 Sandy Hook 4:39
  • Part Two This Island Earth
  • 4 Flight Through The Green Ray 5:41
  • 5 Exeter's Challenge & Building The Interocitor 8:14
  • 6 At War With Zagon & Metaluna Devastated 8:30
  • 7 Crash Landing Earth (4:34)
  • Part Three The Graveyard of Dreams
  • 8 The Graveyard Of Dreams 2:07
  • 9 The Swords Of Truth 7:07
  • 10 The Howling Heart Of Evil 8:03
  • 11 The Watchmen Of Heaven 5:15

informations

Enregistré en plusieurs locations; Étas-Unis et Londres 2006, Hollande au festival d'Alfa Century en 2002

Pour en savoir plus sur Mark Jenkins, ilexiste un site web intéressant; http://clearview.members.beeb.net/mjindex.html

line up

Mark Jenkins : Synthé analogues et digitaux; Korg Trinity, Legacy & microX, Roland XP10 & Pro, PPGWave 22, Yamaha, Apple Soundtrack Pro etc., guitares et FX Ed Aceto : Synthé sur Flight Through The Green Ray Terry Furber & Scott Watkins (Orbital Decay) Synthé, séquenceurs et guitars sur Exeter's Challenge & Building The Interocitor

chronique

Mark Jenkins est un musicien Anglais fortement inspiré de l’univers de Mike Oldfield et de Tangerine Dream, des années 70. Fondateur de label Amp, il privilégie une musique qui s’inspire de l’univers électronique et progressive. À cet égard, il qualifie This Island Earth, son 14ième album, comme étant un mélange de Cluster et Tangerine Dream.
Enregistré tant en Europe qu’aux Etats-Unis, This Island Earth est divisé en 3 étapes et se veut, pour son auteur, un survol des méthodes de compositions et d’enregistrements qui ont fait évoluer l’art électronique, depuis les premiers balbutiements analogues.
Composé entièrement sur un Lat Top Apple/Cuba, New Jersey Shore ouvre sur une séquence hybride, nappée d’un synthé flottant aux atmosphères tièdes. Les séquences virevoltent doucement, formant une harmonie qui se mélodie sur un synthé plus souple. Le rythme s’anime et on peine à croire toutes les possibilités qui émanent d’un Lap Top. Fort mélodieux, avec un synthé flûté, le titre augmente en intensité, avant de frapper une vague plus atmosphérique sur Metuchen. Quoique le mouvement s’anime, il est plongé dans une ambiance spectrale légère, toujours arrimé à des séquences nerveuses, saccadées mais attirées par un sens d’uniformité. Le ton est léger, les effets sonores sont bien arqués et le rythme constant, tout comme la finale de cette 1ère partie qui se veut plus agressive et progressive. Mark Jenkins ne casse rien, mais je ne crois pas que cela soit son idée. Il veut plutôt démontrer les capacités d’une musique en constante évolution qui sert autant la pop moderne que la techno tel qu’on l’a connaît. À cet égard, New Jersey Shore est une belle réussite.
This Island Earth sonne autant sci-fi que son titre. Un mélange d’équipement analogue et digital, Jenkins œuvre dans les sphères d’une techno intelligente aux sonorités très actuelles. L’ambiance est survoltée sur des synthés très symphoniques et des percussions débridées. Les riffs de guitares mangent un rythme qui croise le funk et groovy, dans une ambiance de fête électronique. Plus spatial, sans pour autant perdre d’intensité, Exeter's Challenge & Building The Interocitor se moule sur un superbe séquenceur, nuancé d’une guitare vaporeuse et de solos de synthé torsadés. Le titre plonge dans une stratosphère plus cosmique vers la mi temps, pour s’imbiber des élans retenus d’un monde sans gravité. Riche et onctueuse, les nappes flottantes inspirent un monde futuriste qui plane dans un univers multicolore comme à la belle époque des années 70. Psychédéliques et enivrant, Jenkins atteint son but en offrant un voyage sci-fi aux arrangements orchestraux fiévreux, Crash Landing Earth, démontrant les immenses possibilités de la MÉ, dans un contexte très harmonieux.
La dernière partie est plus conventionnelle, étant enregistré au Festival Hollandais d’Alfa Century en 2002. Très analogue, l’intro est flottante et se mouve sur des mellotrons orchestraux et une percussion à la marche autoritaire. Fuyant les facilités des progressions planantes, Jenkins saute au rythme progressif instantanément avec The Swords Of Truth qui cadence sur un bon séquenceur modulaire et un synthé symphonique. L’atmosphère est tamisée de boucles musicales intemporelles qui modulent la progression du tempo vers une marche plus étroite, et plus concise. Un superbe morceau qui progresse continuellement, sans plafonner, pour offrir une créativité constante sur de belles séquences rythmées et un synthé aux solos agiles.
Vous trouverez sur le net des critiques peu flatteuses sur ce dernier opus de Mark Jenkins, et je suis tout en fait en désaccord avec ces dernières. Bien au contraire, le synthésiste Anglais a admirablement réussi son analyse de l’évolution des composantes électroniques, tout en livrant un opus fort coloré qui gravite autour de ces évolutions. Moi j’ai trouvé ça très bon, mais faut dire que c’est en plein le style que j’affectionne.

note       Publiée le mercredi 5 septembre 2007

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