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Swims › EP

6 titres - 20:45 min

  • 01/ Pegasus
  • 02/ (Pop) The Bubble Boy
  • 03/ Drawing 1 : Suburban Landscapes
  • 04/ When Heavy Hangs the Head…
  • 05/ Beauty in Battle
  • 06/ « Knew »

informations

Enregistré par Aaron Prellwitz à Tiny Telephone, San Francisco, CA

line up

Paul Slack (basse), Mark Rocha (batterie), Aaron Prellwitz (Ingé-son)

chronique

  • math rock

Tiens, des suiveurs d’Hella qui sortent un EP. Le Math-Rock, comme beaucoup de styles underground des années 90, est aujourd’hui plus exposé que jamais – ce qui ne veut pas dire qu’il est devenu une manne, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Ainsi, c’est sur un petit label français, Distile Records (qui a notamment signé Sincabeza), que sort ce premier jet des américains, enregistré par Aaron Prellwitz, guitariste et moitié d’Hella (les deux groupes sont de Sacramento), qui parraine ainsi un projet qu’il juge sans doute de qualité. On aimerait pouvoir confirmer cette impression. Mais le savoir-faire incontestable duo basse-batterie n’a d’égal que son manque d’ambition, et devient quasiment une tare sur une sortie telle que celle-ci, impersonnelle et à l’esthétique geek/pixel pourtant assez réussie. Au passage, messieurs de chez Distile, pourquoi Swims et pas Looking for John G ? … Trop « connus » pour nous ? On se bornera donc pour l’instant aux Californiens, relevant de sympathiques petits breaks guillerets sur « When heavy bangs the head » qui relèvent doucement la sauce, avant de replonger bille en tête dans des élucubrations techniques à n’en plus finir, qui – si elles sont très agréables lors d’une écoute distraite - en deviennent creuses lorsqu’on s’y penche – un comble ! Quelques soubresauts un brin plus harsh viennent secouer « Beauty in battle » (tiens tiens), encore très convenu, ce qui nous amène à l’amère constatation suivante : les musiciens de math rock ont beau être vicieux et surentraînés, s’ils se bornent à être réguliers dans leur folie, folie il n’y a plus, justement. A quoi bon être capable de tout si c’est pour faire la même chose sur toute la durée du cd ? Ce EP, fort écoutable au demeurant, dure 20 minutes, ce qui est tout à fait calibré pour une production de ce type. Mais il en aurait fait 80, on aurait parié que la façon de jouer du duo n’aurait pas évolué. Et c’est dommage.

note       Publiée le jeudi 30 août 2007

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