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Arc › Blaze
- 2003 • Din Records DIN15 • 1 CD
cd • 8 titres
- 1Blaze5:00
- 2Corrosion9:26
- 3Trial in Scarlet5:15
- 4Klangwand10:14
- 5Silent White Light4:38
- 6Sparked5:39
- 7Mother5:06
- 8Pulse Train8:52
informations
Composé en 2002-2003, joué et enregistré au Distant Sun Studio, Juillet à Août 2003 par Arc.
Pour plus d'information sur Arc, visitez le label de DIN au site suivant: http://www.din.org.uk/
line up
Ian Boddy et Mark Shreeve: Akai S5000, Analogue Systems Modular, ARP 2600, Emagic ESE et Logic Platinum, Fender Rhodes Stage 73 Kurzweil K2000, Minimoog, Moog IIIC Modular, Native Instruments B4, Oberheim XpanderPluggo, PPG Wave 2.3, Spectrasonics Atmosphere, Studio Electronics Midimini, Yamaha CS30 et VCS3 Carl Brooker: Batteries sur 1,4,6 & 8
chronique
- england school
Blaze est le 3ième opus du duo Boddy/Shreeve, deux figures de proue de la scène électronique Anglaise qui affectionnent l’univers des lourds séquenceurs et des synthés Big Moog. Le résultat de leur concertation culturelle donne une musique effectivement très lourde. Mais dans une atmosphère gazée aux effets plus aérés, animés de bonnes percussions conventionnelles, qui perdure le mouvement de la England School, initié par eux-mêmes en solos, quelques années auparavant.
De timides notes de piano flottent avec tendresse avant que Blaze explose en un rythme débridé. Un rock’n’roll électronique à la thématique d’un film d’espion, un James Bond électronique, structuré sur des bonnes percussions. De la fureur sur des séquenceurs agiles, aux embranchements nerveux, la pièce titre ouvre un album où la collaboration Shreeve/Boddy donne un produit lourd, aux atmosphères uniques. Un peu comme Redshift, mais avec une métallicité industrielle à peine effleurée.
Avec le pesant et hypnotique Corrosion, on tombe dans les atmosphères stagnantes de Redshift. Pas tout à fait atonique, mais pas vraiment cadencé, le mouvement est une longue oscillation saccadée, aux vapes lourdes et percussions métalliques, hydrogénée par le piano poétique de Ian Boddy. Discrets, les synthés sillonnent à faible mesure un Corrosion aux atmosphères lourdes, tout comme le néantisant Trial In Scarlet, un titre aux ondes vaporeuses intrigantes sur un mellotron enveloppant. Les amants des stratosphères lourdes sont servis à souhait sur Blaze qui en recoupe de belles, comme Silent White Light et le fantomatique Mother, mais elles sont toujours dosées d’une aération nuancée apportée par la présence de Ian Boddy.
Les douces vapes aérées de chœurs spectraux sont aussi légion sur Blaze, comme l’ouverture de Klangwand. Une belle pièce au rythme soutenu d’un séquenceur nerveux et d’un synthé au souffle symphonique qui contorsionne son mouvement en habile solo aux atmosphères composites. Un titre trempé de percussions métalliques et de mellotrons enveloppants, qui vogue sur une mer très Tangerine Dreamienne avant de connaître un passage à vide et d’exploser à nouveau. Tout simplement superbe. Ce à quoi la MÉ sert.
Moins corrosif que Blaze, Steam présente un mouvement lent au rythme hypno cadencé, comme une lente danse de zombie. Séquenceur nerveux, cymbales hésitantes sur un beau synthé aux arômes de piano qui étire ses souffles. Spectraux, les synthés ululent sur des pulsations métalliques et des bonnes nappes de mellotron lourd, dixit Redshift. Pulse Train clôture ce troisième opus avec une lourdeur titanesque. Suivant les sombres voiles d’un synthé éthéré le rythme s’anime sur des claviers aux saveurs d’orgue rock, avec percussions agencées. Un titre lourd qui bouge bien, dans la même veine de Steam mais avec plus de mordant qui démontre l’habilité de Shreeve et Boddy à composer avec plusieurs styles, faisant le charme et la profondeur de Arc et de la England School. Blaze; un album lourd aux émotions à fleur de peau.
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- Charles Pasqua › Envoyez un message privé àCharles Pasqua
ça aide quand même d'avoir gardé ces vieilleries analogiques et surtout ça s'entend, cette patate quand même ce disque, une dynamique d'enfer, des textures avec des harmoniques de fou, en concert je suppose que les infrabasses de la première octave des Arp 2600 et Moog IIIC doivent faire remuer le ventre sinon j'aime beaucoup le travail réalisé sur les atmosphères, les morceaux se suivent et varient en intensité et en vitesse, d'un Blaze speed véritable combat entre le batteur et le séquenceur déchainé aux petits intermèdes ambiant du style Trial in Scarlett tout concours à faire de ce projet une chose vraiment intéressante et fouillée même si le fantôme du Dream flotte encore une fois dans les airs mais quand on aime on ne regarde pas sur la quantité
petite photo avec Shreeve en train de triturer son Moog IIIC (surement un des derniers utilisateurs de la bête) : http://echoesblog.files.wordpress.com/2009/11/shreeve-knobs001.jpg