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Abbey Road Studios, Londres, Angleterre
Rocco Barker (guitare, chœurs), Nick Marsh (chant, guitare), Kevin Mills (basse), James Mitchell (batterie)
les titres 12 à 15 sont des bonus
En parlant de leur troisième opus alors qu'il se trouvait à Londres en 2003, Nick Marsh avouait qu'en 'termes de production, il sonne plutôt typique de son époque...'. L'homme est honnête et lucide; pour Flesh for Lulu, 'Long live the new flesh' marque un tournant important et son rejet par la frange la plus underground de ses fans. A l'instar de formations comme Gene loves Jezebel ou Psychedelic Furs, le groupe habille son rock décadent d'éléments plus commerciaux ou plutôt devrais-je dire qu'il reprend les bases de son style avec une production différente. L'inspiration est très rock'n'roll mais en beaucoup plus soft, les mélodies plus douces et même la voix de Nick sonne banale. Cette orientation marquée pop aurait pu jouer en faveur de nos Anglais, ce qui sera le cas avec l'énorme succès de 'I go crazy' qui figurera sur une B.O. de film et ouvrira à Flesh for Lulu les portes d'une certaine reconnaissance grand public, mais très vite, à l'écoute du disque, le principal défaut de composition ressort en pleine lumière, le manque de capacité à écrire des mélodies fortes ! Auparavant, le combo avait réussi à équilibrer cette faiblesse par des arrangements corrects et un feeling décadent mais là, on se trouve pris entre un rock pas assez électrique et une new wave trop rock pour être pop, quelque chose de typiquement 80's mais pas dans le bon sens du terme (les coeurs et les synthés mièvres de 'Way to go', le refrain gnangnan de 'Sooner or later', les effets rock 'yeah' à deux balles de 'Lucky day' ou 'Hammer of love' et ses cuivres cheap). En gros, c'est une production trop à l'américaine pour un groupe british et très vite, on s'ennuie à l'écoute de cette galette qui si elle contient encore quelques bons moments ('I go crazy', 'Dream on cowboy' ou éventuellement 'Siamese twist') sonne beaucoup trop commerciale pour être honnête, entre un U2 de seconde zone et un Gene Loves Jezebel de série B. D'ailleurs, les Flesh for Lulu enregistreront encore un disque avant de se séparer, sans avoir au final rencontré le succès escompté. Le plus ironique est qu'en définitive c'est plutôt dans les milieux underground qu'on se souvient encore d'eux, de leurs premiers essais du moins...
note Publiée le mardi 28 août 2007
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