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Art Zoyd › Metropolis

35 titres - 150:12 min

  • 1/ Générique (4:17) - 2/ La Ville d'En Bas (2:30) - 3/ Les Jardins Éternels (5:44) - 4/ La Salle des Machines (5:12) - 5/ La Ville (1:53) - 6/ La Nouvelle Tour de Babel (7:01) - 7/ Le Complot (4:36) - 8/ Freder et Josaphat (1:10) - 9/ L'Homme Mince - Le Travailleur 11811 (4:26) - 10/ Rotwang L'Inventeur (2:40) - 11/ Apparation du Robot (2:03) - 12/ Le Descente vers les Catacombes (6:37) - 13/ La Légende de la Tour de Babel (3:07) - 14/ Dans l'Attente du Médiateur (2:23) - 15/ Maria et Feder (4:52) - 16/ Scène de Maria dans les Catacombes (3:55) - 17/ La Mort et les Statues (2:09) - 18/ Maria Prisonnière (1:07) - 19/ Métamorphose du Robot (2:41) - 20/ Maria - Robot (1:41) - 21/ Aparition et Danse Charnelle de la Femme-Robot (3:15) - 22/ Le Triomphe de la Mort (1:17) - 23/ Les Nuits de Yoshiwara (3:44) - 24/ Le Prêche contre les Machines (2:41) - 25/ Maria est libre (0:27) - 26/ La Révolte des Profondeurs (1:50) - 27/ L'Ouvertures des Portes (0:57) - 28/ L'Inondation (3:11) - 29/ L'Ascension des Enfants (4:04) - 30/ Danse des Ouvriers sur les Ruines (0:47) - 31/ Maria - Robot au Bûcher (5:56) - 32/ La Poursuite (4:29) - 33/ Le Coeur Médiateur (5:17) - 34/ Le Chat de Schrödinger (24:08) - 35/ Appars (18:00)

informations

Art Zoyd Studio, Maubeuge, France, 2001

line up

Patricia Dallio (samples, claviers), Yukari Hamada-Bertochi (samples, claviers), Gérard Hourbette (samples, électronica), Kasper T. Toeplitz (basse), Serge Bertochi (saxophones, tubes), Didier Casamitjana (percussions), Laurence Chave (percussions)

chronique

Si vous enfiler un disque de Art Zoyd relevait déjà de la torture, l'envie impérieuse d'écouter ce nouveal album - double qui plus est - ne risque pas de vous arriver ! Deux heures trente d'abstractions électrorchestrales complètement froides qui, bien qu'ils s'en défendaient il y a peu, revisitent une fois de plus un film muet, et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit ni plus ni moins du mythique "Metropolis" de Fritz Lang ! En réalité, il s'agit là d'un projet auquel Gérard Hourbette tenait depuis de très nombreuses années, un projet pour lequel il aura fini par céder et dans lequel - il n'y a pas de hasard - on retrouve tout ce qui synthétise l'âme du groupe depuis maintenant une bonne décennie, à savoir cette fusion entre homme et machine. Comme ont pu le montrer leurs publications précédentes, avec toute l'énergie déployée par le groupe pour se créér une identité visuelle, c'est sans doute encore dans le cadre du concert qu'Art Zoyd demeure le plus pertinent. Qu'il s'agisse de "Marathonnere", des adaptations pour films de Murnau ou même dans leurs projets orchestraux, Art Zoyd a aligné une série de disques que l'on ne peut considérer autrement qu'en tant que témoignage de leur intense activité scénique, mais difficilement comme une représentation fidèle et absolue du concept dans son ensemble. C'est de ce si difficile grand écart dont souffre Art Zoyd aujourd'hui. L'ambitieux "Metropolis" y échappe un tant soit peu de par sa nature intrinsèque ; il y a d'abord l'originalité du procédé en lui-même (chaque morceau étant un collage de compositions individuelles, recombinées d'un titre à l'autre dans une série de séquences dissemblables), stimulant un vrai désir de découverte. Ensuite, il y a l'agencement du disque en lui-même qui propose en clôture deux autres plages, "Le Chat de Schrödinger" et l'obscur "Appars" que l'on doit à Kasper Toeplitz, frôlant les vingt minutes chacun, le tout se présentant comme un formidable résumé de ce que Art Zoyd a à nous offrir aujourd'hui.

note       Publiée le mercredi 15 août 2007

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    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
    avatar

    Autant toute la section Metropolis est fastidieuse comme il a déjà été dit, autant les deux dernières pièces Le Chat de Schrödinger et Appars sont vraiment excellentes. Pour le Chat on dirait Berlin en version plus étouffée, ambient - et Appars est aussi rassurant que du Nordvargr. Ces nappes qui nous frôlent...

    Note donnée au disque :       
    docteur.justice Envoyez un message privé àdocteur.justice

    le pire c'est découter le cd sans le film... c'est assez décevant et insipide

    empreznor Envoyez un message privé àempreznor

    doc, t'es grillé. Retour du fakeistan?

    ErichHoneckersquattemabagnole Envoyez un message privé àErichHoneckersquattemabagnole

    On ne pourra me targuer de malhonnêteté : je fus présent à la projection-concert de Metropolis à Angoulême, il y a déjà quelque temps. Habituellement, Art Zoyd s'en sort plutôt bien, je pense à Nosferatu. Mais là, ce fut pénible, tant le plus gros travers dont le concept risquait de souffrir était ici palpable, à savoir quelque chose de banalement illustratif. J'insiste sur le terme de banal, pour ne pas me faire accuser de faire un procès d'intention inutile : les titres des pistes viennent rappeler à quel point le découpage des pièces est strictement dirigé par le montage du film, c'est un choix, qui plus est, l'essence même de ce projet. Il n'y a pas à revenir la dessus, ce serait grotesque. Mais hélas, pour caricaturer grossièrement l'entreprise, quand un personnage de Metropolis fait boum à l'écran, la musique fait boum quasiment systématiquement, c'est aussi simple mais également aussi navrant. Ne me demandez pas d'exemple précis SVP... A ceux qui me rétorqueront "et alors, où est le mal?", je répondrais qu'il y a des limites, on peut introduire la notion de parcimonie dans le débat. La redondance fut indigeste presque à chaque séquence ! D'accord, je ne traite pas uniquement de la musique, mais comment faire autrement pour Art Zoyd ? Je le répète, la création concernant Nosferatu est beaucoup plus réussie (également au sens strictement musical d'ailleurs).