Demonian › Catechism for the genuflected

Dans la catégorie, tranche de vie du chroniqueur lambda... hum… je me demande si on parviendra un jour à retranscrire et à partager avec toi, public, cet instant magique et onirique qu’est la première écoute de cet objet à la fois presque anodin et quasiment mystique qu’est… le CD promo (argh). Ce moment unique où l’on insère le susnommé disque dans le lecteur qui affiche implacablement le nombre de titres et la durée (re-argh), pour qu’enfin apparaisse la Vérité, nue… abrupte… presque douloureuse… et merde, du Brutal Death US (en plus ceux là ont carrement immigré en Italie pour tromper ma vigilance...argh, again). A partir de là, le tout s’accomplit comme une sorte de rituel immuable… les blast beasts non stop jusqu’à la nausée, les riffs à la limite de l’audible tellement ils sont noyés dans le vacarme rythmique, le chant gras et monocorde, et surtout une appréhension grandissante qui finit par virer à l’obsession « putain, va vraiment falloir que je me ré-inflige ça une dizaine de fois ?». Car, non, Demonian n’a rien de plus mauvais que Les Autres. Demonian est Les Autres, ni pire, ni meilleur, entité informe contenue dans une Entité Supérieure qui génère des disques de Brutal Death à l’infini, certains finissant immanquablement leur quête du Pauvre Chroniqueur Qui Avait Pourtant Rien Demandé A Personne, dans ma boite aux lettres. Alors, bon, aujourd’hui y’en a marre, je lance donc un appel aux Grands Anciens, aux petits jeunes qui n'en veulent, à tous les centres de tri postal et surtout au facteur de mon quartier ('culé), histoire d’être sûr d’être compris par le plus grand nombre : ce genre de disques, je n’ai rien à en dire qui n'ait pas déjà été dit 1000 fois sur des millions de disques équivalents, je n’ai même pas envie d’en parler et à vrai dire, je ne pense pas le réécouter un jour après la parution de cette chronique. Et maintenant, j’aimerais bien que ça s’arrête. Parce que... j'ai déjà peur du suivant (argh final).