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David Morley › Ghosts

9 titres - 59:15 min

  • 1 Stuntman 7:44
  • 2 Link 5:36
  • 3 Trampling Gently 6:59
  • 4 Tonewave 6:20
  • 5 Equator 5:32
  • 6 Efex 5:11
  • 7 Wall 8:43
  • 8 Ghosts 6:03
  • 9 TAB 7:33

informations

Écrit et enregistré entre 1990 et 2000 en Belgique et Allemagne. Produit et masterisé en 2007

Pour en savoir plus sur David Morley et entendre sa musique, visitez son site web au; www.davidmorley.com

line up

David Morley: Synthés, programmations et effets sonores

chronique

Dès les premiers souffles de Stuntman, nous sommes aspirés dans l’univers sombre et paradoxal de David Morley. Vaporeuse et déviante, l’intro embrasse une dimension caverneuse où de fines cymbales acides voltigent dans ce corridor éclectique fuligineux. Si les synthés semblent harmonieux, c’est qu’ils se détachent d’un macrocosme sonore en inertie. Les percussions battent à la mesure d’une machine à écrire alors que se dessine les rares moments d’une thématique mélodieuse qui se veut feutré, mais superbement efficace. Comme une onde sombre, mais perspicace, la cadence joue sur sa nébulosité offrant une variance d’une intensité retenue. Un titre d’une grande efficacité qui ouvre les portes d’une musique abstraite aux confins d’une techno sauvage, mais retenue par de grandes serres sombres. Link et Trampling Gently sont issus de ce moule ténébreux et vaporeux, alors que Tonewave percute la cadence un peu plus avec un style plus concis sur une basse sombre et absorbante.
Equator est superbe avec son beat spongieux aux percussions échotiques à la Skin Mechanic. Le thème musical dévie pour embrasser un passage plus survolté où les accords sec des brises techno mâchent l’inspirations sombres qui y régnait. Les synthés sont superbes et enveloppent d’une aura malveillante un mouvement aux désarticulations qui fusionnent un semblant de mélodie. Hautement toxique et très vindicatif, le style colle autant à la peau qu’aux tympans, mais pas pour les mêmes raisons. Après le lourd et ambiant Efex, Wall utilise une lourde basse aux courbes ondulantes dont les réverbérations créent des axes sonores musicaux à la down tempo, enrobée d’un lourd synthé spectral. La pièce titre est sans histoire, mais respecte en tout bien les ambiances lourdes sur Ghosts, qui se termine avec TAB. Un titre tribal cosmique, aux congas nerveuses, sur une superbe envolée mellotronnée à thématique mélodieuse, un peu comme la fébrélité de Mind Over Matter.
Ghosts est magique. Un disque sombre aux dimensions sonores insoupçonnées qui étonnent, malgré sa lourdeur ténébreuse, par la magie des mélodies abstraites, mais tellement présentes comme les fluides spectraux que l’on ne voit, mais que l’on peut sentir. Un opus étonnant qui hante, tant que l’on ne sait pas par où le prendre.

note       Publiée le dimanche 29 juillet 2007

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