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Songs of a Lost World : fiel et lauriers !

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Gros Bidon › vendredi 15 novembre 2024 - 11:57

Bon, les enfants, ce matin je me suis écouté le Cure en Blu-ray DOLBY ATMOS à fond les esgourdes. Quelle claque ! Grandiose et émouvant, j'en ai presque versé une larme. J'ai probablement perdu 3 dB à chaque oreille mais c'est pour la bonne cause ;-)

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Sam Hall › vendredi 15 novembre 2024 - 13:06

ça change beaucoup par rapport au cd ?

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Raven › vendredi 15 novembre 2024 - 13:34
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From the edge of the deep Blu-Ray

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born to gulo › vendredi 15 novembre 2024 - 13:34

Clap clap clap

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Medusa › vendredi 15 novembre 2024 - 16:30

@doneao: After the call, un des sommets du Clan ! Dommage qu'il n'y a ait pas version live... celle de John Peel Session est beaucoup moins bien (contrairement à Muscoviet Mosquito, énormissime, et Seventh Time !)... et la reprise de Pieter Nooten sur l'album avec Michael Brook est juste passable... @Raven: bah j'essaye de comprendre l'emballement général sur cet album quoi, c'est la moindre des choses pour un (ancien) fan... Pour moi c'est même pas du Cure en fait... J'ai réécouté Disintegration en entier hier soir, dès le début on comprend de combien d'étage on est descendu (et c'est même pas mon album préféré)... Quel groove incroyable, dès Plainsong... La voix... Tout y est... Sans faire de chichi, de sursaturation avec la prod, etc... même si à l'époque on lui reprochait bizarrement d'être trop produit... Mais LOL !!!! et pas Tolhurst (il était déjà viré non ? mdr) !!!

Message édité le 15-11-2024 à 16:57 par Medusa

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born to gulo › vendredi 15 novembre 2024 - 18:18

"C'est pas du Cure" // "Quel groove incroyable !"

Ok je jette l'éponge, on joue pas dans la même catégorie.

Non, Tolhurst a passé tout l'enregistrement dans une humeur exécrable, à bouder et se faire éviter par Smith dans tout le manoir. C'est à la sortie qu'il a été viré, en particulier des fiches de paye (alors qu'il avait été crédité "par indulgence amicale" ou un truc du style sur l'album), d'où l'infâme procès dont ils ont mis des années à se réconcilier.

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Gros Bidon › vendredi 15 novembre 2024 - 19:52

@ "Sam Hall" La version ATMOS est plus propre car la norme exige moins de compression de dynamique, donc moins de distorsion. D'autre part, on a les effets d'espace, de volume sonore dans la pièce, plus les effets du Sub. Après faut avoir l'installation qui va bien et ça c'est galère à installer !

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Medusa › vendredi 15 novembre 2024 - 20:08

@born to gulo: "On joue pas dans la même catégorie"... me prends pas de haut non plus mec ;) je t'ai démontré par A+B dans un de mes précédents posts que la quasi-totalité des titres du dernier album étaient des resucés d'anciens morceaux à peine retouchés sur photoshop, à base d'enfumage sonore et de production cache-misère, et tu viens faire comme si le mystère du génie de Smith m'échappait et n'était pas à ma portée, c'est juste risible. Le groove, oui ça existe, spécifiquement quand on fait de la pop, c'est-à-dire de la musique non savante. Je n'ai jamais reproché à Smith d'avoir bâti les 3 premiers titres de Disintegration sur le même thème mélodique (celui d'Atmosphère de Joy Division pour faire simple). Parce-que le groove compense, précisément... le rythme, la voix, la gestion du temps dans les morceaux, la structure hypnotique, une certaine façon de transformer la boue en or. Ce qui correspond aussi à l'ambition punk et post-punk, par extension. Quand on compare avec la forme prétentieuse du dernier album où il ne passe strictement rien en terme de temps, aucune progression, aucune surprise, parfois un downtempo poussif à l'extrême, certes, pour finir avec un pauvre os à ronger comme l'intro de "Endsong", où les intentions sont beaucoup trop claires pour être crédibles, oui je crois qu'on est très loin du jaillissement créatif des origines, et même d'une recherche musicale honnête. Et de par leurs bidouillages sonores superfétatoires et inconséquents, par cette production à la fois très américaine, commerciale et paradoxalement totalement illisible et désincarnée, ils sont devenus exactement ce sur quoi ils crachaient il y a 30 ans. Voilà ce que je pense, monsieur le curiste en chef. Et désolé encore si ça heurte les âmes sensibles. On est sur un forum pour discuter sur le fond et la forme, pas pour être tous d'accord. ;)

Message édité le 15-11-2024 à 20:13 par Medusa

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born to gulo › vendredi 15 novembre 2024 - 21:18

Je te prends pas de haut, "mec", je suis loin en-dessous des hauteurs où tu planes.

Parler de groove pour The Cure, et a fortiori pour Disintegration, ça me dépasse, tout simplement. Même "Fascination Street", dont j'affirme pour le coup sans complexe que Robert Smith y rappe, je pourrais jamais l'associer au terme groovy. "Why can't I be you", à la rigueur, est groovy, quoique de vulgaire (mais très réjouissante) façon (c'est un de mes morceaux favoris du groupe, je précise).

Quant à "C'est pas du Cure", pour un album qui recycle autant de gimmicks, à mon petit niveau superficiel de perception... Là encore, la profondeur de l'analyse me laisse complètement démuni. Pour moi, il y a un peu gêne par endroits parce que c'est trop du Cure. Du fan service, puisque quelqu'un est d'accord avec toi, et qu'il apparaît que je sois un ayatollah curiste auto-proclamé.

Chacun voit midi à sa porte, hein : pour ma part je trouve "monsieur les curistes en chefs" ceux qui ne supportent plus rien après Pornography... ou les gens comme toi, qui savent ce qui "est du Cure" ou "n'est pas du Cure", alors même qu'ils classent le groupe dans la seconde zone, derrière au hasard les vrais les grands Clan of Xymox.

C'est l'effet Robert, ça : chacun a le sentiment qu'il lui appartient. Je n'étais juste pas auc ourant que c'était également le cas pour ceux qui le méprisent.

Décidément, je suis pas tombé loin, avec Duncan Idaho.

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born to gulo › vendredi 15 novembre 2024 - 21:19

Ah, et désolé si tu as démontré des trucs : mon cerveau se déconnecte automatiquement, quand on me démontre des trucs sur la musique.

A + B ? Mr Alphabet says...

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Lord Tom › vendredi 15 novembre 2024 - 22:30

Mais les curistes en chef ils vont a Mont dore, Vichy ou Aix les bains ?

Bordel, robe de chambre blanche sur la piste, on est venus soigner les dark rhumatismes, bains de boue man et fan service, la prod est ampoulée depuis quelques piges

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Raven › vendredi 15 novembre 2024 - 23:11
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Groove est un terme qui ne me choque pas du tout, au sujet de The Walk, Icing Sugar, The Hanging Garden, Fight, Disintegration le titre, Drone:nodrone, j'en oublie...

Et sinon si si, Meduse, c'est bien du Cure, les fans ne s'y sont pas trompés, le service a été assuré. Mais pas que le service, Robert a écrit des vraies chansons, et eu le coup de génie de choisir "Alone" comme single (peune intendé), merci de lui reconnaître au moins cela.

*Edit du piaf : et étrange que tu préfères And Nothing is Forever, la chanson la plus variéto-sirupeuse de l'album, alors qu'il y a quelques jours Dronenodrone, le morceau rappeur smith du skeud, était la seule a avoir ta préférence. :/ Ne serait-ce pas là un signe que l'album est pas aussi bête/simpliste que tu le penses?

Message édité le 15-11-2024 à 23:43 par Raven

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born to gulo › samedi 16 novembre 2024 - 12:39

Alors le coup de génie de "Alone", on va être correct et pas penser que c'est de la provoc, du coup : faut m'expliquer.

Parce que pour un groupe qui a si souvent su commencer les disques de façon aussi incendiaire (on parle quand même de "The Kiss", "Want", "Plainsong", dans une très légère moins traumatisante manière "Shake Dog Shake", et putain, "Open"...) : quel regrettable pétard/chien mouillé.

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Medusa › samedi 16 novembre 2024 - 22:09

@born to gulo: on a pas la même définition du groove en fait, moi je parle de style personnel, d'énergie, de pulsation singulière qui fait l'identité d'un groupe, et qui transcende la richesse ou la pauvreté harmonique et mélodique. Je ne parle pas du groove au sens "funk, rap ou soul". Sinon quand je dis que ce n'est pas du Cure ou que c'est du Cure, c'est évidemment purement subjectif. Pour moi un gimmick ou une posture artificielle n'est pas du Cure, ou plutôt ne DEVRAIT pas !

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Medusa › samedi 16 novembre 2024 - 22:13

@Raven, détrompe-toi, je la trouve bien pourrie aussi la deuxième, mdr... c'est juste qu'elle se démarque un peu, et qu'elle est tellement naze que ça en devient presque audacieux et touchant ! ;) Après je peux changer d'avis sur telle ou telle chanson au fil des écoutes mais le ressenti global reste le même le même malheureusement...

Message édité le 16-11-2024 à 22:16 par Medusa

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Medusa › samedi 16 novembre 2024 - 22:18

@born to gulo: "why can't i be you" est plus funky que groovy pour le coup mdr ! je préfère Hoh Hot Hot pour ma part, ça va encore plus loin dans le délire mais c'est dans la même veine !

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Medusa › samedi 16 novembre 2024 - 22:24

Fight, Give me it (la version concert 84...), tant d'autres encore...

Message édité le 16-11-2024 à 22:28 par Medusa

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Raven › dimanche 17 novembre 2024 - 02:55
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"Alors le coup de génie de "Alone", on va être correct et pas penser que c'est de la provoc, du coup : faut m'expliquer."

Le choix du morceau objectivement le plus atmosphérique, mou, rectiligne, comme single, rien que ça.... et qui growe comme bien peu d'autres titres de The Cure, qui ne fait que ça même, encore aujourd'hui je la réécoutais isolée en allant à pied à mon taf, et frôlais les larmes de gratitude !

Le choix d'un titre qui ne pourrait être qu'une intro banale pour du Cure, minimaliste-plate, facile, trop facile, trop cliché ??... et recèle une chanson si belle, j'ai cité William Sheller, mais ce n'est pas exact, puis j'ai cité Berger car je pensais à son "Paradis Blanc", c'est déjà plus ça... On est dans ce genre d'épure.

Je l'ai poncé pendant des semaines en passant de l'incrédulité à la fascination, la voyant comme une statue raide avant de la voir comme un liquide à la fois lent et surpuissant emportant mes doutes dans la mer, attendant l'album, entendant ses cascades de notes cristalaines en fond, son retour du feeling Badalamenti de Disin' dans une teinte plus grise, et désormais elle prend son sens entier en intro, ne m'étonne pas de lire ensuite qu'elle a été la source de tout le disque, le fil sur lequel Bob a tiré intuitivement pour finir avec SOALW. Cela confine à Seventeen Seconds, plus encore qu'à Disintegration (on y pense à cause de l'épais synthé en doudoune de neige), pour retrouver une telle épure curesque, un truc transcendant l'idée du fan-service recette magique pour proposer une variation nouvelle sur ce qu'est The Cure, un titre qui évoque des morceaux d'avant mais se tient tout seul, dans son monde perdu.

Sans parler de la voix, bien sûr, qui arrive si magistralement dans le morceau avec cette pureté d'expression, cette douceur absolue, en même temps muée par une certitude sans arrogance en sa force, une sensation de force impavide du spleen, contenant sa douleur, ces "where did it go ?" pour moi tiennent du "where have they been ?" de Curtis à la fin de Closer (rien de moins), c'est en fait la même fatalité, mais interprétée par un mec de soixante-cinq piges qui a pas choisi la corde à vingt-trois.

Un titre simple mais pas simpliste, une sensation de chute vertigineuse au ralenti, je visualise Bob au sommet d'une montagne gigantesque (façon pochette du Precipice de Dälek un peu) avec sa discographie en bagage spirituel et l'immensité face à lui.

Un titre simple qui exprime un spleen mais surtout une plénitude immense (j'ai déjà utilisé spleenitude pour A Loner de Hangman's Chair je crois donc désolé si je recycle mais c'est pas une chro), la foi dans sa solitude, son être, son cheminement, son monde intérieur, ce qu'il a fait, et ce qu'il fait, pour ce disque. Fatigue, abattement ? Tout le contraire ! C'est ce titre qui abat, sans faire de pyrotechnie en effet : avec la force de l'eau. L'eau, indispensable à la vie, qui attaque la roche. Un truc de grand maître nippon limite, Bob en kimono (ou robe de chambre comme ça vous chante) face au monde en ruines, travaillant à nouveau ses mouvements devant l'immensité.

C'est un grand morceau. Pas incendiaire non : fantastiquement aqueux.

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Lord Tom › dimanche 17 novembre 2024 - 04:30

La voix de Bob de chambre est intacte, le côté aqueux... Mais quand même y'a une dynamique dans Paradis blanc, une urgence élégante, un peu comme Twist in my sobriety ou Fade to grey de Visage, cruellement (lol)absente de Alone. Pour rester dans le drone français un peu comme quand L'ami Francis du Lot et Garonne chante "le monde a tellement de regret, tellement de choses qu'on promet" ca résume tout d'une plus belle et succincte manière non ? Ou si on parle de la fin "l'heure c'est l'heure, on est pas d'humeur, a verser des pleurs, fières sont les ouvrières le jour en tailleur le soir en guêpière" de l'éternel ami... Certes Robert n'est pas un french drony et y'a pas que le lyrics dans la vie, mais c'est un peu symptomatique d'un tout

Message édité le 17-11-2024 à 04:35 par Lord tom

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Raven › dimanche 17 novembre 2024 - 05:06
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Drone:nodrone c'est après. Robert est aussi un maître de la chanson ambient qui tape au cœur, Tommy, l'urgence n'est pas son propos principal (on l'aura compris vu son amour des longues intros qui n'en finissent pas), on est pas dans Jumping someone else's train boudiou ! J'ajoute que Philip Glass de Glassworks jalouse ce petit piano, qui dessine un ciel à lui seul.