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Vinyle, CD, mp3, rouleau de cire d'abeille, formats etc...

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born to gulo › mardi 19 mai 2020 - 23:50

Ca fait des mp3 plus chauds, vous êtes cons ou vous faites les dents ?

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Raven › mardi 19 mai 2020 - 23:53
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C'est pas forcément plus chaud, mais y a un grain.

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born to gulo › mercredi 20 mai 2020 - 00:04

Moi je suis contre le grain.

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WZX › mercredi 20 mai 2020 - 00:14

de toute façon y a que le concert de vrai ! (et merci pour cette tranche de rire)

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Raven › mercredi 20 mai 2020 - 00:20
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Le concert ? Ce format de puriste snob, saturé d'organismes suintant de covid et de houblon chaud ?

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(N°6) › mercredi 20 mai 2020 - 00:25
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Le concert ??? Ah oui, ce truc d'avant le Covid-19. Ouais, c'était cool, tu pouvais même ken si tu te débrouillais bien y parait.

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Rastignac › mercredi 20 mai 2020 - 07:10
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La cassette parce que je fais auto reverse. J’aime auto reverser.

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Wotzenknecht › mercredi 20 mai 2020 - 07:53
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Il ya des hôtels pour cela, Rasti.

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dimegoat › mercredi 20 mai 2020 - 07:54
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Le support physique, en musique comme en jeu vidéo où c'est un peu le même délire rétro, est un bon anxiolytique pour quelques générations élevées dans les joies du capitalisme des années 75-95, comme le "patrimoine" que tout le monde vénère mais seulement si c'est Lorant Deutsch qui en parle. Donc les machins en plastique, pétrole et carton, poubelle!

En plus, je suis un fan de shuffle, de compilations, de mixtapes (à l'instant, je viens de passer des Beastie Boys à Crowbar, c'est pas cool ça?!) donc va écouter un style ou une collec en shuffle avec des supports physiques. Je faisais plein de K7 de compil dans l'temps, comme tout le monde, et c'était CHIANT!

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vigilante › mercredi 20 mai 2020 - 08:27

Pas forcément, c'est un point de vue...c'était très bien les cassettes, la plupart d'entre nous en parlent avec nostalgie (bic, scotch, boulettes de papier, colle UHU pour rafistoler les bandes, deuxième face qui défile à l'envers...) chaque chose en son temps, c'est tout.
J'avoue ne pas faire une fixette sur l'accumulation des supports, mais quand on est passionné on a pas trop le choix. C'est pas le top d'avoir ce bordel sous les yeux en permanence dans le salon, mais c'est inévitable.
Nos vieux avaient plein de vinyles, nous on a des tonnes de CD, ça va pas plus loin...les considérations écolos hein, elles sont arrivées bien après.
On s'en fout un peu en fait

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Scissor Man › mercredi 20 mai 2020 - 08:36

LOL

La musique dans sa version numérique ne constituant pas de matériaux solides, on est en droit de penser qu’elle est sûrement plus écologique.

Mais même si le numérique ne contient pas de matériaux, cela ne signifie pas qu’il n’a pas d’impact environnemental. Les fichiers électroniques téléchargés sont stockés sur des serveurs actifs refroidis. Les informations sont ensuite récupérées et transmises sur le réseau à un routeur, qui est transféré par wi-fi à nos appareils électroniques. Cela se produit chaque fois que nous diffusons un morceau, ce qui consomme de facto de l’énergie.

En conclusion, une fois le vinyle ou CD acheté, le seul coût en carbone que sa lecture représentera résulte de l’utilisation du tourne-disque.

De l’autre côté, écouter de la musique en streaming à l’aide d’un système de sonorisation hi-fi, consomme 107 Kwh d’électricité par an.

Alors, quelle est l’option la plus écologique ? Cela dépend du nombre de fois que vous écoutez votre musique.

Si vous n’écoutez qu’une piste à quelques reprises, la diffusion en streaming constitue la meilleure option. A l’inverse, si vous l’écoutez de manière répétée, il est préférable d’utiliser une copie physique : le fait de diffuser un album sur Internet plus de 27 fois consomme probablement plus d’énergie que nécessaire pour produire et fabriquer un CD.

Si vous souhaitez réduire votre impact sur l’environnement, le vinyle vintage pourrait être une excellente option.

Dans un monde où de plus en plus de notre économie et de nos relations sociales se produisent en ligne, les formats de musique vintage, contrebalancent cette tendance.

Quel que soit le format (CD ou vinyle), il semble que posséder des copies physiques de notre musique préférée et les lire encore et encore constitue peut-être la meilleure option pour notre environnement.

source

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vigilante › mercredi 20 mai 2020 - 09:16

Ah ! ce plaisir coupable d'aller taper des chrome au super le Week end quand on avait pas d'argent… :D
Bref. Aujourd'hui nos gosses écoutent leur zique sur leur téléphone, je ne m'en formalise pas si c'est comme ça maintenant...

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dimegoat › mercredi 20 mai 2020 - 10:22
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J'évoquais le pétrole et le plastique, non pas dans une perspective écoLOLogique, mais pour souligner le fait d'accumuler des "machins" typiques de la production industrielle, des matériaux moches et transformés à la valeur quasi-nulle. Ce qui est encore pire dans le marché de l'occasion parce que tu payes strictement le support physique et non la création artistique, au prix du marché et de la spéculation.

En somme, en musique comme en jeux et films, je n'ai que du démat' mais je ne streame pas parce que je n'aime pas dépendre d'internet et du débit et ne conserve que ce que j'écoute vraiment.

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nicola › mercredi 20 mai 2020 - 10:59
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Le format ? CD sur la platine (que je n’ai toujours pas), ogg sur le PC et mp3 dans la bagnole.

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No background › mercredi 20 mai 2020 - 13:21

Je me suis aperçu d'un truc en ayant un collègue de bureau tout droit sorti de l'école, la plupart des jeunes n'écoutent de la musique que via streaming, et uniquement des playlists. Le concept même d'album se perd. il faut que ça aille vite. Cette consommation avec enchaînement automatique fait que bien souvent les gens ne choisissent pas vraiment ce qu'ils écoutent (ce qui peut aussi être cool pour découvrir des choses). On peut aussi faire le parallèle avec la lecture. Beaucoup de gens ne font que lire des articles courts sur le Net (en cliquant vers un autre lien, puis un autre, etc), ils ne lisent plus de livres approfondissant un sujet. La capacité à faire plusieurs choses en même temps se développe pendant que la capacité de concentration s'affaiblit - il me semble.
Le tout streaming pousse aussi à la dépendance à la connexion Internet et à une dépersonnalisation des habitats. En tout cas perso j'aime bien regarder les étagères chez les gens pour avoir une idée de leurs goûts et de leur personnalité, ce qui est impossible quand tout est sur le cloud. On en apprend plus sur les gens en ouvrant leurs réseaux sociaux qu'en allant chez eux. Je délire sûrement mais j'ai l'impression que cette tendance à ce que les gens ne possèdent plus de choses physiques est encouragée (on peut aussi faire le parallèle avec l'immobilier où il devient de moins en moins intéressant d'être propriétaire, ou avec le leasing pour les bagnoles). Ou alors je deviens juste réac.
Sinon pour en revenir plus au sujet, au boulot je mets les écouteurs avec Youtube (lecture automatique désactivée et adblock activé) pour découvrir plein de trucs (souvent gutsiens), à la maison c'est surtout CDs, quelque fois vinyles (ça reste cher quand même, donc peu de choix) et puis parfois des playlists toutes faites pour essayer de trouver des trucs qui peuvent plaire à toute la famille.

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Scissor Man › mercredi 20 mai 2020 - 13:39

Je suis réac et mon icone se nomme Sylvain Tesson. Plus sérieusement, rien ne saurait me détourner des livres, physiquement, ils ont une odeur, c'est plaisant d'arpenter pendant une heure un libraire et de faire le plein. Les liseuses, c'est générationnel au départ et puis non, tu as des gens de 45, 50 balais qui ont leur liseuse, qui passent 3, 4 heures par jour sur Fakebook (l'idée formidable d'avoir 200 potes que t'as jamais croisé) alors qu'ils ont grandi dehors, avec leurs potes, à vélo, en skate. J'ai pas de kids et ça me va comme ça !

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(N°6) › mercredi 20 mai 2020 - 13:46
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Les playlists c'était déjà le principe des K7 où on se faisait des compilations de trucs qui nous plaisaient. C'est pas nouveau, ça a juste pris une toute autre ampleur avec le streaming, qui par ailleurs est un truc abominable pour les artistes qui ne touchent rien dessus. En ça, acheter directement soit aux labels soit aux artistes indépendants (ou lors de concert, encore mieux puisque pas d'intermédiaire) ça reste la solution la meilleure à tout point de vue.

Sur la question écologique, y a du pour et du contre, et c'est vrai que l'idée du "dématérialisé" est fausse en soi, toutes ces données sont bien stockées dans des disques durs, personnels ou quelque part on ne sait pas où, où ils doivent être refroidis (et donc ça coûte bonbon en énergie). Un des arguments contre le tout dématérialisé et encore plus du streaming est qu'on reste à la merci de compagnies qui contrôlent le flux de contenu. J'avais lu un article là-dessus à propos de l'offre de Disney, qui montrait que si en théorie le contenu est gigantesque, en fait le contenu accessible est beaucoup plus réduit car tout n'est pas forcément mis à disposition en permanence. Donc conserver ses propres supports physiques (ici, les DVD) était aussi une façon de conserver une indépendance face au bon vouloir de ces grandes compagnies qui peuvent garder inaccessible tout un pan du patrimoine culturel qu'elle possèdent.

Même Bandcamp, que j'adore, le jour où pour une raison ou une autre ça saute, ou si un label disparait, ben c'est la merde si t'as pas téléchargé tout tes fichiers (j'ai comme ça perdu deux-trois EP que j'avais acheté, mais qui de toute façon n'était pas dispo sous aucune autre forme). Donc il y a des avantages très pragmatique bien sûr à conserver un support physique et au minimum à backuper ses données.

Après, l'accumulation gloutonne de choses physiques est quand même un héritage des Trente Glorieuses et du capitalisme triomphant, époque de la musique pop par excellence (et c'est vrai au-delà du produit musical). Quand j'habitais à Paris j'avais ma collection de CD exponentielle sous mes yeux en permanence, à force je trouvais ça carrément angoissant (et ma copine, ridicule). Y a des questions à se poser là-dessus aussi. Mais bon, c'est pas forcément moins angoissant de se dire que 1/3 de ma collection de musique n'a pas de support physique, tu peux te taper un bad trip en faisant dérouler ton Itune tout pareil (d'autant que ça suit un ordre chronologique, avec des périodes, des strates de vie qui défile au fil des artwork) !

Par contre pour les livres, j'ai pas du tout franchi le pas parce que ça me ferai chier de pas pouvoir plier les pages, j'aime le contact du papier, l'odeur parfois etc... y a un plaisir sensuel à manipuler un bouquin. Après, si t'es pas fixé et que tu bouges beaucoup et que tu lis beaucoup aussi, ben une liseuse c'est génial, forcément.

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Raven › mercredi 20 mai 2020 - 13:47
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Ouais ma la liseuse ça pèse beaucoup moins lourd et ça brille. C'est bien pratique. C'est comme le mp3, c'est fatiguant de devoir ouvrir un boîtier (et j'te parle même pas de poser une aiguille et de retourner, t'as fait le cardio de la semaine avec ça). Relou. Perte de temps. Mauvaise optimisation du temps et de l'espace. Alors que quand t'as qu'à cliquer t'es content (qui est pour une chro de Bobby Lapointe ?)

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(N°6) › mercredi 20 mai 2020 - 13:52
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A propos du mp3, Laurent Garnier explique que c'est quand même génial pour un DJ d'emporter deux trois disques durs et c'est marre, alors qu'à l'époque ils se sont brisés le dos (on y pense pas comme ça au travail du DJ mais c'est vrai !) à trimballer des sacs de vinyles. Sans parler de la gène dans les transports, du coût supplémentaire que ça entrainait, de l'angoisse de la perte, du vol ou des dégats occasionnés. Aujourd'hui un disque dur backupé dans la poche et t'es tranquille.

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Raven › mercredi 20 mai 2020 - 14:20
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Mais sans mauvaise foi d'amasseur de disques, ou si peu : je me suis plusieurs fois fait une réflexion proche de la tienne Dime, sur le côté vain de cet empilement de plastique, chiant à ranger, à déplacer, et que j'ai la flemme de revendre quand j'écoute plus. Y a a peu près que des inconvénients objectivement. Et 10 balles pour un bout de plastoc qui vaut 10 centimes à tout péter, c'est clairement foutre son argent par les fenêtres. Acheter des CD neufs en 2020 c'est sûrement grotesque et désuet ouais, et c'est limite doom, y a un côté Bobby Liebling indéniable dans cette manie. On peut aussi penser à Dewaere dans Préparez vos Mouchoirs pour ceux qui se souviennent, c'est tellement ça. Le vinyle j'en parle même pas (c'est pour ça que je mets ça à part, pour moi c'est un plaisir réel plus lié à la découverte en brocante/vide-grenier et aux vieux disques familiaux que j'ai récupérés et qui se prêtent nickel au format, comme Led Zep, sans parler de tout le côté nostalgico-olfactif et "dégustation" de la chose qui dans ma caboche de vieux gars le fait grave parfois).

C'est aussi l'addiction de la bonne vieille collection sans cesse ré-agencée, du moins le plaisir de tenir dans tes ptites mains de mi-fétichiste de la babiole mi-mélomane à l'ancienne un album qui te plaît, d'avoir le livret à manipuler, de voir les tranches les unes contre les autres qui forment un amas thématique qui te convient, de les caresser affectueusement au passage (le confinement nous a rapprochés c'est indéniable). Plus que de la bibeloterie, le plaisir - bourgeois et fétichiste et ce que vous voulez - de naviguer dans sa collec musicale d'un coup d'œil devant l'étagère, de choisir aussi en retombant par hasard sur un skeud que t'avais oublié, etc... Ouais tout ça est l'équivalent musical d'une bonne vieille bibliothèque ni plus ni moins, comme dit No Background. Et ça pèse très lourd, mais c'est très bien, une bibliothèque.