The Residents - Coopérative de mai, Clermont-Ferrand, 25/11/2017

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vincenzo › lundi 27 novembre 2017 - 10:59

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vincenzo › lundi 27 novembre 2017 - 11:01

Vu à Paris, public bobo branchouille mais bon... super concert intense, beaucoup de trouvailles, d'idées. Une identité propre c'est si rare...

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boumbastik › lundi 27 novembre 2017 - 11:50

On peut dire d’un public qu’il était branchouille et bobo car on y était pour s’en rendre compte (condition sine qua none). Du coup, nous incluons-nous dans ces qualificatifs ? Question angoissante s’il en est : les gutsiens sont-ils branchouilles et bobos ?

Nonobstant, j'aimerais bien voir ce groupe sur scène.

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Rastignac › lundi 27 novembre 2017 - 12:47

J'ai du mal à cerner ce qu'est un branchouille bobo. En tout cas à Clermont y avait une moyenne d'âge élevée, plein de gens costumés de manière étrange comme s'ils vivaient toujours comme ça (dédicace au gars en haut de forme, à un moment je pensais que c'était un mec qui faisait partie du show, il allait bien avec). Beaucoup de chevelus très chevelus très barbus. Des fans habillés de produits Residents. Beaucoup de gens qui aiment triper je pense, et avec des accointances gutsiennes a priori certaines. Quant aux déçus je pense que c'est le clermontois qui a payé son abonnement ou invité parce qu'il bosse au service cul. de la mairie et qui passe son temps au bar. Mais je peux me tromper hin hin.

Et PS aussi au report, qu'on m'a dit après coup, et ben ça m'a fait cogiter. Je me suis focalisé sur le côté flippant. En oubliant évidemment la générosité de personnes pareilles, à se casser le cul à offrir contre un peu de monnaie un boulot aussi énorme. Ça peut s'appliquer à pleins d'autres concerts cette dimension de générosité du spectacle vivant, même s'il se veut ultra evil et tout, mais j'ai l’impression de le zaper en permanence...

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Klarinetthor › lundi 27 novembre 2017 - 13:02

Il y a forcément un public plus bigarré dans les villes plus petites avec moins de choix de concerts. et Paris est bobo et branchouille, on a fait des découvertes mieux que ça, ouais.

merci du retour, les lives televisés de quelques années ago ne donnaient pas trop envie.

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Scissor Man › lundi 27 novembre 2017 - 16:46

Je veux bien connaitre le prix de la place pour me faire une idée. Pour moi, ce groupe n'a plus rien à voir (dès les années 2000) avec la belle époque, début 70. Leurs albums se suivent mais la magie à disparu depuis des lustres. C'est devenu presque un business, les têtes ont changé (identifiables ou pas), ils se pastichent eux-mêmes. C'était très certainement un truc à voir dans les années 80, quand très peu de monde connaissait… Aujourd'hui c'est du guignol bien rodé avec une identité visuelle forte 2.0 (on est bien loin de Ralph Record), je suis sur qu'on trouve un max de produits dérivés (du T-shirt au mug) alors qu'ils déploient beaucoup d'efforts à dénigrer le fétichisme des objets de consommation (sic), même la démarche du groupe, ce vaste théâtre musical et contestataire n'y ressemble que de très très loin, en plissant les yeux très fort. Musicalement, c'est vraiment le grand écart.

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Rastignac › lundi 27 novembre 2017 - 17:12

entre 25 et 30 balles si t'es pas abonné, ni vieux, ni chômeur ou quoi.

Je peux pas comparer, j'ai pas d'éléments de comparaison.

En tout cas, visuellement, j'ai trouvé ça fort.

Y a des objets dérivés, suffit de voir leur site, c'est la même chose qu'ils vendaient au concert (comme tous les autres groupes. Tiens d'ailleurs l'instant merch après n'importe quel concert pourrait être étudié à l'aune de la fétichisation du bien culturel, le rite "les gnous vont s'abreuver à la mare" après le mambo du curé étant tellement systématique que je me demande parfois si ma vie n'est pas un disque rayé, et tel un Bill Murray amnésique, je me retape la même chose encore, et encore).

C'était brutal, puissant, y a du boulot derrière, quoi qu'il en soit.

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Scissor Man › lundi 27 novembre 2017 - 17:36

Je n’ai pas l’impression que ça dépasse le stade du show ou tu en prends effectivement plein les mirettes mais musicalement, le groupe ne fait que recycler et redécliner son répertoire avec des musiciens interchangeables et remplaçables (hybridation de l’entité pour brouiller les pistes afin d’entretenir le mystère), tout cela pour « masquer” un manque évident d’inspiration (ce qui se confirme en écoutant leurs œuvres récentes). Je pense aussi qu’il n’y a pas lieu de rester baba devant le guitariste qui fait tout pour sonner comme Snakefinger. Moi, le seul produit qui m’intéresse en concert n’est pas cher, c’est le vinyle ou les Cds vendus sur place et après une bière s’il reste des sous. Mais je comprends que voir les Residents une fois dans sa vie est une motivation suffisante, même en 2017.

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Warsaw › lundi 27 novembre 2017 - 21:19

J'étais au concert de La Coopé. Ce qui m'a le plus bluffé c'est le visuel scénique et plus particulièrement le jeu de lumières. C'était un concert assez étrange, je n'ai pas tout le temps accroché. Une sorte de cabaret burlesque avec un grosse touche psychédélique (emmené par le guitariste). C'est bête qu'un concert ne soit pas comme un cd, avec la possibilité d'appuyer sur "replay"...car tout ça méritait d'être approfondi!

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vincenzo › mardi 28 novembre 2017 - 11:30

La date de Paris était au centre Pompidou... un silence de mort entre les morceaux...

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Dioneo › mardi 28 novembre 2017 - 16:58

Vus il y a quelques années maintenant à Lyon - au théâtre des Celestins, lieu assez classe (et pas du tout du genre de ceux où je traîne habituellement), avec un autre spectacle (car oui, c'est pas juste de concert, sans que la musique soit du tout secondaire dans le truc, les Residents... Le Mirror People Tour, c'était). Impressions très très proches de celles de Rasti dans son report. Le côté ultra-flippant et la musicalité très élevée du bidule, la mort en fond hantant permanent et la maîtrise-folle de la chose, de la forme. Le coup de la vieillesse visible sous les masques, aussi (qui en plus ce coup-là étaient des masques de vieux... Enfin, au moins celui du euh, "frontman" ?). Guitares dingues, entre autres, oui... À s'en dire que ce serait Heny Kaiser sous le déguisement, avec les gènes injectés d'autres tarés des manches-frets-bobinages. J'avais vraiment trouvé ça exceptionnel, aussi. (Et "à part", nettement, de... Presque tout ?).

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Dioneo › mardi 28 novembre 2017 - 17:42

PS : Au niveau du public c'était assez divers, aussi... Des familles avec enfants de dix ans (je suis pas sûr que j'emmènerais un enfant de dix ans voir ça ceci-dit... Mais je sais pas, au fond pourquoi pas) et comme dit le collègue, pas mal de gens qui m'avaient donné l'impression "d'aimer triper" plus que de s'afficher branchouille/je viens voir Les Légendes Vivantes, également.

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David Locke › mercredi 29 novembre 2017 - 12:21

Ah j'y étais à ce concert au théâtre des Célestins ! Il me semble que c'était dans le cadre des Nuits sonores, quand il y avait un concert "à part" avec un groupe/artiste majeur de la scène électronique (une année, c'était Pierre Henry au Transbo et une autre Neubauten au Transbo également). Je ne sais pas s'ils continuent à faire ce genre de programmation. Enfin bref, très bon souvenir du concert, même si je n'ai pas beaucoup de souvenirs du public en revanche...En tous cas, je n'avais ni le profil "famille avec enfants de 10 ans", ni celui de bobo branchouille (j'étais déjà ringard à l'école primaire).

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boumbastik › mercredi 29 novembre 2017 - 14:11

Pareil, ringard je fus, ringard je suis, ringard je serai. Mais aller à un concert de stoner en pull jacquard bleu (paske je sors du taf), à un concert de BM en bermuda rose (paske c'est l'été) et au Roadburn en doudoune verte (paske ça caille, bordel), est-ce ringard ou branchouille finalement ? Is ringard the new branchouille ?