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RIP
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- boumbastik › vendredi 19 janvier 2018 - 15:06
Permettez, juste en passant ?
"Vous voulez baiser le système ? Ne le pénétrez pas, abstinence totale" : superbe ! Je me le note, copyright et tout.
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- saïmone › vendredi 19 janvier 2018 - 15:39
Oué je suis d'accord aussi.
Les 10 ans ça fait référence à la "construction" de la ZAD, en 2008, et des mecs qui y sont restés. Bien qu'un certain nombre a terminé dans mon bureau... (oui, la ZAD c'est à côté de chez moi)
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- merci pour le fusil... › vendredi 19 janvier 2018 - 15:39
Au lieu de palabrer sur kikafaikoi, l'idéologie… etc Revenons aux bases, à la simplicité. Mes grands parents (et leurs grands parents) avaient un potager, des poules, des canards et d'autres bestioles, sans compter la chasse. Ils étaient autonomes sur l'essentiel, et le marché de la ville fournissait le reste à peu de frais. Et c'était bien avant la mode du survivalisme et du "retour à la terre", des zad et des communautés autogérées. Rien de plus, rien de moins. Tu sais ce que tu bouffes, tu te responsabilises, t'évitant ainsi d'avoir à ruminer éternellement contre un bouc émissaire, et ça fait désormais partie de ta discipline de vie.
Les gens veulent des droits, ils attendent que l'entité Etat légifère, mais pas trop quand même, parce qu'ils veulent être libres, mais pas trop quand même parce que y'a des trucs sympas dans l'Etat-Providence (L'argument des soins médicaux est recevable, même si pas mal des gens sont malades du fait d'une mauvaise hygiène de vie, on en revient à la responsabilité individuelle).
Y'a aussi une analyse plus profonde sur la peur de la mort. On vit certes plus longtemps, mais on vit pas complètement, on se "nourrit" sans être foncièrement comblé (le travail, la culture, les plaisirs passagers et divers…), on attend, pendant que d'autres agitent la crise financière, l'insécurité, la guerre, la fin du monde… Et cette peur de disparaitre subitement fait qu'on se laisse porter plus facilement, qu'on subit en traversant l'existence dans un état de semi-paralysie, et l'Etat est très fort pour te traire, te ménager pour continuer à le faire, tout en rendant son intervention nécessaire en te stressant régulièrement.A force de passer par des intermédiaires pour faire ce que tu es capable de faire par toi-même, tu t'infantilises, tu pleures, fait des caprices. Faut lâcher le biberon si tu veux être libre, au lieu d'attendre le 4 heures constamment.
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- (N°6) › vendredi 19 janvier 2018 - 16:00
Non mais tout le monde va crever dans des conditions plus ou moins dégueulasses, vous vous faites chier pour pas grand chose, hein. D'ailleurs y a pas un chanteur de droite qui pourrait caner là ? On s'emmerde.
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- nicola › vendredi 19 janvier 2018 - 20:55
On savait peut-être ce qu’on bouffait il y a cinquante ans mais on crevait dix fois plus d’intoxication alimentaire qu’aujourd’hui.
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- merci pour le fusil... › vendredi 19 janvier 2018 - 21:43
??? Des données pour prouver ça ?
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- (N°6) › vendredi 19 janvier 2018 - 21:46
C'est bien connu qu'on vivait beaucoup mieux, beaucoup plus libre et de façon beaucoup plus profonde au XIXeme siècle voyons… Back to the basics.
(par contre, je sais pas si je serais capable d'assembler un ordi moi-même ni de produire de l'électricité tout seul pour poster des conneries sur Internet. Merde, il me faut un abonnement SFR aussi. Chié. L'anti-système au potager.)
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- nicola › vendredi 19 janvier 2018 - 21:52
merci pour le fusil, je l’ai lu dans un des derniers numéros de SPS (Sciences & pseudo-sciences). L’article parlait de la France.
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- merci pour le fusil... › vendredi 19 janvier 2018 - 22:05
N°6 : Tu me prêtes de propos qui ne sont pas les miens et interprètes à ta sauce, mais on a l’habitude de tes petites mesquineries.
- Je ne me dis pas anti-système ou même pro, je dis : soit autonome à ton niveau, en ne participant pas au système quand tu peux faire toi-même, car lutter «contre» est improductif.
- Qui te parle du 19ème ? On est en plein dans le 21 ème, je ne suis pas passéiste et ne fantasme pas sur une époque. Je ne dis pas qu'il faut devenir Amish et renier les avancées réelles et positives. Je te parle d’une philosophie de vie, être libre maintenant en t’inspirant de principes essentiels : Pour ne pas subir, maitrise. Et pour subvenir à tes besoins primordiaux (en l'occurrence : manger), soit autonome. Rien de plus. Et à l’époque, les gens vivaient comme ils pouvaient (et voulaient plus ou moins) car justement l’Etat et le capitalisme n’avaient pas encore tout envahis. Et je préfère vivre 50 ans pleinement, comme je l’entends, qu’être un esclave aigris pendant 80. Même si je dois me faire bouffer par un loup ou un ours.
- Discours typique du cynique assisté qui pense que le «progrès» c’est pouvoir taper son petit avis sur internet. Les gens ont fait sans pendant des milliers d’années et ne chouinaient pas. Pareil pour le porno, le chauffage central, les fusées, les gps, le sucre raffiné, les super-marchés… Etonnant, non ?
nicola : Ok, merci, je vais faire des recherches, voire si ça concorde avec d'autres études sur le sujet. Rien sur les additifs cancérigènes en cascade d'aujourd'hui ?
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- boumbastik › vendredi 19 janvier 2018 - 22:34
C'était mieux avant ? C'est mieux maintenant ? Ce sera mieux plus tard ? A part en se basant sur des statistiques globales (niveau de vie, d'éducation, libertés individuelles, égalité, nombre de conflits, etc) je ne vois pas comment on peut répondre à ces questions. Et ces stats ne nous donnent que des chiffres. Pour faire des graphiques, des courbes et des camemberts, c'est très bien, mais pour "ressentir" l'évolution, ben ça marche pas. C'est désincarné.
M'est avis que fondamentalement le noeud de la question est philosophique, existentielle. Est-on satisfait de sa vie ici et maintenant ? Si oui, cool. Si non, que changer ? Soit on se connaît parfaitement et direct on sait quoi faire, soit on tâtonne => back to potager ? devenir zadiste ? jouer dans un groupe de doom ? devenir moine zen ?
Ce genre de questionnement n'est pas propre à l'époque. Le paysan du 19ème siècle devait aussi se poser la question : c'est quoi ma vie ? Traire les vaches, me casser le dos à retourner la terre jusqu'à la mort sans avoir appris à lire ? Je ne pense pas qu'on puisse dire que l'on vit plus (ou moins) intensément aujourd'hui qu'il y a 50 ou 100 ans. A partir du moment où tu te sens profondément "à ta place", quoi que tu fasses (éboueur, geek, joueur de poker, paysan), t'es comme un arbre, costaud. Mais pour être un arbre, faut répondre sans fard et sans fantasmes à cette putain de saloperie de question : bordel de foutredieu de merde mais QUI SUIS-JE VRAIMENT ? Et ce n'est que la 1ère étape. La 2ème, qui fait parfois encore plus mal au cul consiste à s'accepter tel que l'on est, avec sa proportionnelle de médiocrité, de génie et d'ambivalence. A partir de là, on peut commencer développer son tronc.
La loi des séries frappe à nouveau : Yves Sanna le batteur de Johnny période 1985-1993 vient de casser ses baguettes.
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- merci pour le fusil... › vendredi 19 janvier 2018 - 22:42
Tout à fait d'accord, c'est ce dont je parle en substance sur la page d'avant. Le "back to potager" n'est qu'une partie du cheminement, le Tout est plus vaste et peut être inatteignable, mais parait que c'est fait exprès et que ça t'apprend à mourir (et donc à vivre) selon certains. Le sujet de l'identité est primordial, mais si facile à dévoyer pour les âmes indigentes.
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- Klarinetthor › samedi 20 janvier 2018 - 02:20
parle-nous des contrôles d'identité à tes plantes folles!
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- dimegoat › samedi 20 janvier 2018 - 07:10
Faites de l'histoire et restez cool les gars, pfiou
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- dariev stands › samedi 20 janvier 2018 - 13:43
" y'a des trucs sympas dans l'Etat-Providence"
oui ça c'est un peu le noeud du paradoxe, hein ;). Là pour le coup, j'ai pas la réponse, mais je dirai simplement : avant de mordre la main qui nourrit, il vaut mieux effectivement faire un travail sur soi, voire travailler au sens premier à être autonome. Perso, j'en suis à des années-lumières, mais c'est justement pour ça que je respecte les zadistes, ou des gens comme mplf, si il fait vraiment ce qu'il dit. Oui, c'est du basique, ça devrait être anodin, mais on a pas été éduqués comme ça...
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- dimegoat › samedi 20 janvier 2018 - 15:20
Quelqu'un a-t-il un truc intéressant à dire sur Paul Bocuse? il était de droite?
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- dariev stands › samedi 20 janvier 2018 - 15:26
Il torturait les truffes !! spéciste !
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- Wotzenknecht › samedi 20 janvier 2018 - 15:40
Putain Bocuse mon premier employeur ! J'ai fait ses quatre brasseries, ca m'a fait les pieds. Je ne sais pas s'il était de droite mais il avait deux nanas et était bien pote avec Thierry Ehrmann de la Demeure du Chaos.
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- Klarinetthor › samedi 20 janvier 2018 - 16:19
91 ans, chapeau. Bien avant cet age là le foie est gras et le pancreas en compote.
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- Rastignac › dimanche 21 janvier 2018 - 11:10
Je n'ai fait que bouffer dans la brasserie du "sud" près du quartier d'Ainay, et je pense que je n'aurai jamais assez d'argent pour me boire un café dans son vrai resto.
J'aurais pas imaginé qu'il soit pote avec le gars de la demeure du chaos, comme ça...
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- microbe666 › dimanche 21 janvier 2018 - 13:43
Thierry Ehrmann (demeure du chaos) est un homme d’affaires avant tout, non ? Héritier d'un grand industriel de la chimie, après avoir revendu le groupe de son père il se lance dans la télématique sur minitel, il a entre autres monté Artprice.com, société qu'il a introduite en bourse mais qu'il détient toujours majoritairement via sa holding personnelle, le groupe Serveur. Voilà ce qu'on peut lire dans le rapport annuel 2015 de Artprice.com et qui permet de comprendre un peu ce dont il s'agit : https://www.actusnews.com/documents_communiques/ACTUS-0-44945-DocRef2015_online.pdf
Grâce à la collecte des données par son intranet propriétaire relié aux 4500 maisons de ventes et par ses outils économétriques exclusifs, Artprice est en mesure de calculer le rendement d'un investissement effectué en 2000 sur une oeuvre d'Art. Voici le rendement d'un investissement en 2000 sur une oeuvre d'Andy Warhol, Pablo Picasso, Francis Bacon, Gerhard Richter, Mark Rothko, Claude Monet, QI Bashi, Alberto Giacometti, ZHANG Daqian et Jeff Koons. Pour information, ces 10 artistes occupent les 10 premières places du TOP500 Artron du rapport 2014 du Marché de l'Art Mondial, selon le chiffre d'affaires réalisé aux enchères. Andy Warhol +207% En effet, 100 € investis en 2000 sur une oeuvre d'Andy Warhol valent en moyenne 307 € en Février 2015, soit une hausse de 207%. Pablo Picasso +82% En effet, 100 € investis en 2000 sur une oeuvre de Pablo Picasso valent en moyenne 182 € en Février 2015, soit une hausse de 82%. Francis Bacon +698% En effet, 100 € investis en 2000 sur une oeuvre de Francis Bacon valent en moyenne 798 € en Février 2015, soit une hausse de 698%. Gerhard Richter +421% 65 En effet, 100 € investis en 2000 sur une oeuvre de Gehrard Richter valent en moyenne 521 € en Février 2015, soit une hausse de 421%. Mark Rothko +386% En effet, 100 € investis en 2000 sur une oeuvre de Mark Rothko valent en moyenne 486 € en Octobre 2013, soit une hausse de 386%. Claude Monet +145% En effet, 100 € investis en 2000 sur une oeuvre de Claude Monet valent en moyenne 245 € en Février 2015, soit une hausse de 145%. QI Baishi +731% En effet, 100 € investis en 2000 sur une oeuvre de QI Baishi valent en moyenne 831 € en Février 2015, soit une hausse de 731%. Albert Giacometti +288% En effet, 100 € investis en 2000 sur une oeuvre d'Alberto Giacometti valent en moyenne 388 € en Février 2015, soit une hausse de 288%. Zhang Daqian +184% En effet, 100 € investis en 2000 sur une oeuvre de Zhang Daqian valent en moyenne 284 € en Février 2015, soit une hausse de 184%. Jeff Koons -26% En effet, 100 € investis en 2000 sur une oeuvre de Jeff Koons valent en moyenne 74 € en Février 2015, soit une baisse de 26%.
Cette opération "vérité" a fait l'objet de nouveaux débats d'où il ressort que les principaux détracteurs ne supportent pas l'idée que des profanes du Marché de l'Art puissent acquérir une telle information qui était jusqu'alors réservée aux grands initiés du Marché de l'Art.
Cet impact sans précèdent dans l'histoire d'Artprice en terme de volumétrie de données confirme que l'économie disruptive brise en un temps extrêmement court, des vieux circuits où l'information asymétrique a permis à un système bien organisé de vendre ou d'acheter avec des coefficients indécents qui n'ont plus aucune justification économique au 21 ème siècle. A présent, en quelques secondes, un acheteur ou un vendeur, sur son smartphone, sa phablette, sa tablette ou son PC peut visionner la cote graphique d'un artiste, le nombre d'oeuvres vendues par an, son chiffre d'affaires annuel, son taux d'invendus, la répartition géographique et précise de ses ventes par pays, la répartition de ses oeuvres par segments de prix et/ou par disciplines ainsi que différentes options avancées. De même, en trois clics, le non-initié peut comparer en courbes deux artistes entre eux, vérifier la performance d'un artiste par rapport à l'Artprice Global Index (indice général du marché de l'art par Artprice, faisant autorité dans le milieu depuis 18 ans).
Un autre extrait du même rapport : ""Le Marché de l'Art a faim", explique Thierry Ehrmann. "Nous sommes passés de 500.000 collectionneurs dans l'après-guerre à près de 70 millions de +consommateurs d'art+, d'amateurs et de collectionneurs dans le monde entier", dit-il."
Y'a un côté entreprise familiale aussi puisqu'il embauche sa femme, ses fils Sydney et Kurt, tout comme Bocuse a fait une place au chaud à ses enfants (dont un restau Bocuse pour son fils dans un parc Disney, qque chose comme ça). Il serait aussi polygame. http://www.serveur.com/articlepress...