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Les films que vous avez vu

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Raven › lundi 20 juin 2022 - 20:53
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La bande originale est sublime, oui, une des toutes meilleures de Howard Shore sans... Hésitation.

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GrahamBondSwing › lundi 20 juin 2022 - 23:33

Avec un peu de retard, j'ai enfin vu Le dernier duel de Ridley Scott, et j'ai forcément pensé au désaccord filmique entre Raven et Tamerlan il y a quelques mois... Comme si les deux n'avaient pas vu le même film, ce qui est cocasse si on considère la construction du film qui se base justement sur une vision/interprétation/ressenti différent, d'un certain nombres d'évènements, selon le personnage. Ce que j'en retiens c'est qu'on a un joli concentré de ce que le cinéma essaye de faire avec ce fameux mouvement MeToo : l'intégrer comme thème, avec plus ou moins de subtilité, plus ou moins de maladresse... Car la vision finale est-elle complètement maîtrisée ? Est-ce-le résultat sans concession d'un vieux Ridley en contrôle total de son art ou plutôt une vision composite à partir d'un scénario écrit à plusieurs mains (dont les acteurs eux-même Matt et Ben), du savoir-faire du réalisateur, du grain de sel des acteurs et d'un peu de hasard ? Clairement, du côté de Ridley, l'important c'est de chiader la reconstitution comme jamais, et d'apporter un maximum de réalisme à une histoire qui, ça tombe bien, est inspirée de faits réels. Et même s'il n'avait aucune chance de rentabiliser un budget de 100 millions de dollars pour un film qui est avant tout un drame psychologique, il démérite pas du tout... Il nous laisse comme ça à méditer sur l'histoire de cette pauvre nana qui a le courage de ne pas se laisser faire et sur cette scène d'action finale maousse costaud, gavée à bloc de testostérone, comme le spectateur lambda, que je suis, sais apprécier après quelques longueurs dont je me serai bien passé. Le mâle blanc auquel on ne demande plus son âge, sait faire ce qu'il a toujours fait, il sait aussi écouter les madames qui en ont marre de fermer leur gueule (il essaye tout du moins)... Bref tout le monde est content, à part les studios qui ont perdus quelques millions sur ce coup-là (avec quelques scènes ensoleillées peut-être que...).

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GrahamBondSwing › lundi 4 juillet 2022 - 22:54

Black Phone de Scott Derrickson

titre de l'image

Actuellement en salles, un genre de Survival/Slasher qui m'a bien plu. D'après ce que j'ai lu, le réalisateur nous offre une variation sur un de ses précédents films du même genre Sinister (que je n'ai pas vu). L'action se passe quelquepart dans le Colorado, manifestement dans les 70's, la météo est identique à celle du film de Denis Villeneuve Prisoners, le criminel sadique est joué par Ethan Hawke, suffisamment masqué et maquillé pour être confondu avec Joachim Phoenix, mais en moins cher. Les victimes sont des collégiens et c'est un des gros points fort du film : comment résister aux émotions provoquées par les aventures vécues par des garçons et des filles qui ont cet âge où tout commence à se mettre en place, où tu réalises que l'enfance ne va pas durer toute la vie, qu'il y a une place à trouver, des choses à vivre, que tu as le choix mais que certains seront plus difficiles que d'autres et que tu auras à te trimballer ton bagage toute la vie... Et les questions existentielles... yzont vraiment assurés les parents ? Le bordel avec les filles, le bordel avec les garçons... et dieux dans tout ça, si c'était des conneries ?

Désolé, je deviens sentimental alors qu'il était question d'un film d'horreur, mais bon j'étais tellement de bonne humeur après la toile que j'ai envie de la classer à moitié dans les feel-good movies. Il y a quand même quelques petits Jump Scare mais très justement dosés comme les éléments surnaturels du films : pas de surenchère inutile, donc peut-être un peu décevant pour un vrai amateur du genre, mais au poil pour un spectateur comme moi. C'est l'humanité qui transpire du film qui en fait tout le charme, une humanité parfois très dure avec une violence incroyable des gamins entre eux (déjà vu des bastons à l'époque du collège, mais jamais avec autant de sang), cette scène où le personnage féminin principal se fait battre à coup de ceinturon par son père est aussi un must de mise en scène évitant les clichés.

Alors, j'ai recherché un peu les musiques utilisées dans le film (en dehors de l'OST composé par Mark Korven) et j'ai trouvé plein de playlists compléments bidons sur Spotify qui n'ont que peu de rapports avec le film... c'est quand même bizarre ? J'ai quand même retrouvé les morceaux qu'on entend ici : Soundtracki. Il y a donc, entre autres, "On the Run" de Pink Floyd, superbement utilisé.

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kama › jeudi 7 juillet 2022 - 11:21

titre de l'image J'ai passé un chouette moment. Ca fleure autant avec la serie Z que le ciné contemplatif coréen (ca vient de taiwan mais bref). Super créatif dans certaines scènes gore, tant dans la violence que le cul (le coup de l'oeil perso ca m'a tué.). Ca faisait un moment que j'avais pas passé un si bon moment sur un film d'horreur (depuis Invisible Man). Meme si ca n'invente rien mais c'est vraiment super frais et ca se prend pas au sérieux, partfait pour cette cannicule.

Message édité le 07-07-2022 à 11:22 par kama

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Aladdin_Sane › dimanche 24 juillet 2022 - 22:54

Oui, The Sadness, c'est l'adaptation du comics de Garth Ennis "Crossed". Vu il y a quelques jours, c'est moins trash que la BD mais bien extrème quand même.

Pour ma part, je viens de voir Signs and Wonders de Jonathan Nossiter (2000). Une histoire d'adultère qui vire au drame fantastique avec un final qui fait un peu penser à celui de Don't look back. Belle découverte d'un réalisateur trop rare.

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kama › dimanche 31 juillet 2022 - 07:32

ça m'a pas sauté azux yeux pour Crosssed, mais mainant que tu le dis, c'est la meme thématique. Apres bon, faut le dire vite...

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No background › lundi 1 août 2022 - 12:00

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Hayao Miyazaki - Le château de Cagliostro (1979). Premier film long format de Miyazaki. Le film a eu quelques démêlés avec l'utilisation du nom "Lupin" pour le personnage principal (Lupin III, petit-fils d'Arsène), il n'est ainsi sorti dans les grandes salles en France qu'en 2019. Mais il est vraiment excellent, la patte Miyazaki est déjà présente. Si la suite de sa carrière sera plus accès sur l'écologie, ici il est aussi question d'économie et de politique (en particulier du pouvoir des banquiers internationaux... euh pardon, des fabricants de fausse monnaie).

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(N°6) › lundi 1 août 2022 - 12:31
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Ahhhh, je l'ai justement visionné pour la première fois il n'y a pas longtemps, je confirme toute son excellence. Ayant été biberonné à "Edgar de la Cambriole" (on n'a pas les droits !!) sans bien sûr avoir la moindre idée de qui était derrière (tout comme la géniale série Sherlock Holmes d'ailleurs), c'était d'autant plus intéressant à voir aujourd'hui avec le recul et tout sa filmographie derrière.

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Rastignac › lundi 1 août 2022 - 13:04
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Génial le Sherlock Holmes. Se revoit sans peine après toutes ces années.

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No background › lundi 1 août 2022 - 13:22

Mes fils aiment beaucoup Sherlock Holmes, ça n'a pas vieilli effectivement (en ce moment ils regardent Les mystérieuses cités d'or, on va éviter Jayce et les conquérants de la lumière par contre haha).

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Rastignac › lundi 1 août 2022 - 14:28
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Bonne idée, Jayce c’est Pat’Patrouille mais en vieux!

Faudrait que je me refasse les galaxy express et Albator par contre. J’y pense et puis j’oublie.

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dimegoat › lundi 1 août 2022 - 18:41
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Dans les vieilleries que je montre aux enfants, Les cités d'or et Sherlock (en VO c'est fendard), bien sûr, mais ne pas sous-estimer Inspecteur gadget. Étonnamment drôle after all these yearz

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(N°6) › lundi 1 août 2022 - 19:41
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Inspecteur Gadget je les regardait en boucle. Je suis sûr que je connais tous les épisodes par coeur. C'est drôle d'apprendre bien plus tard que l'inspiration principale c'était Peter Sellers en Inspecteur Clouseau (d'où la moustache dans le pilote, Gadget aux sports d'hiver), et que le Dr. Gang c'était Ernst Stavro Blofeld en fait.

Les cités d'or, raaaaah, quelle merveille. Ça a super bien vieilli aussi.

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GrahamBondSwing › mardi 2 août 2022 - 23:19

titre de l'image

La nuit du 12 (Dominik Moll)

J'avoue ne pas avoir trop suivi la filmo de Dominik Moll après la claque d'Harry alias Sergy Lopez. Les critiques en demi-teinte des efforts suivants ont sapé ma motivation, j'ai fait l'impasse et comme dit le proverbe : Loin des yeux, loin du coeur... Il était temps de voir si y avait moyen d'avoir une demi-molle avec ce polar "réaliste mais pas que".

Je reste un peu sur ma faim et je vais en dire un mot sans spoiler : un policier, faut surtout pas l'éventer. Allons-y de manière un peu bebête, les qualités d'abord : un parti pris scénaristique audacieux, un talent pour flirter avec les situations étranges prêtes à déraper vers du fantastique mais juste pour se faire peur, un goût pour les personnages principaux qui jouent un peu faux mais ça leur donne un charme (Bastien Bouillon sorte de croisement entre Damon Albarn et Dan Aurbach...Laurent Lucas dans Harry, c'était déjà particulier). On passe aux mauvais points ? Le manque de rythme global (endémique on pourrait dire), une guest-star sous-utilisée (Anouk Grinberg), le fond qui fini par écraser un peu tout le film et un parti pris scénaristique audacieux mais bon, on a payé sa place quand même bordel !

On peut quand même dire, que le thème principal du film c'est la violence faîte aux femmes et j'ai cru un moment que ça allait être traité subtilement... "à l'ancienne", en montrant, et sans forcément les explications qui vont avec... Ben là, c'est tout le contraire et moi ça m'a gêné car on a l'impression de patauger par moment au point que la narration s'en trouve pénalisée. Enfin, la petite jeune qui se pointe vers la fin du film pour représenter "la relève", c'est le parfait cliché-faute-de-goût.En résumé, on est dans la tradition du polar français nocturne un peu bavard (L627, Police, Le petit lieutenant, une nuit) et un peu mou et un peu triste mais qui se regarde quand même.

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(N°6) › jeudi 4 août 2022 - 14:38
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@Graham : la référence à des films que j'aime beaucoup (L627, toujours inégalé dans le genre, Le petit lieutenant, une référence moderne de drame bien sec, Une nuit, qui est un polar nocturne bien classe) pourrait presque me donner envie et puis je me rappelle que c'est un film de Dominik Moll. Déjà j'avais trouvé "Harry" hyper surrévalué, agaçant dans son côté "Tu le sens bien mon gros HitchCOCK ?" (et puis Sergi Lopez j'ai jamais trop compris l'engouement), mais alors ensuite y avait ce Lemmings informe dont je ne me rappelle de strictement rien sinon de l'ennui, Le moine qui est une adaptation totalement foireuse du fameux roman gothique, et récemment j'avais donné sa chance à Seule les bêtes (parce que je regarde tout et n'importe quoi du moment qu'il y a Laure Calamy dedans), qui est un gloubiboulga pouet pouet qui se croit beaucoup plus malin qui ne l'est, mais bon y a Laure Calamy dedans donc ça se regarde. Tout ça pour dire que Moll, c'est un peu un zéro pointé en terme de filmo pour moi, le type porte le meilleur nom de réal avec Stéphane Brizé (je vous explique la vanne ou pas ?)

Mais sinon tiens en terme de polar nocturne français, j'ai vu y a pas longtemps Médecin de nuit de Elie Wajeman, avec Vincent Macaigne dans un rôle beaucoup plus sur la retenue que d'habitude (je l'aime bien mais il a tendance à toujours faire un peu le même numéro), amoureux de Sara Giraudeau (mais qui ne le serait pas ?) et pris dans une sale histoire. Très old-school dans son traitement, unité de temps/unité de lieu (les rues de Paris dans laquelle se déplace un médecin de nuit, pendant une nuit, classico). J'ai un faible pour ce genre de polar nocturne un peu contemplatif, surtout dans les rues de Paris, la nuit.

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GrahamBondSwing › jeudi 4 août 2022 - 23:25

@N°6, les références filmiques c'est uniquement pour catégoriser... comme je note régulièrement les films que j'ai vus sur Allociné (une lubie récente), je peux être plus précis pour donner une échelle d'appréciation :

L.627 : 4/5

Une nuit : 3,5/5 (un petit bijou visuellement, on est d'accord)

Le petit lieutenant : 3/5 (pas plus ? pas plus)

La nuit du 12 : 2,5/5 (avis mitigé donc)

Police : 1,5/5 (je parle bien du Pialat de 1985 : quelques scènes cultes isolées dans un océan de mise en scène en roue libre)

Pas contre, on ne va s'entendre sur Harry... : 4,5/5 (eh oui !).

Pas mieux sur Macaigne : le mec arrive avec son style bien à lui et c'est un peu normal qu'on aille le cherche pour ça. Ca doit être dans La loi de la jungle où je l'ai vu la première fois. D'autres sont plus doués pour se renouveler, c'est certain.

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(N°6) › vendredi 5 août 2022 - 11:43
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@Graham : ah oui, sympa La loi de la jungle. C'est drôle parce que j'avais découvert à la fois Calamy et Macaigne dans Un monde sans femme en 2011, gros coup de coeur. Disons que Macaigne il a plus un emploi (c'est pas une critique en soi d'ailleurs), mais globalement j'aime beaucoup ce type.

Et en parlant de Calamy, j'ai aussi visionné ça récemment.

titre de l'image

Une femme du monde - Cécile Ducrocq (2020)

Un portrait de femme, prostituée depuis 20 ans (la scène où elle annonce son métier à son nouveau banquier est parfaite), qui galère avec son grand ado de fils (l'acteur est très bien, mais le perso est un peu dessiné à gros trait, avec des changements d'humeurs un peu too much qui arrangent quand même un peu trop le scénar, mais par contre l'interprétation en tant que telle est au poil, et j'ai horreur des ados). Pour trouver de quoi l'inscrire dans une école de cuisine un peu smart, elle doit travailler plus pour gagner plus, sauf que bon, en France c'est pas trop possible (pénalisation du client qui pénalise les TDS, histoire de toujours taper sur les mêmes dans le fond) donc elle va dans un sex-center en Allemagne pour faire du biff. C'est pas du tout racoleur ni sordide mais ça montre juste assez pour démontrer que comme disait Tonton George "les sous, croyez-pas qu'elles les volent". Calamy est excellente (comme toujours un peu, quelque soit l'emploi) et malgré quelques facilités de scénar ici et là (la résolution tombe un peu du chapeau), c'est un beau portrait, bien ancré dans le social mais sans faire du Dardenne non plus. Assez humble dans son approche, ce qui fait pas de mal.

Message édité le 05-08-2022 à 11:44 par (N°6)

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saïmone › dimanche 7 août 2022 - 10:55
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J'ai voulu rattraper mon retard question horror / Gérardmer ces derniers temps, mais donc, entre le Cronenberg totalement raté, le Ego grotesque (donc sympathique) mais vraiment "amateur", le Men avec la formidable infirmière de la saison 4 de Fargo (pire saison au passage) et sa montée en puissance, sa mise en scène superbe et son traitement sonore parfois génial parfois raté (difficile de ne pas rire avec l'écho du tunnel), mais qui reste assez bateau au final (le final body horror aurait pu être génial s'il n'avait pas été autant sur la retenue), récoltant la note de 4/6, on est quand même loin de Possessor ou Saint Maud. Teddy se veut une variation Dumont sur le loup Garou, et malgré un acteur formidable, peine à trouver ses idées (4/6 pour le final assez marrant quand même).

Bon, reste quand même l'excellent The Innocents, très Morse avec des pouvoirs, très beau. J'appréhende de me faire Inunaki et la nuée..

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Scissor Man › dimanche 7 août 2022 - 14:20

"on est quand même loin de Possessor ou Saint Maud”

Pour une fois que je suis d'accord avec Saïmone. Pareil pour the Innocents, excellent !!!

Message édité le 07-08-2022 à 14:22 par scissor man

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saïmone › mardi 9 août 2022 - 10:53
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J'ai regardé Prey, sur un malentendu. Merde, c'était super cool