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Les films que vous avez vu

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Rastignac › jeudi 9 juillet 2020 - 22:41
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l'année du dragon, je l'ai reçu à chaque fois comme un monsieur sylvestre qui veut niquer la gueule à tous ces... c'est bourrin, pas fin, et ça a mal a vieilli ici, en direct, depuis cognacq jay

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GrahamBondSwing › jeudi 9 juillet 2020 - 22:55

Super polar, en effet. Je plussoie aussi (avec un peu de retard) pour le film "Morse" signalé par Vigilante : on pourrait penser tomber sur un truc chiant et pas du tout, les acteurs sont craquants, il y a un vrai scénario et l'arrière-fond symbolique est si riche qu'on se surprend à méditer tard dans la nuit...

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GrahamBondSwing › jeudi 9 juillet 2020 - 23:04

Tiens dans les polars, j'ai vu Internal Affairs (Affaires Privées) de Mike Figgis (1990) et il y a quelques scènes bien tendues comme je les aime avec Andy Garcia et son style sobre et efficace et Richard Gere, excellent dans son personnage mi-DonJuan/mi-ordure...

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(N°6) › jeudi 9 juillet 2020 - 23:14
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L'année du Dragon c'est moins raciste que Midnight Express mais autant que Black Rain. Mais bon comme on dit maintenant, "c'était une autre époque". A part ça le film fait son office de polar 80's, pour sûr. Avec sa dose de génance quand même.

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Raven › vendredi 10 juillet 2020 - 02:44
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Hé ben ce soir c'était pas des noiches, c'était des méchants mexicains, des dangereux des pas drôles, sans respect pour la vie et les sentiments humains, qui pratiquent la traite des putes droguées, et qui font des grosses cicatrices sur ta joue avec ton propre gros couteau de vieux gringo rigolo de vétéran ricain, quand tu crois que tu peux débarquer de l'autre côté de la frontière chez nous les vrais violents du cartel, pour faire le sérieux avec ton gros couteau, comme si tu traversais pépouze cette ptite bourgade montagneuse avec son shériff un peu contrariant et ses deux trois péquenauds zélés comme en 1980. Bolossage en règle d'un homme dur et même meurtrier mais au cœur bon, au moment où ils osent, les salauds, les inconscients, les... provencaux, l'apostropher d'un - j'ose à peine l'écrire... : "Juanito Rambo".

Tout ça se passe entre deux images d'Épinal du vieux John Rambo dans son ranch loin de tout voisin (car Rambo peut faire péter des grenades inopinément, ou un tube des Doors à fond de radio K7). Une propriété peinarde, à un détail près : Rambo a creusé des tunnels partout, car le rambinus retraitus est un mammifère fouisseur et craintif depuis la jungle et l'Afghanistan. Et quand ça commence à s'assombrir dans le ciel de la musique du film, les choses deviennent plus sombres dans le cœur du vieil homme au visage en pâte à modeler, ses yeux s'assombrissent eux aussi et sa vengeance couve déjà avant même que le drame n'arrive, comme une malédiction shaman nourrie au napalm et au shrapnel : les méchants mexicains sont très méchants, ils putifient brutalement et sans transition (hors GHB) la nièce de Rambo, fille vierge et innocente, qui sera scarifiée, sacrifiée, souillée, et plus encore... Les mecs veulent mourir dans la souffrance, mais ils le savent pas. They ask for it. Et papy Stallone a de quoi soigner les cas difficiles, ne manque que le compteur de morts de Hot Shots dans un coin de l'écran.

Prenons une des séquences soignées de ce dernier métrage de la saga. En guise de tâtonnement de terrain préalable à la connaissance de l'ennemi, Rambo fait un trou sous l'épaule du premier rabatteur qu'il croise. Puis lui sort la clavicule de ce trou avec ses gros doigts dégueulasses, pour la tourner comme un scoubidou. Tout ça en lui enfonçant son gros couteau dans la cuisse. Fracture ouverte = film sérieux. J'ai été intrigué (triggé?) par le scénario dès cet instant. Et j'ai suivi, en dépit de la tronche en Play-Doh trop malaxé de ce cher vieux Sylvester (même sa marionnette des Guignols est plus charnelle), en dépit de la guerre-maison expédiée à l'arrache comme un jeu vidéo de merde à la Call of Dutyfree, du côté Rambo-Kickback infusé au Taken et au Sicario (et au Maman j'ai raté l'avion) et flash-filmé par un réalisateur tâcheron et speedé, qui compacte en téléfilm le gore du quatrième Rambo, qui avait plus de mâche, de viande, de chocopépites explosives, enfin là on voit pas trop les boyaux et les têtes explosées et la chair en souffrance comme dans la Passion du Christ Ensanglanté, mais on devine, comme dans un clip trop rapide et tellement fiévreux qu'il glisse comme une suée.

C'est pas le meilleur des Rambo c'est sûr. Et le plan final en mode sous-sous-Eastwood a failli me faire mourir de rire. Finalement la seule famille de Rambo, c'est son gros couteau.

Et puis d'un autre côté, même si je me moque, faut reconnaître que c'est plus captivant qu'un Woody Allen.

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(N°6) › vendredi 10 juillet 2020 - 03:00
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La dernière phrase de troll !

Autant je suis fan de Rocky et même le 4 j'y trouve mon compte quelque part, sans parler de l'excellent Rocky Balboa (bon après on va se calmer sur le retour de la revanche de la franchise du fils de machin-chose), j'ai jamais accroché à Rambo, même le premier je retiens que son "C'était pas ma guerre colonel".

Les franchises ont quand même clairement flingué ce qu'il restait de créativité à Hollywood. Ils ont plus un pet d'idée.

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Raven › vendredi 10 juillet 2020 - 03:19
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L'un ne va pas sans l'autre, c'est une sorte d'intrication quantique stallonienne. Rambo est comme le double maudit de Rocky, celui qui est voué à générer de la viande froide pendant que l'autre frappe dedans pour s'élever.

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vigilante › vendredi 10 juillet 2020 - 04:45

Merci Raven. J'hésitais à l'acheter, je le sentais pas. Au moins comme ça c'est plié.


@Grahambondswing : content que ça t'ai plu. Le roman d'origine LAISSE MOI ENTRER de John Ajvide Lindqvist est un peu plus brut car le mec est un vrai pédophile de base, incapable de soulager ses pulsions, et Eli est un castrat (la relation avec Oskar est du coup next level...c'est plus la même dimension émotionnelle du coup, même si elle reste innocente). Dans le film ils n'ont pas osé. La fin est super ouverte oui, cet amour est beau sur l'instant, à cet âge on aime pour toujours mais si c'est vrai...jusqu'à ce qu'Oskar devienne logiquement comme le mec du début j'imagine ?...brrr
Hormis la séquence cheapos avec l'attaque des chats ce film d'horreur est un sans faute, la rencontre de différentes solitudes brillamment mise en images avec une poésie toute nordique.

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vigilante › samedi 11 juillet 2020 - 13:00

Cette discussion dans la crypte m'a assoiffé. Le bon moment pour ressortir celui ci tiens. J'ai toujours eu un faible pour ce film d'aventures un peu bancal.

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Rastignac › samedi 11 juillet 2020 - 13:38
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Ici :

Me suis rematé la ballade d'Anakin et Padme, alias les trois premiers épisodes que j'avais conchiés à leur sortie : trop d'images de synthèse, trop compliqué, ou j'étais trop pas dedans...

À la revoyure, comme j'ai snobbé la période disney et que j'aime beaucoup les épisodes sortis dans les années 70/80, je me suis rendu compte quand même que j'avais missé le point comme disent les franglais. Malgré toute cette débauche de pouet pouet piou piou dans l'espace et d'images de synthèse, le fait que je me sois habitué à cela après quelques décennies de gavage n'enlève pas la putain de charge émotionnelle de cette histoire toute bête mais qui brasse bien profond, finalement. OK, il a utilisé des recettes millénaires (initiation, enfance, parricide, fratricide, complots par les dieux, amouors impossibles, que sais-je), mais déjà : 1_ le gars qui joue Anakin jeune est vraiment bon. Pour qui a déjà bossé avec des adolescents relous, ça sera limpide : le mec se fout de la gueule du monde mais souffre (et de manière exponentielle). Le Messie complètement névrosé qui finit par péter un énorme plomb, ça j'aime 2_Natalie Portman c'est un chou 3_les véritables fan services qui font du bien, au pinacle : le crépuscule sur Tatooine avec le Williams qui balance la sauce, je suis sans doute corruptible mais moi ça me fend le coeur, notamment à la toute fin du 3... potentiel lacrymogène (ou alors je suis trop sensible aussi)

Enfin, même quand McGregor cabotine, ça me fait marrer, t'as vraiment cette sensation de voir un vrai Maître d'arts martiaux toujours souple et tranquille, j'aime Obiwan, voilà.

Et finalement, j'ai un peu du mal à trouver du mal à dire sur cette série. Et finalement aussi, c'est beau de voir Lucas niquer son ordre du Jedi en les montrant comme des vieux ramassis de conservateurs pas capables de comprendre quoi que ce soit à la tournure du monde. Cette explosion de prétendues capacités des experts au service de la Cité, ça fait tourner la tête, et ça donne envie de donner les pleins pouvoirs à la première grande gueule. OK, c'est un peu du Platon / Aristote pour les nuls, mais je trouve que c'est bien, quand même, de rappeler quelques fondamentaux de l'histoire des sociétés humaines.

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Raven › samedi 11 juillet 2020 - 13:48
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Le premier film du mec qui a fait Midsommar. Moins Opeth, plus Korn (rien que la gamine difforme qui coupe une tête de pigeon, c'est une pochette de Korn à elle seule). Bon en fait on dirait qu'il a une fascination pour le deuil brutal et les gadgets esthétiques qui servent un peu à rien mais ont de la gueule - ici les maisons miniatures. A la fois ambiancé de ouf guedin-supradark (même jusqu'aux clichés les plus éculés du genre maison hantée du style fantôme qui rampe au plafond à l'arrière-plan... mais qui marchent ici, le final est assez terrible d'ailleurs) et très bancal et même un peu foireux/grotesque, avec trop de trucs qui rendent le truc artificiellement compliqué ; on a parlé de Friedkin voire Polanski, mais il tient autant de Shyamalan à dire vrai. Toni Colette (qui jouait déjà dans Sixième "je vois des morts partout" Sens) permet au truc de tenir, de le rendre presque à elle seule crédible même, avec ses expressions faciales incroyables, ses airs de Shelley Duvall en pas gnan-gnan, et parce que c'est une super actrice à laquelle j'ai toujours bien accroché, même si je l'ai découverte avec le pénible Muriel (de mémoire un genre de croisement entre Bridget Jones et Mamma Mia, écrit par les Deschiens).

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(N°6) › samedi 11 juillet 2020 - 14:04
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Dans le genre "nausée" : Frankenstein - Kenneth Brannagh (1994)

Ou plus exactement "Mary Shelley's Frankenstein" pour surfer sur la vague du "Bram Stoker's Dracula" de Coppola (qui produit le bouzin). Genre on va être fidèle au roman. Et c'est vrai que c'est beaucoup plus fidèle que les images grotesque véhiculées par le monstre de la Hammer avec ses boulons dans les tympans et ses chateaux diaboliques, le roman de Shelley étant surtout une longue méditation romantique et morbide à base d'étalage d'état d'âmes sur fond de paysages grandioses. Bon alors oui c'est plus fidèle, même si il faut quand même faire des raccourcis. C'est moins glauque dans l'ensemble, le roman est bien pire dans la tristesse et les déchirements de l'âme (du monstre comme de Frankenstein). De Niro s'en sort avec les honneurs malgré son maquillage de fête foraine. Helena Bonham Carter aussi, surtout à la fin quand le scénar trahit le roman dans une dérive ma foi assez joliment trouvée (Frankenstein veux faire revenir à la vie Elisabeth tuée par le monstre), comme quoi ce n'est pas la prime à la fidélité non plus et les trahisons sont parfois fort bienvenue. Sauf que... c'est un film de Kenneth Brannagh. Avec Kenneth Brannagh. Je sais bien qu'il faut pas l'accuser d'être particulièrement subtil, mais la franchement plus pompier tu meurs. La caméra est en permanence à faire des cercles autour des perso (Lelouch, sort de ce corps !), la musique hyper opératique et lourdingue ne s'interrompt pour ainsi dire jamais pendant deux plombes (à part les scènes dans les bois quand le monstre se réfugie dans l'étable jouxtant la maison de la petite famille, là on renoue un peu avec l'ambiance feutrée et tragique de l'histoire), et puis c'est hystérique, ça crie, ça hurle, ça pleure, c'est grand-guignol et ça perd tout le mystère du roman (les apparitions du monstres par exemple, bien trop franc du collier). Donc voilà, plus fidèle que les films précédents sans aucun doute, mais mis en scène avec le cul. Le cul de Kenneth Brannagh, c'est important de le rappeler.

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Raven › samedi 11 juillet 2020 - 14:11
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J'ai du mal avec Brannagh l'acteur, trop d'anglitude précieuse, mais son remake du Limier (Sleuth) qui fait jouer à Michael Caine son rival dans l'original, m'avait agréablement surpris.

Frankenstein le maquillage de Bob m'avait traumatisé gamin, et de la revision j'ai un souvenir assez "Elephant man" de comment sa créature est présentée. Après ça oui, ça a très mal vieilli et ça devait déjà être bien croûtesque à la base. C'est pas le Dracula de Coppola quoi.

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vigilante › samedi 11 juillet 2020 - 15:28

Ah , tu vois, pour Hérédité, ça fait partie de ces trucs qui sortent du lot parmi des productions actuelles médiocres, mais y a pas de quoi avoir des hémorroïdes, c'est PASSABLE comme tout ce qui sort depuis des années an horreur. On aimerait être surpris quoi, merde. Moi j'ai vu mon petit frère jouer à Resident Evil VII, ça m'a fait le même effet.

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born to gulo › samedi 11 juillet 2020 - 15:29

Ah Frankenstein je l'avais vu à une nuit du Max Linder avec je sais plus quoi, Entretien avec un Vampire et un autre truc du style et en effet : seul souvenir que j'ai gardé, c'est un peu le Biouman des Inconnus, "arrête les zooms là, j'ai envie de gerber".

Putain, la caméra arrête pas de tourner ? T'es gentil ! Elle fait des descentes en piqué sur les personnages toutes les deux minutes, oui ! on dirait une scène finale de Star Wars. Failli vomir.

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(N°6) › samedi 11 juillet 2020 - 15:54
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Bah oui la créature est en effet très Elephant Man, il n'est pas mauvais par essence, c'est le fait d'être rejeté et haït juste à cause de son apparence qui le pousse à se venger de son créateur qui de plus l'a abandonné immédiatement après l'avoir créé. Y a de quoi faire un vrai beau mélo (le roman est plus déprimant que terrifiant)...

Euh ouais j'y ai été vite fait, mais c'est vrai que la caméra elle est fixée sur tous les manèges de la fête foraine, y compris de grand huit. Et la musique suit... putain la musique.

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(N°6) › lundi 13 juillet 2020 - 11:17
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Dans la série "c'est le meilleur film de X depuis (insérerez votre film préféré de X)" : Once Upon a Time in Hollywood - Quentin Tarantino (2019)

Donc c'est le meilleur film de Tarantino depuis Jackie Brown. Et même sans avoir à chopper la moitié, le tiers ou même un dixième des références incessantes qui passent sur l'écran. Déclaration d'amour au Hollywood des sixtes, période mythifiée mais du point de vue de beautiful losers, compte de fée horrifique où Quentin, attention, je vais spoiler de ouf, se permet de changer le cours des évènements tragique qui ont marqué la fin de l'utopie hippie (qui puait un peu des pieds quand même). Je l'avais absolument pas vu venir d'ailleurs, suivant une histoire plutôt invertébrée faite de divagations et de scènes aussi diverses que mémorables. Sérieusement, l'arrivée de Cliff, Brat Pitt buriné et couturé en bad-ass laidback (mais au passé plus que trouble...) au ranch de la Manson Family va rester parmi les grandes scènes Tarantinesque, une ambiance de film d'horreur où tout la tension (atmosphère vraiment glauque avec cette bande de hippies dépenaillés) finit par se résoudre comme finira le film, avec une explosion de violence plutôt inattendue. La scène où DiCaprio finit par donner une grande performance (après s'être vautré dans la scène précédente), aussi, où Tarantino ne fait pas le malin du tout et laisse l'émotion envahir l'écran, émotion sur le mode minimal, sans triomphalisme. Ou la façon dont il redonne à Sharon Tate une présence toute solaire grâce à Margot Robbie (qui retrouve presque DiCaprio sans le croiser, elle qui était sa femme dans le Loup de Wall-Street), dans le cinéma où elle se cache pour entendre le public rire à ses exploits sur l'écran, chouette scène.

A cette empathie sans pathos pour ses personnages, Tarantino oppose la jubilation régressive de voir la bande de Manson se faire littéralement exploser la gueule, la violence est toujours assez complaisante mais c'est toujours une violence de pulp, de série B, de film d'horreur grotesque et comique (le slow burn du clébard aux ordres, installé tout au long du film, procure un des meilleurs moments du film, en tout cas des plus connement jubilatoire). Y a ce mauvais esprit aussi qui fait que Tarantino châtie bien ceux qu'il adorent, Bruce Lee en tête. Et puis on pourrait presque pousser le bouchon en disant que finalement, aussi horrible les hippies de Manson soient-ils, ils sont tombés sur encore plus dangereux : Hollywood.

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Raven › lundi 13 juillet 2020 - 13:21
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La scène au ranch avec le vieux papa Dern est terrible. Ambiance épouvante ouaip, suspense à l'ancienne.

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vigilante › lundi 13 juillet 2020 - 17:43

Quelle classe quand même cette Margot Robbie. Je l'ai vue jouer que dans 2 films de finance, mais allo quoi

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(N°6) › lundi 13 juillet 2020 - 18:04
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Je ne peux que te conseiller l'excellent "Moi, Tonya" où elle incarne Tonya Harding, anti-héroïne white trash et mal-aimée du patinage artistique. Pas un biopic comme les autres du tout. C'est grinçant, très drôle et ça lui redonne de la complexité au delà du rôle de "méchante" que les médias lui ont attribué (à cause entre autre d'une haine de classe et d'un certain sexisme). Ouais, cette Robbie est assez fabuleuse.