Les films que vous avez vu

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(N°6) › jeudi 1 novembre 2018 - 14:54

Ah ah, ça donne un nouveau sens à l'expression "to cut to the chase".

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(N°6) › jeudi 1 novembre 2018 - 15:01

The Ballad of Cable Hogue - Sam Peckinpah (1970)

Peckinpah qui revisite le mythe du western. Y a tout, des salauds à la pute au grand coeur, y a du slapstick et de la mélancolie, du desert et des oasis. Y a Jason Robards qui est inoubliable d'humanité bourrue (c'était le Cheyenne, le compère de Bronson dans Il était une fois dans l'Ouest) et Stella Stevens dont il est impossible de ne pas tomber amoureux, et David Warner en révérend obsédé et beau parleur, fantastique à chacune de ses apparitions. Bon allez, c'est tout bonnement un immense classique quoi, on ne voudrait jamais quitter ces trois-là.

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Procrastin › samedi 3 novembre 2018 - 21:09

A prayer before dawn Adapté de la vie d'un boxeur blanc en taule en Thaïlande. Putain de film, éprouvant et bien fait. (Saïmone si tu passe par là et si c'est pas déjÀ passé par tes globes oculaires, ça devrait te parler) bande annonce

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saïmone › dimanche 4 novembre 2018 - 21:06

J'avais vu passer le nom, je test ça !

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mangetout › mardi 6 novembre 2018 - 13:00

Je ne sais pas si ça intéresse grand monde ici mais est-ce que quelqu'un à vu le "Bohemian rhapsody" ? Je vais le voir ce soir...

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(N°6) › mardi 6 novembre 2018 - 13:12

De source sûre, c'est très propret. Ce qui n'est pas étonnant pour un "biopic autorisé".

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mangetout › mardi 6 novembre 2018 - 13:58

Ok, ouais je m'y attendais un peu, après la provoc pour la provoc et le coté Closer/Paparazzi sur les frasques des uns et des autres c'est carrément pas mon truc, donc à voir !

Sinon je suis entièrement d'accord avec le ressenti de Raven sur First Man (pas sur Interstellar, revu récemment et que je trouve toujours aussi classe si on ne le prend pas comme un modèle voulant concurrencer 2001 ou Solaris qui sont un peu "Hors-classe") ce film est d'une puissance assez bluffante, froid, sombre et tendu du début époustouflant jusqu'à la fin tout en souffrances contenues. Ryan Gosling est très bon dans le rôle de Neil Armstrong, un genre de performance cold-wave, on le dirait échappé d'un concert de Kraftwerk en 1977 !

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Procrastin › dimanche 11 novembre 2018 - 01:32

Le disciple de Kirill Serebrennikov

Sujet de base interessant, la crise de foi d'un ado qui trouve un moyen d'exercer sa domination sur son entourage par son zélotisme.

Le film se sabote progressivement par volonté de dénonciation et vire à la caricature, probablement la raison de sa récompense par les zélites culturelles. Dommage, il y a de beaux moments dedans (et aussi du Laibach).

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dariev stands › lundi 12 novembre 2018 - 15:10

N'allez pas voir Bohemian Rhapsody. Faites le pour moi.

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Rastignac › lundi 12 novembre 2018 - 15:33

J'ai juste vu la bande annonce et j'ai fait une jaunisse.

Mr Robot chante le hard rock, pouah. Avec la punchline de merde sur les 6 minutes au pieu et les six minutes du morceau éponyme. Repouah.

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Aladdin_Sane › lundi 12 novembre 2018 - 15:43

T'inquiètes, je le fais pour moi surtout (ne pas aller voir Bohemian Rhapsody)

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dimegoat › mardi 13 novembre 2018 - 17:07

Et puis ce n'est pas comme si nous étions sans images et représentations de Freddy Mercury.

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mangetout › jeudi 15 novembre 2018 - 09:10

KURSK réalisé par Thomas Vinterberg

Par le réalisateur de Festen, heureusement ici on n'est pas en "Dogme95" qui certes allait très bien à Festen vu le sujet traité, le film est quasiment aussi froid que la base de la flotte russe du nord du K-141 (plus précisément Vidiaïevo, le Typhoon fictif du film "A la poursuite d'Octobre rouge" appareille de celle proche de Poliarny).
Le scénario se base sur la version "officielle", faisant l'impasse sur les deux sous-marins d'attaque américains qui naviguaient dans les parages du Koursk au moment de son naufrage mais on s'en fout un peu, on ne saura jamais le fin mot de l'affaire...
Léa Seydoux est très agréable à regarder et plutôt convaincante en femme de sous-marinier de la valeureuse "Voïenno-Morskoï Flot" en totale décrépitude à l'époque des faits...

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mangetout › mardi 20 novembre 2018 - 09:15

Sale temps à l'hôtel El Royale réalisé par Drew Goddard

Gros délire choral un peu "à la manière de" Pulp fiction, les dialogues décalés en moins.
Une peinture de l'Amérique de la fin des années 60 où paranoïa, individualisme exacerbé, délires mystiques et transgressions obligatoires forment un cocktail détonant et décadent, avec Chris Hemsworth dans une sorte de Charles Manson histrionique, Jeff Bridges en faux prêtre et vrai braqueur souffrant d'atteinte neuro...

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bubble › mardi 20 novembre 2018 - 16:49

La Ballade de Buster Scruggs

Très bon film d'anthologie. Scénettes de western fantasmé. Décalé mais teinté de drame existentiel. Super bien filmé. Un très bon cru des frères Cohen.

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Klarinetthor › mardi 20 novembre 2018 - 16:58

Cool, on va bientot le regarder... Bohemian rhapsody, des retours sinon?

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Raven › mercredi 21 novembre 2018 - 02:21

Si tu veux j'ai le retour d'un collègue : "c'était génial, à la sortie j'ai acheté la B.O."

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born to gulo › mercredi 21 novembre 2018 - 10:15

"Dommage que ce soit un peu lourdingue sur le côté pédé du perso".

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dariev stands › mercredi 21 novembre 2018 - 11:25

Perso, j'ai hâte qu'ils fassent la suite (idée de titre originale : "The Show Must Go On") pour qu'on voie comment il se remet avec la blonde et qu'elle lui fait des tartes au cerises pour qu'il guérisse plus vite du SIDA-des-gays, tandis qu'il devient juge de X-Factor (après avoir fait un duo avec George Michael à Disneyland) et décide d'annoncer publiquement que le vrai Héros de cette vie, c'est quand même Brian May. Et que Mike Myers finit par lui dire : "Je suis ton père, non, tu n'es pas vraiment un Paki, les spectateurs s'en doutaient petit canaillou".

Bon, envoyez celui sur Johnny maintenant. (non, j'irai pas le voir, celui-là, ouf)

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Procrastin › mercredi 21 novembre 2018 - 15:07

Le cinema de Dumont ne laisse pas indifferent. Personellement étant completement acquis à sa démarche générale et ayant pour le bonhomme une grande sympathie autant dans la forme (je l'ai vu mettre une fessée idéologique à un arriviste/opportuniste de l'art contemporain sans avoir l'air d'y toucher, c'était...bandant.) que dans le fond de sa démarche (réveiller un mythe dans et sur le peuple et le terroir, et sans sombrer dans la démagogie et la bétise ideologique actuelle, avec une recherche du beau et du fantastique dans le réel concret).

Jeanette est donc, comme souvent chez lui, un film sur le fil du rasoir, oscillant entre le malaise et la profondeur. Adaptation d'un bouquin de Péguy sur la jeunesse de Jeanne d'Arc (que je ne lirais très probablement jamais), il nous assène des réflexions mystiques au premier abord naïves mais avec une résonnance actuelle. Tout le film se déroule sur les côtes du nord ouest français, avec des plans magnifiques et minimaux digne des peintures flamandes qui sont si chère à son coeur. Les acteurs non professionnel (bien que l'oncle joue aussi dans la saison 2 du petit quinquin- euh coincoin) se voient donc affublés du rude rôle de chanteur (ben oui, c'est une comédie musicale) avec le soutien non négligeable d'un certain Igorrr. La fragilité du truc est parfois rude pour les oreilles mais renforce l'impact du film. A noter que les acteurs ont composé eux même toute les mélodies de leur texte.

Me voilà donc une fois de plus conquis. Un sacré ovni cinématographique.