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Les films que vous avez vu
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- saïmone › samedi 8 septembre 2018 - 12:28
Pas un film, un docu. "Dead Zachary".
Une force similaire aux docus à double réalité, façon "The Jinx", "Catfish" ou même "The Staircase" voir "Making a Murderer".
Hyper fort, assez éprouvant (la mise en scène relou n'aide pas), dans une démarche assez "neuve" et vraiment émouvante. Foncez.
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- Nerval › lundi 10 septembre 2018 - 15:06
Ça fait longtemps que je n'ai pas commenté sur un film mais je viens de voir The Shape of Water dans l'avion.
C'est une blague? Oscar pour cette bouse? Faut dire que Del Toro, à part ses trouvailles visuelles, j'ai toujours trouvé ça mauvais. Le labyrinthe de Pan par exemple, très encensé: caricatural au possible (les gentils sont gentils, les méchants très méchants), sentiments bon marché et clichés, écriture pataude.
Mais celui là c'est le summum. Dès les premières minutes j'ai trouvé ça horrible. On sent qu'il voulait en faire du Amélie Poulain. Et tout est cliché et vide. Et cette romance avec le poisson... Mon dieu... Il n'a malheureusement pas osé nous proposer une petite levrette poisson-humaine pour aller au bout de son truc...
Si c'est ça le meilleur d'Hollywood, je comprend mieux pourquoi je ne vais plus au cinéma depuis des mois.
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- saïmone › lundi 10 septembre 2018 - 16:08
J'ai tenu 20 min sur ce film
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- Raven › mardi 11 septembre 2018 - 12:29
De Toro je peux plus supporter (à part Pacific Rim le bon gros blockbuster régressif assumé avec kaiju)... et ce The shape of water dont j'avais pas entendu parler a l'air d'être une sacrée merde en effet - le pompage d'Amélie Poulain est évident dans le teaser et ça donne pas envie de chez pas envie...ces couleurs vert-de-gris pseudo-Caro, la musique retro supra-cliché, ces looks de Deschiens... ça a l'air immonde... c'est tellement gros et con qu'il y a dix ans ça aurait pu être un des génériques bidon concoctés par Ben Stiller au début de Tropic Thunder !
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- Nerval › mardi 11 septembre 2018 - 13:44
Ouais j'aurais du lâcher après 20 minutes...
Mais ouais Raven tu as tout juste, c'est exactement cela. Peut-être le pire film oscarisé de l'histoire (en tout cas de tous ceux que j'ai vu).
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- bubble › mardi 11 septembre 2018 - 19:28
La forme de l’eau de boudin ... ouai .. plagiat sur plagiat contre plagiat .. insupportable...
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- (N°6) › mardi 11 septembre 2018 - 19:46
A part Hellman (et Hellman 2 sans doute mais je m'en souviens pas) que j'avais beaucoup aimé, j'ai jamais rien vu de Del Toro. Ca m'a jamais fait envie...
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- A.Z.O.T › mercredi 12 septembre 2018 - 13:01
Bien d'accord avec la forme de l'eau, ça m'avait fait l'impression de mater la cité des enfants perdus en version édulcorée. Assez dommage (et en effet l'oscar du meilleur film est assez incompréhensible (y avait quand même phantom thread, Dunkerque ou get out en face).
Sinon en ce moment y a le rendez vous de la rentrée au forum des images avec L'étrange Festival , j'ai déjà pu me faire quelques séances et comme d'hab y a du très lourd. En rapide
The isolation of 1/880000 & Adventure of Denchu-Kozo, soit deux court-métrages de Sogo Ishii et Shinya Tsukamoto (qui présente son dernier The killing en parallèle). Le premier n'avait pas grand intérêt (un étudiant japonais qui galère à avoir son université, n'arrive pas à bosser et finit par péter un câble). Tandis que le deuxième est vraiment trippant à voir, un garçon avec un poteau dans le dos est envoyé dans le futur pour se battre contre des vampires qui ont masqué le soleil avec leurs Adam-bombes. Y a plein d'idées qui vont se retrouver plus tard dans Tetsuo (les séquences en stop-motion accélérées, la caméra qui bouge dans tous les sens, le pénis rotatif), sans que ça fasse brouillon. Très cool.
Fender l'indien de Robert Cordier, film qui avait apparemment été interdit pendant 40 ans, reprojeté cette année, sorte de film "expérimental" sur New York au début des années 70, c'était très verbeux, avec des séquences interminables et pas grand chose pour se raccrocher, assez pénible à regarder.
Meurs, monstre meurs d'Alejandro Fadel, film chilien, où l'on suit un réserviste (chilien je crois) confronté à une série de meurtres inexpliquées, où toutes sont des femmes décapitées. Il vit également une relation compliquée avec une femme dont le mari a des visions d'un monstre. Ce film avait une atmosphère complètement cotonneuse et étrange, à la David lynch pourrait-on dire avec facilité, avec ce fil conducteur du monstre qui part d'une présence sonore à une réalité complète assez saugrenue (les dernières scènes de la fin, je ne spoile pas mais il fallait oser).
Mandy de Panos Cosmos (le réal de beyond the black rainbow), avec Nicolas Cage le bien nommé, qui joue un bûcheron vivant pépouze avec sa copine métallise dans la forêt jusqu'à ce qu'une secte d'évangélistes défoncés au LSD viennent faire irruption pour s'emparer de la dite copine à l'aide de bikers satanistes. S'en suit un bon vieux schéma de revenge movie avec Nicolas Cage joufflu qui va tous les allumer un par un. Super jouissif, le film mixe les atmosphères hallucinés d'un suspiria sous LSD (ça sature à mort et les couleurs sont toujours TRES présentes) et à du B-Movie assumée (avec bataille de tronçonneuse et séance de Castagne). Apparemment ça ne sortira pas en salles en France, donc pour vous donner une idée c'est par là : https://www.youtube.com/watch?v=rI0...
La suite ce sera The killing de tsukamoto, le dernier Lars von trier avec Matt Dillon, le film polonais de clôture et peut être liverleaf. SI vous voyez des trucs qui ont l'air bien le programme est là : http://www.etrangefestival.com/2018...
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- Scissor Man › mercredi 12 septembre 2018 - 13:41
Oui ! C'est bien l'étrange festival mais faut bien se renseigner sur la programmation, le pire côtoie le meilleur. On me recommande “Coincoin et les Z’inhumains”, de Bruno Dumont avant sa diffusion sur Arte, Le Lars Von tries dont tu parles, The House That Jack Built, “Amalia”, d’Omar Rodriguez-Lopez (oui oui ! The Mars Volta !), “L’Heure de la sortie”, de Sébastien Marnier, le réalisateur d'“Irréprochable“, “Diamantino“, “The Allins“ (celui-là doit être frappadingue comme GG), la rediffusion d'une perle noire et rouge : La Saignée de Claude Mulot, “Kafou” de Bruno Mourral, “Utoya, 22 Juillet“ risque de marquer les esprits (sur le massacre d’Anders Breivik), "I Feel Good“ de Benoît Delépine et Gustave Kervern.
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- A.Z.O.T › jeudi 13 septembre 2018 - 15:14
Merci des recommandations ! J'avoue que j'essaie d'éviter les films qui vont sortir au cinéma français pour éviter les doublons (carte UGC oblige). Du coup je vais attendre pour le kervern - délépine, idem pour le gaspar noé et l'heure de la sortie. Je note les autres. Sinon depuis il y a eu
Violence Voyager d'Ujicha, film d'animation fait avec des figurines peintes sur du papier et animées à la main. 2 gamins veulent aller voir leur ami de l'autre côté de la montagne et tombent sur un parc d'attraction géré par un mec un peu louche, qui cache en fait un labo de création d'hybrides à tête de TV. Ce truc était un vrai viol de cerveau, on a l'impression de suivre une histoire que se raconte un gamin en jouant avec ses legos avec des twists sortis de nulle part et des scènes gores gratuites. Le tout fait avec des bouts de papier. C'est le deuxième du réalisateur, le premier étant apparemment dans le même genre. https://www.youtube.com/watch?v=u3L...
Killing de Shinya Tetsuo Tsukamoto, soit le dernier en date du bonhomme qui faisait sa première européenne à l'étrange. Film de samuraï donc, où on suit un samuraï ronin, avec une tête de gendre idéal, qui aide de braves paysans avec leur champ, s'entraînant avec le fils et lançant des regards éperdus à la fille. Soudain déboule Sawamura (Tsukamoto), un samuraï voulant rallier le shogun pour aller se battre. Un film avec un brin plus de moyens que le dernier que j'avais vu de lui (kotoko), mais pas temps faut pas déconner. La relation entre les deux samuraïs est intéressante (avec le perso de l'homme frustré cher à Tsukamoto), mais pas mal de pathos. Pas super convaincu.
Perfect d'Eddie Alcazar, avec Flying Lotus à la musique et Soderberg à la prod. Film choisi au pif, les visuels rappelaient Ex Machina de loin et le mec était comparé à Shane Caruth sur le descriptif, grosse purge esthétisante mêlant plein d'effets visuels différents (du visuel cheapos 80, à des plans ultra stylisés en noir et blanc) avec par dessus une voix off débitant des poncifs sur la vie, la mort, l'intériorité, la vérité, où tu perds le fil au bout de la deuxième phrase (comme dans les très mauvais moment de Terrence Mallick).
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- (N°6) › jeudi 13 septembre 2018 - 15:33
Rien sur Robert - Pascal Bonitzer (1999)
Règle d'or : ne jamais défoncer un film sans l'avoir vu.
Revu le deuxième film de l'excellent Bonitzer avec deux scènes assez culte, l'humiliation publique brutale de Luchini, critique en déroute, par Piccoli, qui se pose là comme la meilleure du genre depuis la fameuse scène ignoble de Jean Yann dans Que la bête meure. Et puis bien sûr celle-là, qui est rentrée dans les annales (ouaf ouaf ouaf). Y a des dialogues vraiment terribles, Luchini au top parce que son contrôle du réal, Kiberlain génialement insupportable, Valentina Cervi à croquer mais borderline, tout ceci est délicieusement grinçant, bien qu'un chouia froid peut-être.
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- dimegoat › dimanche 16 septembre 2018 - 08:48
Hommage au Klarinettiste et à GoD en général avec Ostatnia rodzina (2016 - Matuszy?ski). Visionné en streaming basse qualité VOSTitalien, afin de rajouter une couche de bizarre à ce "documentaire refilmé" de la vie de Beksinski.
Comme dans tous les biopics, on enfile les décennies sauf qu'ici il ne se passe rien, pour ainsi dire. On navigue dans l'atmosphère étrange de l'appartement du peintre, faite de calme, de tendresse, de vie et de mort, le tout entrecoupé d'irruptions du fiston qui a tout pour être heureux mais pas stable.
Cela dit, au final, on peut aussi bien regarder les multiples vidéos filmées par le peintre, obsédé de photographie, d'enregistrement sonore et vidéo, disponsibles sur Youtube...
Un drôle de type, ce Beksinski.
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- (N°6) › samedi 22 septembre 2018 - 10:54
Betrayed - Costa-Gavras (1988)
Appelé "La main droite du diable" (ça parait nawak, mais en fait c'est en rapport avec la chanson qui clôt le film), voilà un thriller bien glaçant, une plongée dans l'amérique des suprémacistes blancs ricains, donc foutrement d'actualité aujourd'hui (la conclusion, très pessimiste, est horriblement pertinente). Debra Winger, agent du FBI infiltrée dans une communauté rurale, de celles où on aime à écouter les sermons à base de "nous sommes les descendants du peuple de Moïse", tombe amoureuse de l'homme qu'elle est censée surveiller, en qui elle ne voit qu'un gentil veuf père de famille, vétéran du vietnam sans histoire. Elle déchante vite alors qu'il l'emmène à une partie de chasse… à l'homme. Au nègre (y a pas d'autres mots, on est totalement dans le refrain de "Redneck" de Randy Newman) plus exactement, dans une scène absolument terrifiante (quand même, il sait filmer le Costa), traumatisante. C'est que ce suprémaciste amoureux tiens à se montrer tel qu'il est à la femme qu'il aime, dans un mouvement d'honnêteté assez désarmante (mais bien outillé en guns). A partir de là, c'est le combo répulsion/culpabilité pour Winger, qui par ailleurs se sont totalement utilisée par sa hiérarchie qui se contrefout des dommages collatéraux tant que l'enquète n'est pas menée à bien. Alors on va faire du camping avec le KKK (scène dingue, on se croirait dans un Center Park de néo-nazis, avec cours de survivalisme pour les enfants, j'ai même cherché Vargounet dans les figurants), on parle des "youpins" et de leur "police de nègres" autour des (croix de) feu de bois, youkaïddi youkkaïda, heili, heilo.
Autre scène terrible quand ces mots sortent de la bouche des adorables bambins, à briser le coeur de la pauvre Winger, et du spectateur… Mais Costa-Gavras ne se contente pas de montrer l'ignominie, dans une scène particulièrement juste, un vieux confie à Winger les raisons pour lesquelles il se trouve là, bien qu'il ait "un bon coeur" et qu'il n'aime pas "voir les gens souffrir". L'électorat de Trump dans toute sa misère. Expliquer n'est pas excuser. C'est particulièrement bien mené jusqu'au bout, avec un sens du thriller classique que Gavras maitrise tranquillou, Tom Berenger est parfait en abominable raciste amoureux (tiens, ça rappelle un peu l'excellent "Chez nous" de Belvaux de ce point de vue), on tremble pour Winger pris entre le marteau et l'enclume, avec une force de caractère et une lucidité qui en fait un peu l'héritière de ces héros des films à suspense politiques des seventies.
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- Dun23 › samedi 22 septembre 2018 - 11:30
Pas vu ce film depuis des lustres mais il m'avait laissé un sacré souvenir, oui.
Chez nous est bien aussi, avec le facho amoureux qui porte un nom pas franchement gaulois (Stéphane Stankowiak) et qui souligne encore un peu plus l'absurdité de l'idéologie.
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- (N°6) › samedi 22 septembre 2018 - 12:18
Ca m'avait frappé à l'époque, mais le vrai coup de génie du film de Belvaux c'est la perversité du casting : Dequenne (la Rosetta des Dardenne), Dussolier (le type le plus gentil du cinéma français) et Marivin (la ch'tite copine de Dany Boon). C'est brillant.
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- (N°6) › dimanche 23 septembre 2018 - 13:25
Dans la série "Miami Bass" : Spring Breakers - Harmony Korine (2012)
A l'époque j'avais à peu près trouvé ça sans le moindre intérêt, et il m'était resté juste la performance complètement jetée de James Franco en gangsta rappeur plus Miami Bass tu meurs, avec dentier en or et accent southern à t'y accrocher ton G-string. Comme quoi, un truc peut te passer au-dessus (la hype de l'époque peut-être qui te brouille l'écoute ?). A la revoyure, c'est très bien, ça joue complètement de l'imagerie vulgos du Spring Break (c'est bien un truc de puritain ça, la déglingue alcool/sexe mais strictement concentré dans un espace-temps délimité et voulu comme tel avant de revenir à ta gentille petite vie de tous les jours), avec grand renfort de dubstep dégueux (merci Skrillex), mais le film prend vite un tournant plus surréaliste, avec la rencontre des quatre donzelles avec le sus-dit Alien, James Franco en roue libre. Y a presque un aspect conte (fluo), alors que le groupe se disloque peu à peu au fur et à mesure des pérégrinations, jusqu'à se resserrer sur un noyau menage à trois pour un final vraiment onirique (d'ailleurs tout à l'air de se passer un peu dans le coton, dès la séquence de braquage aperçu uniquement de la bagnole qui roule le long du restau, très belle idée). Moins que long clip musical (le reproche facile) ça fait une sorte de flux de conscience, avec une narration fracturée de partout, des flashback/forward constants, une composition de l'image très recherchée avec toutes ces couleurs vives, et une certaine insouciance/mélancolie dans les scènes nocturnes entre amies qui tranche avec le vernis bling-bling-beauf. Bon, et des boobs et du booty à gogo évidemment, ça racollle quand même sec aussi (sans tomber dans le vrai film de vieux dégueulasse à la Larry Clarck, ancien compère de Korine). Franco qui gueule "Look at all my sssssshit !" en brandissant deux sulfateuses reste un grand moment de nawak. Bon, et puis le caméo totalement improbable du catcheur Jeff Jarrett en prêcheur au début, c'est la cerise sur le gateau fluorescent.
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- (N°6) › lundi 24 septembre 2018 - 12:07
Dans la série "90's as fuck" : Jade - William Friedkin
Jamais vu cet erzatz de Basic Instinct, signé du même scénariste, celui-là aussi de Showgirls mais également de Betrayed évoqué plus tôt, ayant bossé avec Gavras avant de devenir "Monsieur polar erotique" dans les 90's (il a aussi pondu celui du gros nanard Sliver, c'est dire si le mec était en perdition). Ben c'est pas fameux fameux, même si Linda Fiorentino fait plutôt un bon boulot en terme de Demi Moore light (mais qui joue beaucoup mieux). Y a pas tant de cul que ça d'ailleurs, et c'est plutôt plus gore et crado que le classique du hollandais volant (ouais, cliché). Les mâles (David Caruso en tête) sont pas hyper charismatiques, la fin est carrément pas terrible. Reste quoi ? Une putain de scène de poursuite en bagnole (Friedkin est le meilleur pour ça, y a pas de doute) qui une fois passée la séquence bondissante sur les collines de Frisco s'immobilise au milieu du défilé du jour le l'An chinois (super idée), puis monte en tension près des entrepots du port (super final). Et puis quelques séquences bien branlées comme le suspens final, plutôt tiré du cinéma d'horreur ou l'apparition courte mais mémorable dans quelques scènes du mannequin Angie Everheart, qui devrait regarder avant de traverser la rue.
Bref, un petit Friedkin, un petit polar plus ou moins érotique comme c'était devenu la mode cette époque, mais pas complètement dégueulasse non plus (bon, la BO de James Horner est bien laxative par contre). Le gars fera bien pire, puis bien mieux ensuite.
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- A.Z.O.T › mardi 25 septembre 2018 - 15:06
Suite et fin de l'etrange festival , dernier jour avec The House that Jack Built , soit le retour de ce bon Lars depuis Nymphomaniac. On suit Jack, soit Matt Dillon, incroyable dans le rôle, tueur en série atteint de TOC, qui nous raconte sa vie à travers 5 incidents. Le ton de la narration est un peu le même que dans Nymphomaniac, on suit les itinéraires de Jack via une conversation, permettant de faire des parallèles improbables (comme la scène de drague comparé à la pêche dans Nymphomaniac) et de transformer l'horreur des scènes (il va très loin) en ressort comique. Pour moi, c'était plus réussi que son dernier, malgré quelques moments longs et hors sujet (comme la fin, ou le passage où il s'auto-cite)
The man with the magic box de Bodo Kox (ce nom sérieux...), film de SF polonais par des polonais pour des polonais, où l'on suit un balayeur (en fait un voyageur dans le temps) qui bosse dans une entreprise avec une directrice de communication fan de son corps et un collègue bedonnant fan de rubik cube. Sur le papier ca pouvait le faire, dans les faits c'était un bloubiboulga de plans digérés (ils recyclent plein de plans d'autres films, dont le plan final de Fight Club...) de dialogues aberrants, de sempiternels plans d'escalier et de costumes improbables (comme des mecs en tenue de plongée...)
Ca donne l'idée
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- (N°6) › mercredi 26 septembre 2018 - 01:42
Dans la série "Mais pourquoi je regarde cette bouse ?" : K.O. - Fabrice Gobert
Alors Laurent Lafitte est un gros con. On a bien compris. Sans aucun doute possible. D'ailleurs le monde de la télé c'est déguelasse avec des requins et tout. C'est pas du tout asséné mais un peu quand même. Et un jour Laurent Lafitte tombe dans le coma et quand il se réveille, il reconnait plus sa vie dis-donc, tout a changé. La dernière fois que j'ai vu un scénario de ce niveau, c'était dans un épisode double de G.I. Joe, le dessin animé. J'avais 13 ans, j'avais trouvé ça trop super et mystérieux. C'est con que le scénar du film soit moins bon que l'épisode de G.I. Joe. Une fois la partie "trop mystérieuse" enclenchée, ça va vite devenir chiant, très chiant, puis relou, puis ridicule (putain, le Fight Club franchouille qui déclenche des envies irrépressibles d'avance rapide). Et alors quand ça tourne au récit d'apprentissage pompé sur "Un jour sans fin" mais sans le charme ni l'humour, avec des réoccurences trop troublantes à la Mullhol... pardon faut pas déconner, à la "Vanilla Sky" (autre grosse bouse bien fumante "trop mystérieuse"), c'est d'autant plus naze quand tombe l'explication. Sans déconner ? Whaouuuuuuu. Quelle imagination de ouf mon gars. Trop fort.... Voilà un idée super inédite, dis-donc. On voit que c'est le même qui avait pondu "Simon Werner a disparu", où sa mise en scène chichiteuse à souhait (qui a vachement empiré depuis d'ailleurs, pas un plan qui ne transpire pas le SENS et l'ESTHETISME) pompait plus sur GVS, qui se terminait déjà par un "et c'est tout ?". Le mec a aussi fait une série qui doit être bien chiante puisque c'est Mogwai qui en a fait la BO. Bref, j'aimerais bien revoir ce double épisode de G.I. Joe moi...
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- dimegoat › mercredi 26 septembre 2018 - 08:18
Ah ah, la cartouche sur Mogwai