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Les films que vous avez vu

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(N°6) › dimanche 17 juin 2018 - 12:13
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Anecdote superfétatoire, j'avais vu ce film pour la première fois dans le cadre d'une formation de montage, c'était l'exercice pour valider le bousin : visionnage du film et création d'une bande annonce d'une minute dans la foulée (d'après un fichier vidéo bien dégueulasse), me souviens plus combien de temps on avait mais c'était assez court (1h30 ?). C'était marrant de revoir le film dans de bonnes conditions après l'avoir décortiqué dans tous les sens à l'époque. J'ai retrouvé mon fichier dans mes archives, les premières 15 secondes sont foireuses (ah, ce plan de coupe de merde), mais la suite est pas si mal...

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(N°6) › lundi 18 juin 2018 - 01:15
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Dans la série : revoir ses films-doudou : JF partagerait appartement (Single White Female en VO), de Barbet Schroeder.

Un de ceux vu à l'adolescence en VF et dont je connais tous les plans, tous les dialogues (en VF). Vu et revu et rerevu. Et revu encore, et bordel ça me saute encore plus aux yeux à quel point la mise en scène est magistrale. L'utilisation des lumières, des cadres, mais bordel, c'est peut-être le plus beau film de Schroeder. Fantastique thriller féminin (bien avant que ça ne devienne un gimmick obligatoire), un peu sensuel (avant Basic Instinct donc avant la mode), un peu Hitchcokien (mais sans jouer de la référence comme ce grosbill de De Palma). Bridget Fonda (la mémorable "surfer girl" de Jackie Brown) est sublime, sophistiquée, fragile mais pas aussi vulnérable qu'on pourrait le croire. Et c'est là que j'avais découvert la géniale Jennifer Jason Leigh, toujours une de mes actrices préférées 25 ans plus tard, en co-loc super sympa/pas très nette/un peu flippante. Les hommes y sont réduits à la portion congrue (et pas dans les meilleurs emplois, rétrospectivement ce film à des décennies d'avance de ce point de vue), c'est vraiment un film de femme comme son titre l'indique, qui fait monter l'inquiétude et le malaise petit à petit jusqu'à un climax mémorable (les talons aiguille, c'est sexy mais pas que...). Fabuleux thriller 90's as fuck (on y entend même Enigma dans une scène de club un peu hors-sol !). Schroeder est vraiment un cinéaste unique, difficile de voir que c'est le même qui a fait un film SM avec Depardieu, le portrait d'Amin Dada, un des premiers film en HD (tourné en Colombie qui plus est) et More avec la BO de Pink Floyd. J'adore ce type.

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Aladdin_Sane › lundi 18 juin 2018 - 14:11

De Barbet Schroeder, j'avais bien aimé aussi l'Enjeu (Michael Keaton vs Andy Garcia) et Calculs Meurtriers (la confrontation entre Sandra "ceci est mon meilleur rôle" Bullock, Ryan "Beau gosse" Gosling et Michael "regard de chien battu" Pitt)

Sinon, j'ai enfin vu la ferme des animaux, le dessin animé de 54 ce week-end

Orwell, quel visionnaire cet homme !

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Procrastin › lundi 18 juin 2018 - 16:18

The Grandmaster de Wong Kar Wai

La palme du film le plus nul et chiant que j'ai jamais vu : si on dégage tout les effets saccades ralentis etc il ferait probablement 45 minutes. Musique clichée/saccade/ralenti s'approche du porte manteau,zoom, il pleut au ralenti dehors, la main s approche du porte manteau, filtre accentuation... Punaise, l'impression de regarder un film en mode renderer sur Adobe Première. Warf par le mec de 2046 ça fait mal au cul.

Sinon revu le dernier Dupontel (Au revoir là haut), c' est probablement son chef d'oeuvre. Grain de l'image magnifique, jeu d'acteur formidable, émouvant, burlesque et profond.

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saïmone › lundi 18 juin 2018 - 16:57
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En même temps The Grandmaster c'est à peine un film, c'est un cri d'amour à la danse et la chorégraphie, à l'esthétique de la chine des années 30. Y'a pas de scénario, c'est un essai, quasi. Et 2046 est son film le plus mauvais (nananère !) (ah non j'avais oublié My Blueberry Nights !!!)

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(N°6) › lundi 18 juin 2018 - 17:07
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C'est marrant, j'ai adoré Wong Kar Wai à une époque (In the Mood for Love, comme tout le monde, mais pas seulement), mais je suis pas sûr que j'aurai envie de revoir un de ses films aujourd'hui. Je suis pas sûr que j'aimerais ça à nouveau. Y a les amours qui durent toujours et ceux qui passent, en cinéma comme dans la vie...

@Alladin : je plussoie. En tant que fan de Sandra Bullock (c'est pas toujours facile en société), Calculs meurtrier c'est la carte à jouer pour prouver que si si, elle a aussi fait des bons films (mais bon, Bullock c'est un peu la Bourvil américaine, il faut qu'elle fasse un rôle sérieux pour qu'on la considère, alors que c'est une actrice de comédie excellente mais qui a enquillé plein de trucs pas terrible)

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(N°6) › mercredi 20 juin 2018 - 13:01
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Dans la série "Vous avez aimé Panic at Needle Park, vous aimerez :" Mad Love in New York (soit, Heaven Knows What en VO, parce qu'en France, on traduit pas les titres, on les change tout en gardant l'anglais…) de Ben & Josh Safdie.

Soit l'histoire de Harley, 20 ans et quelques, droguée, SDF et amoureuse d'un douchebag, junkie également, joué par Caleb Landry Jones, sorte de Philip Seymour Hoffmam beaugosse (et tellement bien dans le rôle que Lynch le prend pour jouer le gros connard junkie qui sort avec la fille de Shelly dans Twin Peaks). Cherchez pas l'histoire, c'est pas le principal, on suit le quotidien de cette fille jouée par Arielle Holmes (dont c'est en fait l'histoire vraie) dont les journées consistent à se faire emmerder par son connard de petit ami, se démmerder pour trouver de l'argent pour se faire des fix et parfois aller écouter du Burzum dans des cafés internet (Filosofem en fond d'écran sur son portable, c'est pas gutsien ça ?). Très documentaire (et pour cause), jamais complaisant malgré des scènes de piqures bien graphiques, un petit côté onirique parfois, avec une esthétique mais pas esthétisant (influence de Gus Van Sant peut-être, Larry Clark aussi mais sans la vision idéaliste du premier ni le regard de vieux pervers du second), sans glamouriser (?) la vie des junkies (les gens ont des rougeurs, des boutons, comme tout le monde). Ca bouge, ca plane (faut dire que la musique de Tomita participe à l'effet hallucinatoire, y a aussi du Ariel Pink). Ca négocie, beaucoup, pour tout, c'est obsédé par les transactions en fait, prix d'une certaine liberté. C'est dur quand même, parfois très dur, mais ça ne porte pas de jugement. Bref, c'est le meilleur film sur la vie des drogués depuis Needle Park. (Pour les amateurs et mon chouca, y a Necro qui joue un petit rôle)

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WZX › vendredi 22 juin 2018 - 19:41



La Révolution silencieuse, Lars Kraume

J'ai fait un saut au ciné, après avoir remarqué les quelques lignes de Klarinetthor un peu plus haut. Très fort, ce film en effet ! Pas tant sur l'engagement des jeunes, encore que c'est intéressant de suivre toute cette phase de découverte, de questionnements, suite à un acte pas vraiment muri. Plutôt sur les méthodes sordides des forces répressives, prêtes à tout pour mater la moindre once de contestation. Fin étonnante que ce happy end pour une histoire vraie.



Et aussi Mélodie pour un meurtre, Harold Becker

Sur les bons conseils de M6 (N°6). Un régal, et un casting au top !

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A.Z.O.T › vendredi 22 juin 2018 - 21:07

Seconds de Frankenheimer (dit l'homme dont tu connais le nom sans connaître les films)


Soit un banquier banal dans sa vie banale, soudainement contacté par un ami qu'il croyait mort pour lui apprendre l'existence d'une entreprise qui peut le réincarner en un homme nouveau. Dès les premiers plans de train et leur cadrage malaisant (dont certains ont certainement inspiré gears of war (marcuuuuus)) l'ambiance du film est posée, on se laisse porter dans cet espèce de climat absurde et nauséeux (ca rappelle pas mal l'ambiance du procès d'ailleurs)). Plutôt cool en somme.

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(N°6) › lundi 25 juin 2018 - 01:15
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Le mystère von Bülow (Reversal of Fortune) - Barbet Schroeder

Le mondain Carl von Bülow, Jeremy Irons raide et ambigu à souhait, a-t-il empoisonné sa femme Sunny, Glen Close, formidable en addict dramatique hyperriche, avec des injections d'insuline, la plongeant dans un coma sans retour ? Faut-il défendre un type même si on le pense coupable, ou du moins détestable ? Et voilà, encore un grand film de Schroeder, avec un casting génial, Ron Silver joue le professeur de droit juif qui va réunir une équipe pour gagner l'appel en la faveur de von Bülow, coupable peut-être un peu trop facile mais qui n'a pas grand chose pour lui par ailleurs. La haute société frigide, la morale, la justice, le droit. C'est fou comme un peu faire un film profond, qui pose des questions importantes (et on peut faire un parallèle avec Verges dont Schroeder fera le portrait quelques années plus tard), sans faire ni pompeux ni chiant, c'est un pur film de procès à l'américaine sauf que c'est la préparation et la recherche de la défense qui importe ici. Ah ben c'est du boulot sur le tas et c'est assez jouissif. Avec bien sûr les flashback sur la relation des von Bülow, qui donne moyen envie d'avoir un tas de pognon. Les dernières cinq minutes sont parfaites, c'est beau de savoir terminer un film comme il se doit.

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(N°6) › samedi 30 juin 2018 - 12:56
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Dans la série "Les classiques que tout le monde a vu sauf toi", L'exorciste de Friedkin.

Le truc c'est qu'après avoir vu des dizaines de parodies de la fameuse scène, forcément, elle n'a plus tout à fait le même impact. Mais pour le reste, je ne m'attendais pas à ça. D'ailleurs Friedkin dit que ce n'est pas un film d'horreur. On est plus dans une approche quasi documentaire à la French Connection d'ailleurs, avec une montée de l'angoisse assez merveilleusement faite (la leçon de Tourneur, toujours, la peur est ce qu'il y a derrière la porte, leçon évidemment oubliée depuis que le "jump-scare" est devenue la triste et morne norme). Linda Blair est fantastique, impossible de ne pas être en empathie avec cette pauvre petite. Incroyable aussi de voir à quel point les quelques petites minutes de Tubular Bells ont été le modèle pour les musiques de Goblin pour Argento et bien sûr à peu près toute la prod musicale de Carpenter. Et pourtant, on entend ce thème une seule fois dans le film. Bref, surpris par le sérieux et le "réalisme" du truc (par opposition à cette pantalonnade de Carrie par exemple). Grand film bordel ! Believe the hype et tout.

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Raven › dimanche 1 juillet 2018 - 03:46
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Le plus grand documentaire sur la puberté féminine.

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bubble › lundi 2 juillet 2018 - 11:16

Satan l'habite.

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(N°6) › mardi 3 juillet 2018 - 22:35
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Un titre qui veut bien dire ce qu'il veut dire. La campagne. Un médecin atteint d'un cancer du cerveau. Un vieux subclaquant. Un autiste en boucle sur 14-18. Des soins à domicile. Un festival de country où ça guinche sur la version eurodance de Cotton-Eyed Joe. C'est du cinéma français. C'est :

Médecin de campagne ! De Thomas Lilti !

J'ai l'air de me moquer, mais en fait c'est très bien.

Sans doute le fait que les deux protagonistes soient ces deux-là n'y est pas étranger. Et puis c'est pas un sujet qu'on voit souvent traiter. La campagne non plus d'ailleurs on ne la voit pas beaucoup au cinéma, à part dans des comédies de source urbaine où elle n'est que stéréotype. Mais Cluzet d'abord, quel foutu acteur. Et Denicourt qui vient la pour éventuellement le remplacer est tout aussi bien. Bon c'est pas le film de la joie de vivre et pour peu qu'on soit hypocondriaque sur les bords, bien le bonjour. Mais c'est quand même un beau film.

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Klarinetthor › mercredi 4 juillet 2018 - 00:08
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Happy end, happy end, le Révolution silencieuse... L'exil, c'est pas le pied tout de même (meme dans un pays de "meme" culture, même langue... enfin l'exile dans ton ancien pays fractionné. Bon j'ai tellement craqué que j'ai commandé le livre en langue originale; et evidemment je me suis pris un taquet façon tache de schumacher dans tes gencives. Merci à ma super prof de LV2 qui nous parlait longuement de Proudhon (Eigentum ist Diebstahl, ça ca sert toute sa vie!) mais oubliait de transmettre.

tiens ah que je tiens ma transition... une envie de ciné, de Daniel Brule, précisément. Toujours bien aimé sa gueule dans des films politiques convenables (Good bye Lenin, die Fetten Jahren sind vorbei, désolé pour les fautes, cf paragraphe précédent)

Commencé par Rush la Hunt-Lauda affair, du biopic en direct de 1976, comme ça se fait tellement trop dans ces misérables années 201. j'en attendais rien mais j'ai quand même été déçu.



Un film sur les deux, tu attends de la teuf de malade, de la scène torride, et une autre grosse scène de chaleur tendance barbec sur le tarmac d'un circuit allemand... foin de tout cela ou presque. Olivia Wilde, épouse (C)hasse aussi lisse que des pneus slick. Alexandra Maria Lara (que j'adore dans ses roles de biches effarouchées, cf der Baader Meinhof Komplex) pas trop mal dans le role de l'épouse de Niki, bien potiche tout de même. La mise en scène est lourdingue, les images de reconstitution embarquées finalement les plus regardables (meme si on a le même effet que pour les autres biopic de rivalités sortives, tu ne peux pas reussir à rendre un suspense de rencontre à haut niveau qui a eu lieu et dont on connait le résultat), mais les dialogues volent au ras du bitume et passent aisément sous le chassis. Le personnage de playboy de Hunt n'est même pas bien rendu. Miss Margaery Tyrell (ha elle etait faite pour embrasser l'aileron de la F1, finalement, ahem) tout juste supportable comme copine initiale du James. Daniel Brühl s'en sort à peine, son accent lourdingue.. seul intérêt, de le voir dans un role aussi peu romantique que possible. Je ne sais pas comment j'ai pu tenir jusqu'au bout, c'est aussi long et pénible qu'un 8eme de finale poussif avec prolongation.

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Klarinetthor › mercredi 4 juillet 2018 - 00:21
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Daniel flambe, part II



Salvador (Puig Antich). Changement de décor. Barcelone début des années 70. Années de plomb : durcissement du régime franquiste à l'agonie. Les basques, la gauche catalane réagissent contre les meurtres politiques, l'absence évidente de liberté de parole, de presse. En collaboration avec des expatriés plus enragés du sud de la France (les précurseurs du GARI créé justement après la mort de Puig et d'Action directe), un groupe décide de braquer des banques pour vivre et distribuer le reste aux travailleurs en grève,... en mode RAF, un chouilla moins violent. Ils se font serrer bien rapidement après quelques actions et lors de l'arrestation, Salvador Puig (Daniel brule, toujours, allemand mais né à Barcelone) et ses potes se défendent et tuent un policier. Savador est incarcéré, et condamné à mort. Toute la première moitié du film traite en flashback des événements du groupe (le MIL) jusqu'à sa chute alors que la seconde moitié est presque un huis-clos avec Salva dans le couloir de la mort, son avocat, ses proches et tous ceux qui rêvent (jusqu'à aller sucer le souverain pontife) de le sauver. Inutile; le flic en chef et embleme du régime est exécuté par l'ETA et Salvador sera un bouc emissaire garroté. Un des meileurs films que j'ai pu voir sur la peine de mort; bien meilleur que tous ceux qui jouent avec facilité sur l'innocence ou la possibilité de l'innocence. Salva a tué, salva paie, mais son exécution, ses espoirs déçus, sa peur de la mort sont terribles à regarder. Son maton quitte progressivement son rôle de policier politique borné et cruel pour arriver à apprécier le personnage du détenu avec qui il joue au basket pendant la promenade ou echange sur les problèmes de son fils dislexique - ou sur leur enfermement commun dans une prison. Il s'aperçoit que la distance avec l'autre est plus ténu qu'il n'aurait pu croire. C'est la partie utopique du film mais qui est bien rendue et finalement plausible. Il finit par craquer émotionellement en même temps que la colonne vertébrale de Puig. Il est bien compensé par les enquéteurs et l'ordure à l'état pur qui explique physiologiquement à une des soeurs de Puig comment il va mourir atrocement par une vis qui pénètre dans son crâne et que son hermano de puta l'a bien mérité. Si toute la fin du film est dure, cette courte scène est avec l'exécution elle-même une des plus marquantes. EN comparaison avec Der Baader-Meinhof Komplex, on a beaucoup moins de scène comique ou comico-tragiques (scusi) mais peut-etre plus de profondeur de réflexion sur le militantisme, ses engrenages, ses conséquences, ses traitements...

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Klarinetthor › mercredi 4 juillet 2018 - 00:28
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Et joyeuse quarantaine, Daniel!

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(N°6) › jeudi 12 juillet 2018 - 15:58
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Dans la série bon petit thriller stylé : London House (ouais, encore le génie du titre français en anglais, l'original étant "The Ones Below", bien meilleur) - David Farr

Personnellement, l'idée d'un diner entre couples avec deux femmes enceintes représente une certaine idée du cauchemar. D'ailleurs les gens qui sont obsédés par l'idée d'avoir des gosses m'ont toujours semblé au mieux extrêmement pénibles, au pire à la limite de la maladie mentale. Bon là y en a une qui va perdre son bébé et du coup, ça va devenir tendu. Surtout quand les couples en question habitent au dessus l'un de l'autre dans une maison londonienne (génie du titre). C'est stylisé mais élégant, ça fait ben monter la tension sur un thème classique (trop peut-être, rien de nouveau sous le soleil), les comédiens sont très bien, surtout les femmes en fait, Clémence Poésy dans un anglais parfait en maman un peu flippée et Laura Birn en blonde trop pure pour être vraiment nette. Les mecs sont un peu plus effacés ou démonstratif, (David Morrisey en fait tellement des caisses dès le début, impossible de ne pas le trouver louche), mais globalement, ça passe crème cette histoire de "c'est moi qui veut un bébé le plus d'abord !". Les dernières minutes sont trop explicatives, dès fois qu'on aurait pas compris, mais bon globalement c'est bien achalandé pour du Polanski-light.

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Raven › vendredi 20 juillet 2018 - 01:24
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Holy Motors de Leos Carax (2012).

"Nanar d'auteur" ferait une étiquette taquine. Y a plein de références artistiques sûrement très pétées pour les écoles de cinéma et les vieux cinéphiles (et mélomanes), je n'en doute pas, mais j'en retiendrai cette mécanique digne d'un rêve de Jean Claude Van Damme. On sent qu'il s'est fait plaisir le Carax et qu'il en a donné à ses potes, et c'est souvent communicatif, même si c'est aussi un peu chiant par moments (la rencontre avec Kylie, bien moins réussie que celle avec Eva, malgré un plan sublime au milieu des cadavres de mannequins) mais les beaux moments sont là, plus nombreux, et pas avares (y a cette réplique de Piccoli limite clef de voûte à ce propos, "la beauté on dit qu'elle est dans l'œil de celui qui regarde")... L'entracte boogie-accordéon par exemple : c'est complètement con, et ça m'a foutu la banane !... Frais et léger... Un peu comme ce final Disney, là... en fait... il a un peu des airs de Fantasia, ce film, ou alors c'est moi qui a la berlue ?

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Aladdin_Sane › vendredi 20 juillet 2018 - 09:09

"Fantasia" ? Tiens je n'y aurais pas pensé... Moi, j'ai adoré et j'adore toujours Holy Motors, un des films les plus jouissif et étonnant que j'ai vu ces dernières années (et la chanson de Manset me fait toujours un effet bœuf).

Sinon, pour ma part, j'ai vu Ghostland de Pascal Laugier (le sadique réalisateur de Martyrs)

Déjà, le casting c'est quelque chose (Mylène Farmer et les dégénérés), et puis comme dirait Blier "faut reconnaitre, c'est du brutal". Pour amateurs de sensations fortes et dérangeantes...