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Les films que vous avez vu

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(N°6) › dimanche 15 avril 2018 - 12:30
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Revu Memories of Murder pour la première fois depuis sa vision en salle à sa sortie (y a 14 ans !!!)

Aussi excellent que dans mon souvenir. J'ai enfin pu faire ce que j'aurais voulu à l'époque, revisionner la fameuse scène qui permet d'identifier le tueur. Que ce film est sombre. La campagne en Corée dans les années 80, c'était quand même ploucland...

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saïmone › dimanche 15 avril 2018 - 13:38
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Quel putain de chef d'oeuvre oui ! Le film qui aura permis la résurrection du film de "tueur en série" (Zodiac, qui lui doit tout), dont les meilleurs représentants se situent encore en Corée du Sud (The Chaser, qui m'avait taloché violent ; I met the devil, qui m'avait taloché violent pour d'autres raisons et dans un autre style ; toutes ces promesses non tenues par Park Chan Wook, en gros... Putain ces films early 2000 de la vague Coréenne-Nippone, c'était quelque chose...!

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(N°6) › dimanche 15 avril 2018 - 13:49
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Comme j'ai revu Zodiac l'autre jour (que j'adore, le film qui m'a fait aimer Fincher en fait), le parallèle m'a vraiment frappé en effet. Complètement d'accord, y compris sur Park Chan Wook (que j'ai détesté dès le début pour ma part). J'avoue que je me suis un peu lassé de cette scène (bon, The Chaser, gros moment quand même), comme un peu de mon obsession extrème-orientale en général en fait. Reste que c'est bon de revoir un truc qui vous a tellement marqué et de se dire "Ah oui, c'est vrai, je me souviens pourquoi."

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A.Z.O.T › mardi 17 avril 2018 - 11:21


Après avoir vu l'affiche 150 fois dans le métro, le fameux détail prix du public à l'étrange festival a enfin atteint ma rétine. Et en effet ça aurait été dommage de passer à côté de ce superbe film. Si vous pouvez y aller, courrez y. En plus ils parlent brésilien.

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cyberghost › mercredi 18 avril 2018 - 12:06

Qu'est-ce que je me suis fait chier devant ce film... j'ai trouvé l'histoire pétée avec son lot de tournures exaspérément prévisibles, les personnages un peu plats en dehors de la mère naturelle qui n'en fait qu'à sa tête, et dans l'ensemble c'est visuellement aseptisé... pas détestable, mais franchement oubliable, et je tombe un peu des nues d'apprendre que le film a eu un prix à l'étrange festival... Après je suis peut-être passé à coté du concept ?

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Klarinetthor › jeudi 10 mai 2018 - 14:21
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Si vous avez comme moi aimé Barbara de Petzold, allez voir la Révolution Silencieuse qui en est le prolongement (d'ailleurs Ronald Zehrfeld qui jouait le gentil docteur est ici un père metallurgiste). Une classe de terminale d'une petite ville de RDA décide de faire 2 minutes de silence en classe en hommage aux victimes du soulèvement de Budapest, en 1956. Le scandale résultant de l'acte de révolte va jusqu'au ministre de l'éducation et les étudiants sont sanctionnés; la plupart durent partir en exil à l'ouest pour continuer leurs études. C'est assez superbe. la révolte n'est pas romantisée, le film traite remarquablement de la possibilité de porter ses choix (la désobéissance civile dans une situation de dictature, l'expérience balbutiante et excitante de la démocratie directe) haut et fort, et d'en tirer les conséquences et de les assumer.

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(N°6) › jeudi 31 mai 2018 - 02:02
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Dans la série Rattrapage de classiques :

The French Connection (Friedkin)

The French Connection 2 (Frankenheimer)

New York. Un flic assez pourri. Une ville pourrie. Des scènes de poursuites d'anthologie. Une approche quasi-documentaire jamais vu.

Marseilles. Un flic assez paumé. Une ville pourrie. Une terrible longue séquence de drogage (droguerie ?) / sevrage. Jean-Pierre Castaldi & Philippe Léotard muets.

Gene Hackman fantastique (bien qu'assez détestable). BO de Don Ellis, formidable aussi.

(Je viens de réaliser que Le Corniaud et la French Connexion, c'est tiré de la même histoire)

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(N°6) › mardi 5 juin 2018 - 11:32
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90's style : A Perfect Murder (Andrew Davis)

Raaah, Gwnyneth, toute fraiche, toute mimi. Voilà c'est tout.

Non ok c'est un remake d'un classique de Hitchcok, "Dial M For Murder" (enfin une "nouvelle adaptation de la pièce" en fait). Un remake bien pourri. Bien 90's. Ca, plus 90's tu meurs. Un film où les téléphones portables commencent à jouer un rôle. Les portables (les cellulaires même qu'on disait) de 1998, les vieux savent. Micheal Douglas est une grosse merde de trader à la Gordon Gecko, il se fait pas chier à faire plus que ça. Gwnyneth, ahhhh Gwyneth, est sa femme super fraiche (elle a 26 ans alors que lui commençait à faire bien tapé déjà) qui ne l'a même pas épousé pour de l'argent vu qu'elle est pétée de pognon et elle se tape un sois-disant artiste peintre bohème qui vit dans un méga loft/hangar NYC style (dans les années 90 c'était encore viable ça), Vigogo Mortensen pre-Aragorn. Bon, le mari veut faire tuer sa femme comme dans l'original, sauf que là il veut la faire tuer par son amant qu'est en fait un escroc. Et puis y a un détective qui sert à rien, mais bon il est un peu arabe donc ça doit être pour ça. C'est friqué as fuck, avec un peu de violence vintage 90's, pas trop de cul vintage 90's hélas (Gwynethhhhhh raaaaaah), une intrigue toute pourrie avec des incohérences qui tâchent un peu partout. C'est quand même un petit peu un pauvre film, mais ça se regarde tout seul si on aime l'esthétique 90's et ce grand con de Micheal Douglas, qui pour une fois ne se promène pas la bite à la main. En terme de scène marquante, je sais vraiment pas…

Ouais, ça doit s'arrêter là...

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born to gulo › mardi 5 juin 2018 - 11:51

@N°6 : mais tous deux pâlissent devant LE film ultime sur cette histoire : La French.

Au cas où le titre à lui seul ne t'en aurait pas convaincu, j'ai deux mots pour toi : Gillellouche, et Jeandujardin.

Comme on dit dans les milieux autorisés : blam.

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(N°6) › mardi 5 juin 2018 - 12:08
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Ouais, je l'avais vu. Ben c'était mie... moins pire que j'aurais pensé, sincèrement. J'attendais au moins un truc du niveau "Marseille".

Tiens, dorénavant moi aussi je vais dire blam. Ou bam. Ou bim. Je veux être cablé, quoi.

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born to gulo › mardi 5 juin 2018 - 13:13

On raconte qu'Olivier Marchal est allé pleurer comme une fille aux waters, lorsqu'il a appris qu'il n'était pas au casting.

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born to gulo › mardi 5 juin 2018 - 13:14

Marseille est hors catégorie. T'as vu la saison 2 ?

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(N°6) › mardi 5 juin 2018 - 13:23
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Bwahahah, c'est tellement ça. Tiens l'autre jour j'ai commencé "Diamant 13" (surtout parce que je voulais voir n'importe quoi avec Asia Argento), j'ai tenu 15 minutes. Depardieu avait tellement l'air d'en avoir rien à branler du film, c'était spectaculaire. Bon mais c'est l'apparition de Marchalou qui m'a fait déconnecter.

La S2 de Marseille, naaaaan, en plus je tiens de source sûre qu'elle est moins pire que la S1. Pas de quoi faire un tmblr rigolo avec des grimaces et des répliques de films de boules. Tout se perd putain...

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born to gulo › mardi 5 juin 2018 - 13:52

Comme on dit dans les milieux autorisés : mate la, frère.

Zont rajouté une grosse louche d'arôme "politique française" que même Bonne Maman doit leur envier tellement c'est rétrauthentique.

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(N°6) › samedi 9 juin 2018 - 01:14
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Dans la série, tout peut arriver, oui, Micheal Bay, Micheal "Bad Boy Independance Transformer Armageddon" Bay a réussi a pondre un bon film. Déjà vu en salle à sa sortie, revu No Pain No Gain (phrase à la con typique de connard positiviste qu'affectionnent les winners et autres séides de la start-up nation, un peu dans le genre "Work Hard Play Hard") avec le même plaisir.

L'histoire de trois pied-nickelés chargés à bloc de stéroïdes, de rêve américain et de connerie crasse qui se mettent dans la tête d'enlever des riches pour leur soutirer leur pognon. Et rien ne se passe comme prévu. C'est filmé façon grosbill, forcément, mais vu le sujet ça se tient complètement. C'est surtout un peu grinçant et vraiment drôle (et assez gore, pas vraiment du blockbuster des familles). Mark Walhberg y excelle en prof de fitness gonflé (sauf du bulbe) mais c'est Dwayne Johnson (The Rock pour les vieux fans...) qui emporte le morceau dans son rôle d'ex-taulard repenti fan de rock chrétien et de tout se qui se rapporte à Jesus en général, mais volontier cocaïnomane (ah, la scène où il fait un barbecue avec des... ok je spoile pas). Y a même Ed Harris qui vient faire coucou. C'est filmé à Miami, avec tout le bling bling que ça implique, c'est cartoonesque, invraisemblable à souhait et d'autant plus dingue que c'est inspiré d'une histoire vraie. Comme dit George Carlin, "le rêve américain porte bien son nom, pour y croire, il faut être endormi". Ou complètement con.

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Dun23 › samedi 9 juin 2018 - 13:34
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Ouais, je l'aime bien moi, le Dwayne Johnson. Pas vu celui là mais je vais checker parce qu'évidemment, Michael Bay sur les affiches, ça donne pas envie.
Le Rock est franchement sympa dans Jumanji: vu avec mes gamins, et ben, dans le divertissement pur, sans prise de chou, avec des acteurs qui s'éclatent, c'est recommandable. Bon, y'a Jack Black aussi. Et des blagounettes sympathiques.

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(N°6) › dimanche 10 juin 2018 - 18:53
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Franchement je te le conseille.

Ce qui n'est pas le cas de L'enfer du devoir de Friedkin. On parle souvent du côté propagandiste du cinéma hollywoodien, mais là c'est le jackpot.

Donc le truc c'est que Jackson, officier Marines "héroïque", a fait tirer sur une foule désarmée au Yemen, devant l'ambassade américaine et du coup ben ça fait beaucoup de vieux, de femmes et d'enfants morts… Bon, le truc est assez impersonnel mais relativement efficace pendant une heure (surtout quand Tommy Lee Jones se rend auprès des victimes au Yemen), mais dès que la scène qui tue tombe (la révélation de la cassette) c'est carrément d'une malhonnêteté totale. Et de là ça vire au film de procès vu et revu, pas désagréable grâce au casting, mais tellement outrageusement propagandiste pour l'armée américaine que je me demande si Friedkin n'en rajoute pas exprès (y a un plan dans le second flashback qui serait hilarant si il n'était pas si dégueulasse, et je parle de la petite fille). Le plan final est lui-même à se rouler par terre, ça m'a rappelé "Qu'ils sont cons ces ricains", le fameux sketch des Nuls (de Bruno Carette spécifiquement). En terme de pure manipulation, ça dépasse même pas le niveau grosbill (on va dire que le Haneke de Funny Games serait fier). Voir Samuel L. Jackson se compromettre là dedans fait un peu de la peine quand on pense à Pulp Fiction et Jacky Brown… Tommy Lee Jones fait du Tommy Lee Jones, ni plus ni moins. Je pense pas que Friedkin, que j'aime en général bien par ailleurs, ait fait pire.

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(N°6) › dimanche 17 juin 2018 - 00:54
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Au lieu de m'obstiner sur une série manifestement complètement conne, un classique du cinéma de SF, dystopique sombre à souhait, le fameux Soylent Green de Richard Fleischer (inexplicablement transformé en "Soleil vert" en français, ah, les traductions pourries des titres de films, c'est mon dada)

"Prenez un chewing-gum Emile !"

Bon, c'est pas un film très vegan…
Alors, disons : réchauffement de la planète : check. Surpopulation : check. Reserves de ressources qui s'épuisent petit à petit : check. Industrie agro-alimentaire qui nous fait bouffer de la merde : check. Société autoritariste où les pauvres n'ont plus droit qu'aux miettes et les riches profite de la propriété de luxe y compris sexuelle (les jeunes femmes sont considérées comme des meubles) : check ? Putain, le monde actuel rempli un peu trop de conditions à mon goût…

Donc Charlton Eston enquète sur l'assassinat d'une grosse huile de la société Soylent Green et va découvrir des trucs… pas clairs… La photo est magnifique, l'atmosphère est sale, irrespirable, ça transpire, ça saigne, ça cogne, c'est "hard-boiled" comme les polars de l'époque. Tout le monde connait le fin mot de l'histoire j'imagine (c'est devenu une source de memes). Terriblement sombre, à se flinguer en fait, où seule la présence de Leigh Taylor-Young en "meuble" apporte quelque peu de douceur, certe résignée ("Vous ne vous mettez jamais en colère ?" "Pour quoi faire ?").

Et Heston, tout brave fan de flingue qu'il était, avait quand même une prestance de mâle à poil dur, comme on en fait plus. Ahhh, les seventies...

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saïmone › dimanche 17 juin 2018 - 11:16
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Grand film

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Rastignac › dimanche 17 juin 2018 - 11:39
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J'aime bien ce film aussi ! J'ai appris récemment que dans le bouquin il n'y a pas la mention de cette origine du soylent green. Je spoile pas, mais bon, c'est comme la fin de la planète des singes, tout le monde connait l'histoire j'imagine aussi...