Vous êtes ici › Forums de discussions › Arts généraux › Les films que vous avez vu
Les films que vous avez vu
- Message
- Raven › mardi 1 août 2017 - 13:06
muthafockin' Gary Oldman
- Message
- Rastignac › mardi 1 août 2017 - 15:53
Revu First Blood ici, alias le premier Rambo.
Je me souvenais pas à quel point ce film était triste et finalement bien cynique sur un pays où les psychopathes font la loi, et rendent les psychopathes créés par l'armée plus humain tellement la limite de toute décence ou intelligence est dépassée.
Ce qui est fascinant en plus sera la totale deconnexion de ce discours dans la suite de la série, qui sera franchement nanarde et propagandiste, le numéro III étant bien fendard dans le genre. Un peu comme si on refaisait une histoire, qu'on la dépeçait, on chope la peau, on la fout sur une autre bête.
A posteriori, ce film semble être le remake de ça non ? :
Un homme seul, l'idée de justice derrière, la scène de l'hélico qui se crashe, les personnages de flics/militaires gentils contre les traqueurs compréhensifs, etc. Puis ça m'a va fachement refais penser à Deliverance aussi, cette scène avec le précipice, la nature oppressante de l'amérique profonde...
(et Predator semble être un remake de ce First Blood peut-être)
Enfin, voilà, c'est pas si mauvais, et la scène de confession du John à la fin est vraiment bien jouée.
- Message
- Zebehn › vendredi 4 août 2017 - 18:52
Map To The Stars de David Cronenberg.
J'aime tellement ce film et ses personnages (notamment celui d'Agatha Weiss joué par Mia Wasikowska) que je le regarde une fois par semaine. Tout est parfait dans ce dernier film de Cronenberg, les critiques ont été dures.
- Message
- saïmone › mercredi 9 août 2017 - 00:15
Ghost in the Shell, le film, à cause de n°6. Oui, à cause : quelle purge ! Tu nous a menti sur toute la longueur enfoiré, c'est moche et bête, l'action pue, le scénario n'est qu'une succession de clins d’yeux étiré sur deux heures, le sommet c'est ce passage avec Kitano là, non, même Scarlett a l'air boudiné dans sa combi, ça va pas
- Message
- (N°6) › mercredi 9 août 2017 - 10:19
Fat shaming.... (non mais Scarlette boudinée, qu'est ce qui faut pas entendre) Bah si on aime pas le fan service, forcément...
- Message
- microbe666 › mercredi 9 août 2017 - 10:40
J'ai beaucoup aimé aussi maps to the stars, mais pas au point de le voir toutes les semaines (cela-dit, peut-être que je devrais le revoir. Cosmopolis m'avait fait un effet bizarre, je l'avais re-regardé juste après l'avoir fini, j'y avais vu/entendu des choses qui me parlaient bien). C'est peut-être une coïncidence temporelle mais j'avais trouvé beaucoup de points communs entre Maps to the stars et Sils Maria, donc si tu n'as pas vu ce Sils Maria (Assayas) Zebehn, ça vaut peut-être le coup d'essayer. Les points communs, au-delà de mon ressenti, sont notamment sur la mise en abime de la création artistique (théatrale ou cinématographique), le vieillissement dans les métiers du spectacle, la relation entre une expérimentée et une plus jeune, ...
- Message
- (N°6) › mercredi 9 août 2017 - 10:57
La scène de cul dans la voiture de Cosmopolis >> La scène de cul dans la voiture de Maps to the Star. Pour le reste j'avais trouvé les deux films parfaitement nuls (si si, j'insiste, vraiment (et je vous dis pas comment je suis fan de Julianne Moore pourtant, mais c'est pas le premier navet arty dans lequel elle joue non plus)), Cronenberg étant devenu depuis un bout de temps (son dernier bon film pour moi, A History of Violence) une vache sacré de festoche. Il s'est Almodovarisé, ce con. (et encore je devrais pas dire ça, Almodovar a finalement dégainé avec Julietta le seul film que j'ai aimé de lui depuis Volver, depuis qu'il était devenu sa propre marque c'était devenu pénible)
Sils Maria ouais c'est pas mal, pour du Assayas (j'en avais parlé qqpart dans ce topic… ah, si y avait des chro ciné sur GoD… euh pardon, don't wish)
Tiens, dernièrement j'ai vu Mitchum en ancien champion de Rodéo dans un film de Nicholas Ray, The Lusty Men.
Ben le rodéo, c'est un bien des éléments de l'américana qui me dépasse. Malgré ça, le film est très beau, un peu drôle mais surtout sombre et mélancolique. Susan Hayward est magnifique. Et puis Mitchum, Mitchum, Mitchum...
- Message
- saïmone › mercredi 9 août 2017 - 11:05
Cosmopolis est géant, même si moi aussi je n'ai pas aimé Maps. Numéro, tu es ma kryptonite cinématographique
- Message
- (N°6) › mercredi 9 août 2017 - 11:15
On dit "moi non plus" d'abord.
(si je fais du rap en québécois, je prendrais le pseudo Crypto Night. Ca m'en va faire de bonnes tounes, calice)
- Message
- mangetout › mercredi 9 août 2017 - 12:21
Je me suis revu SNATCH et c'est toujours aussi jouissif, avec un Brad Pitt en petite frappe gitan hilarant et un Alan "Tête de brique" Ford bestial. Une bonne déconnade !
- Message
- Raven › mercredi 23 août 2017 - 01:02
Ces derniers jours, deux vieilleries...
Passe-Montagne (J.-F. Stévenin, 1978)
Comme il y a des chiens errants, il y a des films errants. Ce 1er du père Stévenin, faux petit chauve lambda de milieu de casting mais vraie gueule, en est un. Simplissime mais inclassable. Une espèce de road-movie jurassien avec plus ou moins de vraies routes et plus ou moins de vrais dialogues (surtout dans la phase éthylique avec les vieux picolos locaux), et il forme avec Villeret (tout jeunot) un duo de marginaux un peu rêveurs qui partent à travers bois, dans la neige. Dépouillé, ultra-sec, envoûtant ; c'est frustrant à la fin, mais ça traîne ses guêtres dans la tête après vision...
-
Comment réussir quand on est con et pleurnichard (M. Audiard, 1974)
Révision de mon film préféré du père Audiard (dialoguiste ET réalisateur), qui a par moments des airs fort agréables d'ancêtre bon marché de Buffet Froid (et Tenue de Soirée), vaudeville mais doté d'un casting suprême : l'occasion de savourer la voix aussi hautaine qu'érotique de Stéphane Audran en maîtresse de maison cocufiée (pour changer d'un certain classique de Chabrol...), ou le timbre outre-couillu de l'inénarrable Jean-Pierre Marielle dans le rôle de son mari volage, qui déboule plein cadre en bon gros connard alpha dans son grand manteau en fourrure de gorille... ou plus simplement la tronche déconfite de Carmet dans le rôle du con pleurnichard, quand il tente de refourguer le vermouth dégueulasse de sa mère aux bistrotiers (avec des cadeaux foireux type cendrier en forme de volcan), ou quand il enregistre ses poèmes gnan-gnan sur dictaphone. Le striptease birkinien sur alexandrins simili-baudelairiens récités par Jean-Claude Dreyfus en travelo (+ Jean Rochefort au piano) reste un des grands moments de n'importe-quoi audiaresque. Toujours un régal ce film.
(...Et trois trucs récents sans grand intérêt (voire aucun pour le dernier) :
Life (2017)
Alien-like génération Gravity, avec (spoiler) une algue aérienne casseuse d'os à la place de la turboquéquette acideuse, et des baggys moches à la place du sloggi à Sandra B. Série B juste passable et un peu chiante avec beaucoup (trop) de plans contemplateurs, et juste une ou deux scènes hystériques sous filtre rouge qui ont de la gueule. Le final est surligné d'une façon tellement bourrine par la musique que ça en devient comique.
Gardiens de la Galaxie 2 (2017)
Quelques sourires au début, mais net surdosage en chouinasserie hollywoodienne, surtout vers la fin (qui est naze). Le premier était pareil mais mieux.
Trainspotting 2 (2017)
Une daube comme je m'y attendais. Pas fini.)
- Message
- David Locke › mercredi 23 août 2017 - 11:35
Le Stevenin-réalisateur, avec le Passe-montagne et son second, Double Messieurs, je le mets aux côtés du grand Jacques Rozier (dont il a été l'assistant à tout faire sur Du côté d'Orouet). On y retrouve la même liberté de ton, ces allures de fausse nonchalance/improvisation, ce goût pour les chemins de traverse...On y sent ici aussi son amour du Monte Hellman de Macadam à deux voies. Pour moi, c'est l'exemple type du film aux airs de film mineur mais qui est en réalité un grand film (enfin pour moi, bien sûr). Il fait partie des quelques films que je peux revoir très régulièrement sans me lasser.
- Message
- dariev stands › mercredi 23 août 2017 - 23:44
ouais, pour moi Passe-Montagne est entré dans les grands films assez vite, mais effectivement, le ressassement après vision lui apporte sa touche de grower magnifique... La montagne, quoi !
hâte de voir les deux autres de Stevenin réalisateur (dont un dur à trouver, je crois...)
- Message
- Raven › jeudi 24 août 2017 - 00:09
Merci bien, au fait... (du coup ça m'a donné envie de revoir...Lune Froide, pardi !)
- Message
- (N°6) › jeudi 24 août 2017 - 10:00
De Stévenin réal, j'avais vu le dernier en date (donc y a genre 15 ans). Ca m'avait un peu plu mais un peu emmerdé aussi. J'aime bien le mec ceci dit (rencontré brièvement durant ma période cinélose).
- Message
- David Locke › jeudi 24 août 2017 - 11:00
Mischka, je ne l'ai pas vu et étrangement, je ne le sens pas des masses ce film...Mais les deux premiers, vraiment, je trouve qu'ils sont à la fois très influencés par les 3-4 cinéastes souvent cités par Stevenin dans ses entretiens, mais complètement singuliers. Il fait d'ailleurs partie des très rares dont les entretiens sont toujours savoureux car c'est un formidable compteur d'anecdotes (quand il raconte le tournage Du côté d'Orouet ou encore la période où il a été un peu proche de Godard par exemple).
- Message
- Klarinetthor › jeudi 31 août 2017 - 15:06
Un overflow de Noomi Rapace... une histoire plutot sympa (Dans un futur dystopique ultrasécuritaire et avec politique de l'enfant unique, sept jumelles sont cachées par leur père à leur naissance et sortent chacune un jour de la semaine) mais mal traitée, pas tres bien filmé et mal écrit (certains dialogues vraiment nuls). Plein d'aberrations. Seul Wiliam Dafoe s'en sort bien dans son jeu. Un des pires films vu au ciné depuis de nombreuses années.
- Message
- Klarinetthor › vendredi 1 septembre 2017 - 22:26
aaprès le pire, un des meilleurs, film noir en tout cas, vu depuis un vrai bail
On est juste aux prémisses du printemps Egyptien, janvier 2011. Un anti-héros parfait, jusqu'au nez qui doit faire rougir les arètes des pyramides de Gizeh de jalousie. C'est pas un private, mais tout comme, un flic gradé veuf habitant un logis pourrave et noyant ses soirées dans les cachetons, les clopes, la beuh et la bière en 65cl; on est en Egypte, la notion de professionalisme est un peu différente de celle à San Francisco ou à New York. Et oui on a droit a du dabké-pop dans des tacos défoncés sur des routes poussièreuses - meme à une course poursuite moisie où la voiture du flic menace de rendre l'âme; à une Nafissatou Diallo soudanaise témoin non d'une chute de peignoir mais de la mort d'une starlette par un proche de Moubarak... Tout s'emballe et adieu au racket organisé de la police, au calme de la Sureté (sorte de police politique du régime), à la paix relative entre le neveu et son oncle chef de la police. Pas d'espoir mais de la peur. A voir.
- Message
- Raven › mardi 5 septembre 2017 - 02:40
High-Rise de Ben Wheatley
Pénible, péteux. Tout ça manque salement de tenue. En fait on est bien loin des années 70 malgré les efforts déployés, trop de plans contemplatifs-remplissage et autres ralentis-hypnochiants. Buffet Froid ou La Grande Bouffe sont bien plus denses avec dix fois moins d'effets de manche. Là c'est du pensum, en brouillon, interminable. Déception après son Kill List qui m'avait marqué (la dernière partie surtout). Si on met de côté la partie kraut de la B.O. (aucun thème de Mansell n'a imprimé)- le seul truc à sauver est l'excellente reprise cold wave d'ABBA par Portishead, une bonne surprise dans ces deux heures d'ennui.
- Message
- dimegoat › mardi 5 septembre 2017 - 09:39
Hum, il me fait de l'oeil le polar cairote. C'est certain qu'une ville comme Le Caire se prête bien à ce genre de déglingue.