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Les films que vous avez vu

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Dun23 › dimanche 18 juin 2017 - 12:51
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Idiocracy: Vu ça y'a pas longtemps sur Arte, c'est très crétin assumé et revendiqué mais effectivement, après l'élection de Trump, des petits malins sont allés voir scénaristes et réalisateurs histoire de leur demander leur point de vue et de discuter de leur nouveau statut de visionnaires.
J'en ai eu une bonne impression malgré l'amertume qui reste en bouche quand on voit ce qui se passe un peu partout en ce moment en se disant que finalement, ce n'est pas vraiment une fiction.

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saïmone › lundi 19 juin 2017 - 08:42
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Get Out j'ai personnellement été hypé à mort par un article dans les Cahiers, dont les arguments qui portent le film au pinacle sont les mêmes qui font que je trouve le film un peu nul. Le didactisme pataud et pompier du sale blanc, les clichés clichétisé pour montrer à quel point ils sont clichés (le noir hystéro, les poignées de mains, le bourgeois précieux, smart, n'est-ce pas ?), l'ironie de l'ironie pour faire court, avec la dénonciation qui va bien vu les temps troublés que vivent nos amis d'outre atlantique. Mais cette histoire d'hypnose est vraiment nulle, je n'ai pas d'autres mots, les... "twists" sont pareillement abusés (sont ils censés être cliché ou ironique ? ça va trop loin dans le méta), et pour une série B qui prétend braconner sur le thriller d'horreur, comme dirait l'autre, y'a pas de tension, "ça crie mais y'a pas de haine". Je retiens une bonne idée, celle des différences de langage, qui elles créent une réelle "atmosphère" d'étrangeté - et qui mettent la problématique à un autre niveau, celui du monde et de sa représentation, mais c'est trop peu développé - alors que tout le reste ne fonctionne pas, en tout cas pas sur moi. Le film a été porté aux nues par les renois américains (et on comprend pourquoi), mais aussi par les blancs, ça les rendait humble. Mon problème c'est que je ne suis ni un renoi, ni un ricain ni un bourge. Je ne me suis donc pas senti concerné une demi seconde par le film (ce qui est son but premier et avoué). Quand tu retires ça, il reste quoi ? Une mise en scène hyper bateau, des acteurs assez mauvais, et une bonne blague pour la scène de fin avec la voiture de police.

C'est maigre.

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A.Z.O.T › mardi 20 juin 2017 - 11:32

Bon bah The Act of Killing , comme le disait microbe666 c'est tout bonnement incroyable (pas étonnant que le mec ait mis plus de 10 ans à le faire). La proposition est simple : pas de rappel historique du génocide à la fin des années 60 en indonésie sous couvert de lutte anti-communiste, juste une mise en contact avec les bourreaux de l'époque qui massacraient à tour de bras (le perso principal Anwar en a buté plus de 1000 à la machette et au fil de fer) pour leur demander de remettre en scène leurs actes passées de la manière qu'ils veulent. Les mecs étant de grands fan de cinéma hollywoodien (ils confient même s'être inspiré des films d'action pour les tortures, notamment des films de john wayne...) et voulant faire de la comédie, ca donne un patchwork entre scènes kitsch en bord de cascades juxtaposées aux scènes de torture rejouées dans une ambiance hilare.

L'ambiance de ce docu est très perturbante, on se trouve dans un régime complètement corrompu (les scènes de démarchage politique façon "tous les partis politiques paient les électeurs pour voter, et toi tu me donnes seulement ta carte et même pas de t-shirt gratuit ?" ), où les anciens bourreaux sont encore glorifiés par le régime en place sous couvert de lutte anti-communiste, et la parole complètement libérée (comme ce mec faisant des blagues sur l'âge des femmes qu'il aimait bien violer à l'époque). En prenant le point de vue des bourreaux, on voit bien toute la mécanique d'auto satisfaction colporté par le régime, où bien que ces gens aient été complètement inhumains et en restent traumatisés (super discussion entre anciens bourreaux " - je suis hanté toutes les nuits par les gens que j'ai tué ; ah mais tu devrais passer voir mon neurochirurgien il est très bien pour ça") ils restent très fiers d'être les héros de ce film. Je suis très curieux de l'impact que ce docu a eu en indonésie... A mater absolument en tout cas. (y a même errol morris et herzog à la prod c'est dire)

Pour la fin de soirée, The final member , où l'on suit Siggi biologiste islandais, créateur du seul musée dédié au pénis, à la recherche d'un spécimen humain pour compléter l'exposition. Deux donneurs se proposent, un aventurier islandais sur le point de mourir, et Tom Mitchell, un américain obsédé par sa bite, désirant que Elmo soit le pénis le plus célèbre de l'histoire. Très bien pour finir la soirée, un docu WTF sur une histoire qu'aucun scénariste tordu n'aurait pu pondre.

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(N°6) › jeudi 22 juin 2017 - 17:23
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Cobain : Montage of Heck. J'ai tenu à peu près 20 minutes devant ce gloubiboulga de lieux communs (C'était un enfant que tout le monde adorait. Il était plein d'énergie. Il avait peur d'aimer car il avait peur d'être blessé. etc etc etc etc...), de dessins de ses carnets animés pour faire du mouvement à l'écran (quand on a passé ses petits mickeys et plutos de l'enfance) et de super 8 intimes. Me suis renseigné sur la suite, j'ai bien fait de pas poursuivre, ça continue pendant 2 heures, tout ça pour expliquer son suicide par, ben, son enfance où il a connu un sentiment d'abandon, forcément. A peu près tout l'inverse du magistral Amy.

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dariev stands › samedi 24 juin 2017 - 12:54
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Ouais, ça m'a étonné qu'il soit possible de dire encore un truc après About A Son, qui me paraissait assez définitif sur le cas Cobain, en partie parce que la seule voix off autorisée était la sienne, et que le film s'interdisait de montrer son minois de cas pathologique photogénique jusqu'à la fin.

Donc déjà, de base, Montage of Heck me paraissait être un projet suspect et attrape-$ avant de commencer. j'en ai vu un truc comme le tiers, c'est un attrape-$.

Ce qui m'a enervé c'est que cette tanche de Jarmush a repris le même style de cartoon à la beavis & butthead sans âme pour une partie de Gimme Danger, le docu sur Iggy Pop. Qui n'est pas complètement un navet, grace aux itws d'Iggy principalement.

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(N°6) › samedi 24 juin 2017 - 22:59
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Revu, en accéléré et pour des raisons inavouables, Sheitan, le daubissime premier film de Kim Shapiron, un des tacherons et néanmoins fils à papa du collectif Kourtrajmé, le "futur" du cinéma bis français des années 2000. Qu'est ce que Mad Movies et Brazil n'auront pas écrit comme connerie quand même...

Donc tu as Cassel qui est hyper génant.

Et un casting masculin United Color of Bande de Cons qui te donnerait presque envie de voter bleu marine tellement ils représentent le pire des clichés de cassos de banlieue. Le côté négatif de la colonisation, comme dirait Sarko... Franchement, l'envie du karcher se fait sentir. Bon, heureusement, t'as le casting féminin, hyper surprenant, avec les débuts de Leïla Bekhti, ce que j'avais complètement zappé. Faut bien commencer quelque part (ça pouvait que s'améliorer). T'as aussi Julie-Marie Parmentier, habituée du cinéma d'auteur (Guédigian, Lvovsky, Cabrera) en bouseuse rousse en mini-short (qui branle un chien... provoc). Et puis bien sûr, Roxanne Mesquida, elle aussi estampillée "auteur underground" et notamment les films de Breillat (puis plus tard Quentin Dupieux ou Greg Arraki). Le film est nullissime. Cassel est méga génant. Même dans les Visiteurs il aurait été hors-sujet.

Mais Roxanne on regarderait n'importe quel merde pour elle. Satan l'habite :

C'est surtout que quand je pense que la Roxanne en question est venue chez moi un jour (si si, j'ai même des photos qui en atteste... non, pas ce genre de photos.), je me dis que la vie est surréaliste. Elle était par ailleurs adorable.

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Dun23 › mardi 27 juin 2017 - 17:43
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Me souviens l'avoir vu, celui là. Oui, nul est le terme approprié. Ce n'est pas un navet, un navet, ça peut être sympa à regarder, cette chose non. Il n'y a même pas l'effet Doberman descendu à sa sortie et qui est en fait un film cool et con. Non, Sheitan est une grosse merde fumante de banlieusards (supposés) qui se la pètent.

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(N°6) › mardi 27 juin 2017 - 18:13
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Toute cette vague là, Kounen, Noé, les Kourtrajmé et même le père Gans un peu plus tôt (moins pire), tous reliés par la connection Cassel, c'est direct dans les oubliettes. C'était pas la peine de se "rebeller" contre le cinéma d'auteur genre Fémis qui sévissait dans les 90's pour faire mille fois pire sous prétexte de cinéma bis. (les Kourtjamé, c'est des fils-de. Fils de Costa-Gavras, fils de Kiki Picasso…)

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(N°6) › mercredi 28 juin 2017 - 00:12
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Ah, les années soixante-dix et leurs films politiques parano... The China Syndrome (1979), de James Bridges, avec :

C'est dingue comme Jane Fonda en rousse ressemble à Audrey Fleurot. Quant à Micheal Douglas tout jeunot, barbouze et longue chevelure, il serait encore au top du sex-appeal aujourd'hui. Bref, un incident "pas grave" dans une centrale nucléaire éveille l'intérêt de ladite équipe de journalistes qui vont tenter d'y voir plus clair. De son côté, l'ingénieur en chef Jack Lemmon est pris de quelques doutes sur la façon dont le gros business gère cette nouvelle centrale. Excellent thriller d'époque, ambiance de complot, suspens bien mené et un final mémorable. Le film précède l'incident de Three Miles Island, c'est peu dire qu'il est encore d'actualité aujourd'hui. Jane et Micheal sont sexy as fuck.

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Fryer › mercredi 28 juin 2017 - 23:41

+1 Saimone pour Get Out, pas compris la hype, le soufflé tombe assez rapidement. D'assez bonnes idées en revanche mais clairement mal imbriquées (langage en effet, plans intéressants, bien que cliché, l'humour apporte une touche sympa au film)

En revanche, film d'horreur, faut arrêter de se branler la nouille,ya rien d'horrifique dans ce film.

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saïmone › jeudi 29 juin 2017 - 10:13
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Par contre en "horrifique" j'ai regardé hier "Grave", j'ai hyper kiffé. J'avais adoré "Dans ma peau" de Marina, il avait un côté hyper dérangeant façon FPS de la psychose - bien plus réussi à mon sens que le surestimé Trouble Every Day - mais cette fois-ci ça monte encore d'un cran, dans l'étrangeté. Parce que l'étrangeté n'est pas dirigée sur soi, mais sur l'autre, et avec elle la question du désir, du sexe, des "liens du sangs". Les scènes dérangeantes le sont parce qu'elles sont symboliquement cheloues, sans être gore, et ça c'est très bon !

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(N°6) › jeudi 29 juin 2017 - 13:21
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Là t'aurais pu rajouter "Mon collègue N°6 détesterait probablement" sans problème. Parce que vu tout ce que j'en ai entendu (en hype comme en mal), c'est très très probablement le cas (j'avais trouvé "Dans ma peau" un peu relou et poseur sur la fin aussi malgré un début prometteur, quant à Claire Denis j'ai jamais pu saquer son cinéma de façon générale).

C'est bon de se refaire un classique.

HEAT

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mangetout › jeudi 29 juin 2017 - 16:06

L'excellent "Le syndrome chinois" est sorti 12 jours avant Three Miles Island (j'en avais déjà parlé ici l'année dernière), un genre d'oracle le machin !!!

Moi je me suis revu ceci :



Troisième et dernier volet de la trilogie très rentre-dedans de Verneuil, après "Le corps de mon ennemi" (1976) et "I comme Icare" (1979), "Mille milliards de dollars" décortique les cuisines de ce qu'on n'appelait pas encore la mondialisation (le film est sorti en 1982) et jette un regard aigu sur le péché originel (je ne lève pas le voile) de beaucoup de grandes firmes américaines. Un des derniers rôles de Dewaere, toujours aussi excellent.

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saïmone › jeudi 29 juin 2017 - 16:14
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Bin justement cher collègue numéro six, tu pourrais l'aimer ce "Grave", y'a rien de poseur (peut être une scène ou deux, trois fois rien quoi) ni d’esbroufe ni d'auteurisant mes steaks, et une scène de cul vraiment particulière et troublante. Ah, et tu vas kiffer l'actrice de 18 ans, ça va réveiller en toi des choses contradictoires

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(N°6) › jeudi 29 juin 2017 - 17:00
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J'ai failli y aller... Mais je sais pas, dès que j'en ai entendu parler au moment de Cannes, ça a éveillé une méfiance qui date de mes années "étudiant en cinéma" (et de stage à Cannes). Faudra voir une fois à la téloche. (je vois rien de contradictoire dans ce que pourrait éveiller une actrice de 18 ans....)

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merci pour le fusil... › samedi 1 juillet 2017 - 17:42
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Ils ont ressorti Miracle Mile. Ne vous laissez pas avoir par l'étiquette "film culte", c'est tout simplement excellent. Une belle apocalypse sans CGI. Et avec Tangerine Dream à la BO.

+++

Creepy de Kurosawa. N'atteint pas l'excessive excellence passée mais La maitrise est là. 5 boules.

+++

Vu également It comes At Night. Vendu à tort comme un film d'horreur, plus un presqu'huis-clos post-apo sans les monstres. L'infection est bien évidemment un prétexte pour une étude sur la peur véritable, indicible et pas spectaculaire. Abrupt, épuré sur la forme (superbe gestion des lupiotes) comme sur le fond mais il manque un petit je-ne-sais-quoi de supplément d'âme dans l'écriture. Les gens qui n'aiment pas disent que le film "n'apporte pas assez de réponses" ou qu'il est "prévisible". Y'a du potentiel.

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Klarinetthor › samedi 1 juillet 2017 - 23:28
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bien aimé aussi Grave. attention Spoilmachine! Sans que ce soit si renversant que ça; cheque scène a sa raison, aucun moment ou on se pose la question de la gratuité. Les apex attendus évitent les ecueils (son dépucelage, la scène attendue de gore qui finalement n'arrive pas... enfin si il arrive mais on arrive tel la PJ un peu tard pour pouvoir agir). Meme la fin que je redoutais sans etre extraordinaire n'est pas ridicule. Le traitement déprimant de A à Z est plutot réussi, l'impossibilité du controle de ses actes toujours au centre des scènes. Meme le morceau d'Orties est bien là ou il est (oui je suis un semi-fanboy en plus).

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saïmone › dimanche 2 juillet 2017 - 14:08
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Miracle Miles, du coup.

J'sais pas quoi en penser. La mise en scène géniale et kitsch à la fois, le fil narratif qui se perd, un final vraiment... C'est assez haletant, paradoxalement, malgré ces scènes qui semblent isolées les unes des autres. Aucune volonté de faire dans le vraisemblable, en même temps, c'est ça le plus troublant.

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A.Z.O.T › lundi 3 juillet 2017 - 12:17

KO

Soit le nouveau film de Fabrice Gobert, le mec derrière les revenants (pas vu), qui avait aussi réalisé simon werner a disparu (avec sonic youth à la BO) qui m'avait laissé un plutôt bon souvenir.
Grand mal me prit, car on est face à une bonne grosse bouillie indigeste, le scénario (vu et revu) décrit un directeur des programmes de la chaîne C (petit clin d'oeil à vincent), odieux avec tout le monde et convaincu d'être un mec incroyable. Suite à un petit incident, la situation va se renverser et il va se réveiller dans le même monde mais où tous les rôles auront été inversés (il devient présentateur météo, son assistante est devenu directrice des programmes, sa femme devient celle d'un autre, etc etc) occasion de se reprendre ses petites piques dans la tête, faire un point sur sa vie, participer à un fight club, et se rendre compte que quand même "c'est pas très bien d'être méchant et l'amour c'est important".
En soit reprendre l'idée du scénario de la vengeance d'une blonde et le traiter façon thriller paranoïaque pourquoi pas, mais ici tout est lourdaud, on voit les ficelles et la fin arriver à 10km, les rôles sont cantonnés à leur relation avec le héros, ce qui les rend fin comme du PQ et empêche toute empathie. Bref c'est vraiment pas terrible

Heureusement la séance de 22h existe, et j'ai poursuivi avec It comes at night

Etrangement vendu comme un film d'horreur, il n'en est rien du tout, on est ici dans du huis clos pur jus, où l'on suit une famille réfugiée dans une cabane au fond des bois, s'arrangeant pour survivre contre on ne sait trop quoi qui survient la nuit. Pas grand chose à dire sans gâcher le scénario, mais il est vraiment excellent. Si vous avez l'occasion n'hésitez pas.

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Dun23 › mercredi 5 juillet 2017 - 11:50
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John Wick: Bien con, bien bon au final, pas prise de choux, ça flingue, ça charcle, on en demande pas plus.
Zulu: Ça flingue, ça charcle et c'est surtout très fidèle au roman. Orlando Bloom y est excellent, Forest Whitaker est trop vieux pour le rôle mais comme c'est Forest Whitaker, y'a rien à redire sur sa perf. Une plutôt bonne adaptation finalement même si je recommande en priorité la lecture du bouquin. Comme toujours, en fait.