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Les films que vous avez vu
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- WZX › jeudi 13 avril 2017 - 23:44
Blue Velvet, David Lynch
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- Zebehn › lundi 17 avril 2017 - 09:01
Je viens de voir "Headshot", film de baston asiatique dans la pure lignée des The Raid, avec l'acteur principal de The Raid qui reprend un rôle badass. A voir, je n'étais pas au courant de la sortie au cinéma en septembre...
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- Dun23 › lundi 17 avril 2017 - 18:38
Dans la série mes gamins m'obligent à voir des bouses, j'ai vu Power Rangers.
La bonne surprise, c'est que c'est beaucoup moins nul que la série (saleté de gosses). Après, ça respecte les canons avec monstre gigantesque et combat contre gros robot, c'est donc ridicule mais moins kitch, bizarrement.
Ceci étant dit, les bon gros 2/3 du film se tiennent plus ou moins, les acteurs sont pas spécialement mauvais, voire même oscarisables en comparaison avec ceux de la série, il y a même carrément des blagues pour adultes, pardon ados attardés.
Le ton est plus sombre aussi, un peu le traitement qu'ont reçu les Batman, Superman et autres, surprenant pour un film devant viser clairement un public jeune. Vu les très jeunes gamins que j'ai vu dans la salle, vu les BA qui sont passées avant (Alien, Life), je me demande si les producteurs ont pas loupé la cible.
Mais la plus grosse surprise, c'est Bryan Cranston. Il est dans le film. Il a même un gros rôle. Et on se demande pourquoi.
C'était mon 1/4 d'heure, que ne ferait on pas pour ses enfants?
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- Klarinetthor › lundi 17 avril 2017 - 18:53
voir du marvel ca serait une condition de divorce pour moi
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- merci pour le fusil... › lundi 17 avril 2017 - 22:34
Concernant Cranston et les Power Rangers : http://www.melty.fr/les-power-range...
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- WZX › mardi 18 avril 2017 - 00:59
Freaks, Tod Browning
Bien loin de Marvel, donc. Quelle audace, quelle liberté de ton. Sortir un film pareil en 1932, pas étonnant que ça ait brisé sa carrière... Il tire magnifiquement parti de son sujet, des cadrages originaux que permettent ses personnages (cette poursuite, véritable chasse à l'homme, lesfreaks bardés de couteaux, rampant dans la boue, sous la pluie, se faufilant dans le convoi de charrettes !). Et il réussit à faire sobre, même s'il y a quelques scènes remuantes c'est pas jusqu'au boutiste dans la ridiculisation comme Elephant Man. Un plaisir de découvrir ça au ciné en 35mm, toujours cool que ça soit possible !
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- Dioneo › mardi 18 avril 2017 - 01:46
Ah tiens marrant, je commençais à en regarder une autre de lui, tout à l'heure - The Unknown, muet de 1927... Ça part sur un même univers cirque/freaks (l'homme sans bras) mais ça m'a eu l'air plus, euh, "grossier", comme ça sur le début. Mais bon, je regarderai en entier avant d'en dire quoique ce soit de plus !
D'autant que si j'ai pas continué c'est surtout que je venais de m'envoyer un assez dense morceau - à savoir :
Body Double de Brian de Palma (1984)
Et je ne m'attendais pas à un truc aussi... Drôle. Pas que mais ouvertement, avec un côté satirique, le jeu sur les clichés romantiques - la scène de la "sortie du tunnel après la course-poursuite à pieds"... WTF mais quel bonheur ! De Palma s'amuse aussi nettement à nous égarer dans les "niveaux de réalité" du truc - toute la séquence qui commence sur Relax de Francky, franchement bien vue et "confusionnante", en tout cas j'ai pas percuté complètement avant la "rencontre" entre Wasson (Jake Scully, le perso central) et Griffith (foutrement sexy, là-dedans, en passant) sur quel plan ça se passait exactement, cette affaire. Excellent casting, d'ailleurs : ledit Wasson est parfait en acteur claustro et généralement névrosé, porté sur le voyeurisme et infantilisé par tout le monde - le réal du film B-tendance-Z où il joue un vampire au début de l'histoire (ah... ce plan d'ouverture, en passant), la sécu sur le plateau, le flic qui mène l'enquête quand ça s'est mis à salement déraper... - et qui n'arrive jamais à rien jouer jusqu'au bout, ruinant ses efforts et ses plans parfois rondement menés en retournant chaque fois à sa vraie personnalité de gars gentil et un poil tordu qui fout tout en l'air quand tout se présente au mieux. Et puis parmi d'autres, donc, Griffith surprenante en porn-star aux dents longues mais finalement un poil naïve, en tout cas pas compliquée et effrayée par ce zozo. Le flic moraliste - un certain Guy Boyd alias l'inspecteur McLean - est nickel aussi. Et Gregg Henry/Sam Bouchard, Deborah Shelton/Gloria Revelle la riche évaporée... Où est-ce vraiment ça ? (Suspens...).
Bon, puis Joe l'Indien Couturé, la scène bricorama (argh... ah ah le con), le jeu sur les points d'observation/prise de vue qui détermine ce qu'on sait et ce qu'on peut - les deux étant parfois dramatiquement, tragiquement pas la même chose... C'est fort, sur ce point-là - c'est nettement le gros de la mécanique du film, en même temps.
Voilà, très bon film pour moi, quand on accepte la dimension "distanciée" du truc, le jeu, donc, encore. Pas si étonnant par contre qu'il ait essuyé - apparemment - une bonne salve de mauvaises critiques à l'époque, vu le regard peu tendre qu'il porte sur Hollywood, acteurs, réalisateurs, producteurs... et surtout sur le "fonctionnement" de tous ces gens ensemble, avec de petites incidentes - en apparence ; en fait la scène qui me revient est centrale - sur les cours/thérapies comportementales et autres business parallèles de la course au rôle etc.
(Et puis on imagine pas toujours le boulot que c'est de maintenir une barre en fer à hauteur constante sous une douche trop froide déguisé en vampire version croc monstre show meets lux interior en attendant que la doublure-corps amène sa poitrine à attraper en précisant "vas-y doucement c'est sensible j'ai mes règles en ce moment").
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- (N°6) › mardi 18 avril 2017 - 11:32
Tod Browning c'est génial. "Freaks", avec les vrais freaks, "The Unknown", avec l'immense Lon Chaney. Ah la la !
J'aime pas tout de De Palma, loin s'en faut, mais "Body Double" c'est sa bonne période "vulgos 80's" doublée (ah ah) de son obsession pour Hitchcock. Toujours un plaisir de revoir ça.
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- Raven › mardi 18 avril 2017 - 12:42
Body Double, le meilleur De Palma.
La scène d'entrée acteur sur Relax est dantesque. Le reste bute.
Porn Hitchcock.
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- (N°6) › mercredi 19 avril 2017 - 01:35
Et en parlant de tonton Hitchcock, voilà un "petit" film qui multiplie les hommages au maitre sans que ça tombe dans la citation pompeuse, The Last Embrace de Jonathan Demme (1979).
Où comment un agent secret perturbé pas la mort de sa femme se tape un coup de parano, mis au banc par son boss (une courte mais marquante apparition d'un jeune Christopher Walken en connard à moustache) et reçoit une menace de mort en araméen sur le palier de son appartement, ocuupé par une timide (?) anthropologiste. Poursuite, complot, enquête qui remonte à un milieu méconnu (jamais entendu parler de ça au ciné avant), romance impossible (?) et un final en poursuite dans un grand monument de l'Amérique (comme il se doit pour un thriller Hitchcockien). Avec Roy Schneider, très bien dans son rôle de flippé, et surtout Janet Margolin, habituée des films de Woody Allen excellente dans un rôle dramatique riche (et foutrement belle aussi dès qu'elle y met les formes). La partition de Miklós Rózsa, qui avait signé celle de la Maison du Dr. Edwards, rajoute au caractère presque anachronique du film, vraiment plus sixties que de son époque (mais sans faire exercice de style). Cool découverte.
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- (N°6) › mardi 9 mai 2017 - 22:08
12 ans avant l'ange exterminateur de Pale Rider, Eastwood revenait déjà de l'autre-monde, cette fois-ci en esprit impitoyable et vengeur :
High Plain Drifter (1973)
Bienvenu à Lago. Ou en Enfer. Deuxième film de fiction de Clint et deuxième grande réussite, renouant de loin avec son personnage des films de Leone. Paint the town red !
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- vargounet › mercredi 10 mai 2017 - 18:21
Body double est un très bon de Palma en effet que je prends toujours plaisir à voir. Sisters, Pulsions et Blow Out sont super également, sans parler de Phantom of the Paradise qui est un des films les plus attachants qui existe à mon sens.
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- (N°6) › mercredi 10 mai 2017 - 18:35
Tiens, en parlant de De Palma et dans la série "les classiques que j'ai pas vu" :
Carrie
Avec l'image que tout le monde connait.
Faut quand même bien dire que le film ne fait pas peur du tout. C'est pour les trois quart une sorte de teen-movie limite parodique (la séquence de la punition des méchantes cheerleader est digne d'un dessin animé), avec un Travolta assez drôle d'ailleurs. Sissy est le meilleur atout du film, avec son visage si particulier. Piper Laurie qui joue la mère a un rôle flippant, le vrai monstre du film, mais son interprétation est quand même totalement nawak, d'ailleurs il parait qu'elle croyait tourner une comédie (elle aurait pas raison dans le fond ?). En fait c'est assez agréable si on aime les slow-burn mais faut quand même bien dire que le final est pété de A à Z (scénario pas logique, filmage foireux du sceau de sang de cochon, scène de "massacre" expédiée et sans la moindre considération pour les persos mis en place jusque là, afféteries visuelles creuses). Une fois revenu à la maison, c'est carrément la marrade avec la mère, jusqu'à la conclusion qui perso m'a laissé un peu sur le cul. Ah bon, alors c'était vrai ? Mais du coup faut penser quoi de tout ça ? C'est pas un peu mysogine sur les bords (d'ailleurs l'ouverture en soft-porn filmé comme du David "violeur" Hamilton est assez fendarde aussi) ? Bon enfin, je dois confesser une assez grosse désillution pour un film culte porté aux nues. Sans parler de la lourdeur du symbolisme de De Palma (oh, les jolies croix inversées) et son pillage obsessionnel de Hitchcock qui passe ici de façon grossière (sérieux, les erzatz de violons de Psycho). Bref, pas mal dirais-je, grosse impression de Spacek, mais clairement un film de plus à mettre au dossier "De Palma est un réal surestimé à mort" pour moi. (mais ouais, Body Double, Blow Out, Scarface, c'est à son crédit. Je (re?)vois Pulsion bientôt d'ailleurs, me souviens plus si j'ai déjà vu celui-là ou pas)
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- Klarinetthor › mercredi 10 mai 2017 - 23:15
Blood sweat and tears. Sigourney en coiffe goudou for Vendetta... c'est longuet, longuet, longuet... Le docteur est pas mal, forcément c'est Tywin Lannister jeune, entre-temps il apprendra à mieux jouer ; ou sera mieux utilisé. je poste avant la fin car je la sais dejà. on est loin du 1 et meme du 2... Oui je suis en pleine série de daubes classiques 90s là, va falloir que je me remange du Die hard si ca continue. Si je minaude, ca sera du Carpenter, meme 90s ca arrive a bien se sauver.
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- Raven › jeudi 11 mai 2017 - 00:25
"mais ouais, Body Double, Blow Out, Scarface, c'est à son crédit"
Bah ouais, merde, quand même !...et du coup Carlito's Way, non ? ;o) Mince, et attends, Casualties of War (pourquoi personne n'en parle jamais ? sublime, B.O. idem, fiévreux, et puis Marty c'est pas que McFly toi même tu sais), c'est surrestimé ? Jamais j'en entends causer... Et Phantom of The Paradise (déjà rien que l'affiche c'est un monde à elle seule, un peu comme pour Orange Mécanique ou Mad Max - et le contenu assure ce qu'il faut derrière) ? et Obession ? Sisters ? Quoique si on revoit ces derniers du point de vue 'fan de Hitchcock', c'en est sûrement tout autant que Pulsions.
Faut que je revoie Sisters tiens, de mon côté...je me souviens que je m'étais matté ces vieux De Palma deuxième période en alternance avec des vieux Crony, ça se panachait très bien si je puis dire (voir Fury avant Scanners = bonne idée).
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- (N°6) › jeudi 11 mai 2017 - 00:44
Carlito's Way je crois que j'en ai parlé ici même (bah euh oui, du coup :) ). C'est son meilleur pour moi. Il cesse de faire le malin et comme souvent, c'est mieux. Phantom of the Paradise j'ai vu ça y a longtemps et c'était too much pour moi déjà à l'époque, et vu comment je suis devenu de plus en plus rétif à ce genre d'excès, je pense pas l'aimer plus aujourd'hui. (ah oui, Fury, vu l'an dernier, très bon, très surprenant). Et donc d'ailleurs :
Pulsions
Ben je l'avais pas vu en fait. Raaaaaaah, Nancy Allen. Pourrait m'arrêter là. Enorme fantasmagorie Alfredienne encore une fois, mais cette fois, comme dans Body Double (moins la vulgarité 80's qui me plait bien), ça marche. La scène dans le musée est un régal de mise en scène. La scène de fantasme/douche d'ouverture est poilante à souhait mais bien sûr c'est voulu, faut reconnaitre que De Palma a un certain sens de l'humour, même si il n'est pas très fin (la vieille dame qui écoute Liz expliquer le processus de l'opération de changement de sexe au restau, gagesque). Le film coupé en deux. Le rasoir. Bon on va pas faire un inventaire non plus. Même le split screen cette fois est mieux utilisé que simple gimmick (même si ça reste un gimmick, on va pas se mentir). Le métro de NYC pre-Guilliani, ça donne envie d'écouter Suicide et Lydia Lunch. Micheal Caine, le psy qui donne la touche britannique coincée du cul (et donc très Hitch... ouais bon, get the picture). J'y ai vu une inspiration évidente de Basic Instinct (pour le meurtre dans ascenseur, avec perruque et imper). Par contre, la fin, sans spoiler, c'est nawak. Et c'est même pire que ça, c'est presque du foutage de gueule surtout quand on s'est tapé Carrie juste avant. Sérieux Brian ? Bon enfin ça reste clairement le haut du panier sans atteindre les délices 80's as fuck ou les films plus "classiques" que seront les Incorruptibles ou Carlito's Way. Nancy Allen. Raaaaaaahhhhh.
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- Raven › jeudi 11 mai 2017 - 00:52
Elle a un sacré sex-appeal dans Pulsions, oui (que l'horizontalité du bureau met bien en valeur).
Dans Robocop, moins.
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- (N°6) › jeudi 11 mai 2017 - 00:55
Trivia : elle apparait dans un film français culte des années 90 (mais cette fois, c'est Sandrine Kiberlain qui faisait l'escort).
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- bubble › jeudi 11 mai 2017 - 10:46
je me suis rematé WESTWORLD de crichton.
yul toujours aussi charismatique en proto T800 .
mais je ne me souvenait plus que chistian bale jouait aussi dedans, ainsi que gerad louvain ...
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- mangetout › jeudi 11 mai 2017 - 18:54
Re-re-re-matage en règle de deux films tout confort, étrangement inséparable dans mon esprit :
Deux bonnes madeleines au Jack Daniels...