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LES LIVRES QUE VOUS AVEZ LU.

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dimegoat › mercredi 22 juillet 2020 - 15:51
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Un excellent bouquin que ce Tours de France, ma foi. Au-delà du groupe, que l'on aime ou pas, on apprend plein de choses sur l'organisation des concerts à la fin des années 70. C'est hyper artisanal, avec un gros tourneur qui sous-traite aux assos locales qui n'y connaissent parfois rien, du surbooking en pagaille, une gestion de la foule à coups de poings, des scènes construites avec des palettes dans des halls d'expo ou des salles de basket, une acoustique dégueulasse, une sécurité à tous points de vue inexistante (ces passages hallucinants qui évoquent les scènes qui "reculent" sous la pression de la foule) surtout avec un groupe qui, dès 1980, circule avec un matériel hors-normes.
Dans la foulée, j'entamerai l'auto-bio de Miles Davis avec Quincy Troupe...ça va saigner

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moustache › dimanche 26 juillet 2020 - 12:05



Enfin fini ce pavé. J'ai un peu l'impression d'avoir gravi une montagne.

J'avais écrit un long texte mais çà a merdé, Bref... Dur de résumer le machin et même d'en trouver un, mais voici :

"Inspiré par les vies des membres de sa propre famille, le Britannique y transforme son quartier natal, les boroughs populaires de Northampton, en un axis mundi cosmique où se cacheraient le centre ésotérique de l’Angleterre et toutes les strates de son histoire plusieurs fois millénaires."

Bon j'ai failli abandonné plus d'une fois ma lecture. Le côté visite guidée hyper détaillée et qui revient régulièrement est assez rédhibitoire. Mais une fois embarqué par le récit et sa mécanique j'ai dévoré le livre. Surtout vers la fin.
Ce livre est un monstre d'idées qui m'a accompagné pendant des mois. Dur de rentrer dedans mais aussi dans sortir donc.

Le travail accompli par Moore est renversant et bravo aussi au traducteur, Claro. J'ai mal pour lui...

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vigilante › vendredi 31 juillet 2020 - 07:00

Un tour d'horizon, un brouet de tous les domaines possibles qui témoignent de l'effervescence décomplexée d'une période de mutations esthétiques, musicales, politiques et sociales.
La mode, le culte de l'apparence, les nouveaux médias, l'architecture, l'art, les lieux branchés, la pop et bien sur la musique underground ont été les laboratoires d'une décennie à venir où toute créativité avait la possibilité de s'exprimer, peut importe les moyens. Les maître mots sont utopie, énergie.


On y croise en vrac les Virgin Prunes, Prince, Chrome, Nick Cave, Grace Jones, Kraftwerk, Madonna, Jacno, Basquiat, Steve Jobs, Helmut Newton, Joy division, Goude, Siouxsie, JP Gaultier, Grandmaster Flash, Yamamoto, Soft Cell, Cronenberg, Lynch, Depeche Mode, Wham, Talking Heads, Bootsy Collins, Charles Burns, Steve Strange, Maripol, Bauhaus, Debbie Harry....et j'en passe les trois quarts.
Ce livre (pavé ?) richement illustré et commenté est une proposition de faire un tout cohérent vu de l'intérieur de ce qui deviendra LA redistribution de toutes les cartes de la pop culture, avec un regard de passionné éclairé.
Le futur c'était maintenant.


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allobroge › mardi 4 août 2020 - 09:22

"La frontière" de Don Winslow. Conclusion magistrale de sa trilogie sur le trafic de drogue Mexique/USA, le Don confirme son talent hors du commun et les 800 pages du pavé s'enfilent comme du petit lait !

"Le problème à trois corps" de Cixin Liu. et sa suite est un bijou SF au sense of wonder ébouriffant, on en prend plein les mirettes à tous niveaux !

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vigilante › vendredi 7 août 2020 - 19:54

Toujours un plaisir de se refaire une fois par décennie (!) cette saga culte de la SF, qui abat les frontières de l'espace et du temps. J'ai vu que ça sortait en série sur Apple TV, je ne miserai pas un centime dessus. Cette série fait appel à l'imagination, à mon avis c'est un univers trop vaste pour être porté à l'écran. Ils vont se planter. (R'marquez je dis ça, mais pour Lord Of The Rings j'ai fermé ma bouche...)


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zugal21 › dimanche 9 août 2020 - 15:21
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Assez intéressant parfois, mais pas toujours. Un bouquin inégal mais je pense quand même qu'il faut lire
quand on s'intéresse au sujet.

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Klarinetthor › vendredi 28 août 2020 - 20:54
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Lecture commençante... L'auteur a écrit un Lynyrd Skynyrd également au Mot et le reste aussi.

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zugal21 › vendredi 4 septembre 2020 - 23:26
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Un document contre culture sixties qui perdure.
On y trouve pas mal d'éléments que nos amis artistes ont ressortis d'une manière ou d'une autre.
On peut aussi y trouver quelques friandises. Des fois c'est vraiment très drôle.
Enfin, au prix où c'est vendu, c'est donné, sinon.

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allobroge › jeudi 10 septembre 2020 - 03:30

"La mort selon Turner" de Tim Willocks : L'auteur de la boucherie historique et néanmoins fort délectable "La religion" nous pond un thriller sud africain avec un héros flic black absolument hallucinant et c'est nettement plus intense et réussi que le sus nommé,c'est dire le bijou. "Les furtifs" d'Alain Damasio : Son, musique et poésie faite livre, + une histoire au combien originale et prenante qui ne démérite en rien au regard de la Horde, 7 boules !

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zugal21 › jeudi 10 septembre 2020 - 09:08
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The Satanic Bible m'a bien diverti. Alors j'ai chopé celui-là. Ne point bouder son plaisir
Lecture agréable pour les ceusses qui aiment bien les diableries, ce qui est mon cas !

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Rastignac › jeudi 10 septembre 2020 - 13:43
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Je l'avais lu traduite en français sa "Bible", ça ne m'avait pas trop emballé... ça ressemble un peu de loin à du Céline quand il part en invectives, on sent que le gars avait un peu la rage... ah, et puis j'ai toujours son orgue à la noix en tête dès que je le lis !

Dernièrement, en vrac :

des nouvelles de Zapkowski autour du Witcher.


(la licorne, spéciale dédicace)

J'ai joué, j'ai vu la série, faut bien que je lise. C'est très croustillant, paillard, beaucoup de blagounettes, de cogites existentielles aussi, ça se lit tranquilou pépère.

Les chasseurs noirs d'Ingrao.

Se lit comme un roman (d'épouvante ?), sur une compagnie chargée entre autres de chasser les partisans polonais ou soviétiques, qui avait une sorte de mission d'escadron de la mort pour faire vite. Particularité : c'était une brigade composée initialement de braconniers repris de justice... pillards, meurtriers de masse en Biélorussie, se sont baladés aussi, en Slovaquie, ont participé à la répression (enfin... le massacre ) de Varsovie afin de se faire exploser par les troupes russes. COnduite par un Dirlewanger qui pourrait faire l'objet de films de cinéma tellement on tient une sorte de GI Joe/Ted Bundy version SS. Ont servi d'épouvantail et d'excuse pour un tas de gens après la guerre (regardez, y a le bon ss et le mauvais. La Dirlewanger c'était des sauvages à côté de nous, etc.). Les survivants de cette compagnie, coupables d'une quantité de crimes inimaginables sont donc passés entre les filets...

Enfin, à lire.

quelques nouvelles de Lovecraft que je relis... sur le top : the Outsider. Malin le point de vue du "méchant"...

Et puis l'Exégèse de Philip K. Dick.

A lire pour ceux qui aurait eu du mal à comprendre Ubik ou la trilogie divine. Labyrinthe d'un gars qui ou en bavait psychiquement en direct ou était plugé directement sur l'invisible. Y a un truc quand même qu'on peut pas contredire, c'est le fait qu'il ait écrit et décrit pas mal de choses qui se sont produits par la suite, je vous laisse éplucher tout ce qui concerne les créations de réalité, la surveillance, le modelage des opinions, c'est assez bluffant pour un écrivain de SF... ce sorte de journal est composé de lettres, de notes... de quelqu'un qui essayait de comprendre ce qui lui arrivait (en gros, un énorme bazar psychique, des rêves mastoc qui lui remplissait la tête d'informations, un changement de personnalité drastique...). On a jamais su vraiment diagnostiquer ce qu'il avait, la bio de Carrère le mettait déjà dans la case fou/manipulateur, mais c'est plus que ça... il semble avoir touché quelque chose au fond qui ne pouvait être exprimable clairement, ce qui donc in fine ressemble souvent à du charabia (et il a conscience, il ne se ménage pas). POur amateurs du bizarre, de mystique, de questionnements.

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Raven › jeudi 10 septembre 2020 - 14:12
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Je note pour Les Chasseurs noirs, merci.

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Klarinetthor › vendredi 9 octobre 2020 - 15:28
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Sorti en même temps en français et dans d'autres langues. Peu d'humour ici vu le sujet même si on retrouve un peu de l'ambiance étudiante déjà présente dans my friend Dahmer et Punk rock & trailer parks. Derf s'est bien foulé question précision, on est plongé dans le contexte précédant la tuerie de mai 1970, les soulévements urbains de la fin des années 60, Nixon et le Vietnam, la fac dans une petite ville du Midwest, l'audace du SDS et des Weathermen à partir de 1969. Tout ça avec un point de vue assumé de l'auteur.

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zugal21 › vendredi 9 octobre 2020 - 17:15
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Autobio de Lemmy, de 2002 . mon édition contient une section qui évoque l'après 2002.
C'est très dense, d'où un index à la fin.
Lemmy ne mâche pas ses mots, raconte, balance ; ça fourmille d'infos et d'anecdotes.

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Dioneo › jeudi 22 octobre 2020 - 13:00
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Un "classique" que je n'avais pas encore lu... C'est chose faite :

Please Kill Me de Legs McNeil et Gillian McCain

"L'histoire non-censurée du punk par ses acteurs", comme dit le sous-titre. Et de fait, le bouquin est un énorme montage d'extraits d'interviews, entretiens, discussions enregistrés par les auteurs - qui eux-mêmes étaient plus qu'un peu "immergés" dans le milieu. Et c'est très cool, ce bouquin. Une "vue de l'intérieur" qui n'est pas homogénéisée à posteriori, cohérente mais multi-subjective, les inimitiés et divergences pas minimisées, laissées telles quelles (c'est à dire souvent exprimées bien cash) dans les propos de chacun-chacune. Ça cause du punk versant américain, donc - depuis les prémisses Velvet et MC5/Stooges jusqu'à la scène Max's Kansass City CBGB etc., ça cause un peu des Doors au début, beaucoup de Patti Smith qui est à la fois en plein dans et "transversale" à tout ça (là encore selon les points de vue). Ça pose autant la continuité avec "tout ce qu'il y avait avant" - l'engagement de l'époque hippie (avec et sans, à côté ou contre les hippies, ce que je ne sais plus quel mec de la scène de Detroit appelle les "lumpen-hippies", ceux qui n'avaient pas le choix, les moyens, de retourner au confort du pavillon parental quand tout ce serait pété la gueule), Warhol et la Factory... - autant que la rupture.

Ça raconte l'histoire très fluidement, et sans chercher à cacher combien la plupart d'entre ces "acteurs" étaient la plupart du temps complètement à la ramasse (à cause de la came et de l'alcool entre autres, pas que), et combien aussi il y avait un truc parfaitement sincère, même presque innocent dans tout ce bordel. Le récit a ce truc de ne montrer personne uniquement "en gloire" (certains passages des frasques d'Iggy... hilarants autant que pénibles, pathétiques, à imaginer) tout en rappelant que d'autres avaient écopé d'une réputation d'épais crétins un peu gratuite, qu'il conviendrait de nuancer un poil (Dee Dee Ramone, spécialement). Le truc aussi c'est que tout le monde y parle "à même hauteur" - les personnages dont "l'aura" dépasse cette époque finalement assez brève (Lou Reed, Lester Bangs, Ray Manzarek...), comme les groupes, musiciens qui ont fait leur passage éclair alors (les Dicatators ou Richard Hell, tous ceux qui ont disparu ou sont passés à autre chose après)... Les producteurs, agents artistiques divers, comme les "groupies" - hommes et femmes ; sans glorifier mais sans cacher le "tout le monde couche avec tout le monde" qui "cimentait" aussi le truc. (Et en passant : c'est sans doute aussi parce que dans "ce milieu là" comme rarement avant, les "rôles" n'étaient pas si fermé - groupie ou copain-copine d'unetelle ou untel, musiciens, fans, auteurs de fanzines... C'étaient souvent les même tour à tour).

Bon, puis je l'ai trouvé souvent émouvant, en fait, ce livre. La fin, notamment - avec l'Amérique qui voit passer les nouvelles "sensations" anglaises (Sid Vicious - qui là aussi apparaît moins monobloc-de-stupidité qu'ailleurs, Costello...) et son propre influx originel se tarir, avec les grappes d'O.D. et autres morts à la con au bout du trop de tout. Vraiment à lire, bien au-delà du "sensationnalisme" qu'on aurait pu craindre vu l'intitulé (bon en même temps... Allia c'est pas Camion Blanc/Noir, leurs choix d'édition/traductions sont en général bien plus avisés que ça donc bon... Je ne craignais en vrai pas trop le torchon).

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GrahamBondSwing › mardi 29 décembre 2020 - 22:56


Un gros bouquin de photos de Mark Weiss, qui a shooté un nombre impressionnant de groupes Heavy Metal durant sa carrière. Y a pas trop de textes, mais tu peux quand même prendre le temps de les lire. Si tu hais tout ce qui ressemble à du glam metal, hair metal, alors ce livre pourrait bien te foutre la gerbe assez rapidement, pour les autres un début d'érection n'est pas à exclure au fil des pages. Si de plus tu es gay alors des réactions incontrôlées peuvent survenir à la première photo de Sebastien Bach, faut dire qu'en tant qu'hétéro tu pourrais te mettre à douter de ton orientation. Si tu es une nana, même topo, il faut juste reprendre ce que je viens d'écrire et adapter le vocabulaire, perso j'ai la flemme, je termine juste en disant merci Papa Noël !

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boumbastik › jeudi 31 décembre 2020 - 12:18



Vu le film entre 5 et 10 fois, pas lu le bouquin jusqu'à avant hier. Dévoré en 2 jours. Mieux, pas mieux que le film ? Aucune idée, très différent ça c'est sûr. Conséquence directe : me voilà reparti dans les romans et nouvelles de Dick.

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(N°6) › jeudi 31 décembre 2020 - 12:20
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Ahhhh, la malhonnêteté de la couverture qui vend la marque "Blade Runner" (le vrai titre de la nouvelle aussi imperceptible que des CGV) alors qu'objectivement dans mon souvenir (vague, j'ai du lire ça y a 15 ans au minimum) la nouvelle est très différente, l'adaptation de Ridley Scott était une grandiose trahison.

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Wotzenknecht › jeudi 31 décembre 2020 - 12:44
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Mais oui, Métal Hurlant (le magazine) avait même chié sur le film à sa sortie, en titrant "C'est Philip K.Dick qu'on assassine !"

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(N°6) › jeudi 31 décembre 2020 - 14:12
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Comme toujours, faut jamais demander leur avis aux gens qui sont fans du livre. J'étais aussi connement snob quand l'adaptation (formidable) du Seigneur des Anneaux de Jackson était sortie : "gnagnagna il a zappé Tom Bombadil gnagnagna le perso de Liv Tyler il est nul c'était pas dans le bouquin gnagnagna c'est quoi ce découpage..."... Quel relou...