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L'avenir, que nous réserve-t-il ?
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- heirophant › mardi 14 août 2012 - 11:52
La gloire des entreprises aussi : http://scinfolex.wordpress.com/2012/07/27/comment-la-propriete-intellectuelle-a-transforme-les-jeux-olympiques-en-cauchemar-cyberpunk/
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- saïmone › mardi 14 août 2012 - 13:16
Nice shot
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- Fryer › mardi 14 août 2012 - 13:29
Yep, agree mais la PI n'est pas une forme de propriété. On ne peut être propriétaire d'une idée.
Logiquement, je suis donc contre toute forme de PI (brevet, marques, droit d'auteur etc.)
Là encore, c'est un faux droit crée et organisé par l'Etat.Pour plus d'info, un très bon article qui résume toussa : http://www.contrepoints.org/2012/01/21/65825-propriete-intellectuelle-le-point-de-vue-libertarien
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- ericbaisons › mardi 14 août 2012 - 15:45
je vais me faire l'avocat du perfide diable ol*mpique, mais c'est bien fait pour tous ceux qui comptaient profiter des jo en vendant des croissants en forme d'anneaux sans doute 2 fois plus cher que leur equivalent habituel.
les JO c'est john doe qui paie pour les installations mais c'est le CIO et les comités nationaux qui encaissent, la méthode ne date pas d'hier et s'imaginer que les jo signifient un véritable renouveau de la ville organisatrice c'est planer très très haut.
pourvu que 2024, 2028,.. ça n'arrive plus jamais ici. on est deja en train de construire en ile de france un stade immense de plus qui servira 6 fois par an alors que le SDF coute la peau du cul.
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- No background › mardi 14 août 2012 - 23:52
Les logos et pubs sont de plus en plus présents, l'espace public disparaît, on communique par slogans et marques (qui représentent notre individualité...), et ce qui est préoccupant pour l'avenir, c'est que les logos disparaissent des paquets de clopes...
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- Solvant › mercredi 15 août 2012 - 01:10
L'avenir, toussa, la seule chose que je sais c'est que "Venus in Furs" c'est idéal B.O. pour un cuni.
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- No background › mercredi 15 août 2012 - 16:34
Clair ! Pour ma part je recommande Risingson de Massive Attack.
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- Chris › jeudi 8 février 2018 - 13:03
Deux excellents bouquins sur le sujet :
http://www.seuil.com/ouvrage/comment-tout-peut-s-effondrer-pablo-servigne/9782021223316
http://www.ruedelechiquier.net/l-ecopoche/110-les-limites-a-la-croissance.html
Et pour être encore un peu plus complet la vidéo de Jancovici sur la rupture énergétique : https://www.youtube.com/watch?v=2JH6TwaDYW4
Si j'en crois donc ce que je vois, on s'achemine doucement mais surement vers un effondrement global de notre société, probablement avant 2030.
L'inconnue persiste quand à la nature de cet effondrement, s'étalera-t-il sur des dizaines d'années ou sera-t-il très brutal (quelques semaines) ?
Le niveau de confort de l'européen moyen pourrait être divisé par 10 ou plus...
Enjoy!
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- yog sothoth › jeudi 8 février 2018 - 14:03
Et du coup, ça vaudrait pas le coup de cotiser pour la retraite complémentaire... :/
Faut que je passe à ma banque !
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- Rastignac › jeudi 8 février 2018 - 19:33
y a une conférence désarticulé (? je crois que ça s'appelle comme ça, à la Frank Lepage si on connait) qui parle de ça, mais juste niveau pétrole. Faut vite cotiser avant la fin du monde en effet ! :D
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- mangetout › vendredi 9 février 2018 - 08:39
"Les limites à la croissance" c'est le rapport Meadows du Club de Rome des années 70 ?
Le truc qui s'est planté à peu près sur toutes leurs prévisions, notamment sur l'épuisement du pétrole (oubliant la régulation prix de vente/investissement du marché)...
Mouais, j'ai 'achement peur !!!
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- No background › vendredi 9 février 2018 - 09:21
@Rastignac : la conférence gesticulée sur le pétrole est ici : https://www.youtube.com/watch?v=3l4JwCv1Gtc
@mangetout : le club de Rome n'avait pas anticipé l'exploitation des combustibles fossiles non conventionnels (sables bitumeux canadiens, pétrole et gaz de schiste américains, offshore très profond vénézuélien, etc), qui ne fait que décaler dans le temps mais ne change pas la tendance de fond. D'ailleurs le rapport de causalité doit être inverse. Ce n'est peut-être pas un hasard si le pic pétrolier a eu lieu en 1973, soit 1 an après la parution du rapport (augmentation du prix pour ne pas le consumer trop vite, qu'il ne soit pas accessible à tous). Le pétrole est redevenu bon marché dans les années 80, on a oublié tout ça. C'est revenu sur le devant de la scène avec l'article de Colin Campbell et Jean Laherrère "la fin du pétrole bon marché" en 1998. Dans cette période, il y a dû avoir une sorte d'émulation autour des grands pétroliers, avec pour conséquences à partir de 2001 l'exploitation des ressources non conventionnelles et les guerres au Moyen-Orient. Il me semble que c'est feu Christophe de Margerie, monsieur Total, qui ne parlait plus de "peak oil" mais de "peak demand". C'est aussi une solution, comme on ne peut plus accroître significativement la production, on détruit la demande.
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- Rastignac › vendredi 9 février 2018 - 09:23
(ps : on a posté en même temps, c'est à Mangetout que je répondais) :nan, c'est pas ça, enfin pas dans la vidéo
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- No background › vendredi 9 février 2018 - 10:01
@Chris : Après concernant l'effondrement, il y a deux ouvrages de référence : Collapse of complex societies de Joseph Tainter (1988) (lien vers la présentation : youtube) et Collapse de Jared Diamond (2005).
A l'époque de l'ouverture du topic (octobre 2011), beaucoup de "doomsters" annonçaient l'effondrement éminent. Les choses sont évidemment plus compliquées que ça. Il y a toujours le risque d'un effondrement brutal suite à une guerre ou une catastrophe naturelle, mais c'est finalement peu probable. L'effondrement est progressif et affecte d'une manière différente et différée chacun des Etats. Voir aussi "Five stages of collapse" (2008) de Dmitry Orlov (lien article), récemment traduit en Français. Pour ma part, je rejoins plus le point de vue de John Michael Greer, voir son essai de 2005 Catabolic collapse (lien). C'est-à-dire que l'effondrement sera progressif, une crise genre 2008 sera suivie par une période où l'on se réorganise, puis une autre crise arrive, on se réorganise, etc, avec un niveau de vie qui diminuera après chaque crise. Voir aussi ses fictions "How it could happen" sur l'effondrement US et "Retrotopia" sur ce que pourrait être les US dans les années 2100 (certains Etats, après la Second Civil War, continuent la même trajectoire tandis que d'autres se sont adaptés à vivre avec moins).
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- mangetout › vendredi 9 février 2018 - 11:39
@No background : ils n'avaient pas anticipé l'effet du prix aussi, entre un baril à 20 dollars dans les années 70 et 65 (à peu près) en ce moment, ça autorise des marges suffisantes pour faire de la prospection (qui a un cout prohibitif, surtout quand on taquine les plusieurs milliers de mètres de forage). Donc du coup les réserves sont assez difficiles à prévoir et extensibles au fur à mesure (il en va ainsi du potentiel souterrain au large de la Guyane, prolongement du gisement au large du Ghana).
Au delà de l'ironie de mon mini post, je suis globalement assez d'accord avec toi pour dire que c'est repousser pour mieux sauter mais à mon avis le gros problème de la "soutenabilité" (Dieu que les termes technocratiques sont laids) de nos sociétés complexes et technicisées est la maitrise de la population en rapport avec les surfaces cultivables limitées et les besoins en eau potable, sources de conflits majeurs à venir ou déjà là (le conflit Israéliens/Palestiniens possède un versant liquide avec le Jourdain pas piqué des hannetons qui éclabousse la région d'ailleurs).
Au delà de ces questions, il me parait difficile de bâtir et faire tourner des sociétés comme les nôtres (que l'immense majorité ne veut pas remettre en cause, confort oblige, sans ironie de ma part) sans consommation massive de matière première de toutes sortes. Notre évolution nous amène irrévocablement à épuiser les ressources pour vivre comme nous avons décidé de vivre (c'est peu ou prou le sujet des livres que tu cites) qu'on pourrait rapprocher de l'entropie en thermodynamique.