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LES LIVRES QUE VOUS AVEZ LU.

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Everlasting › mardi 15 septembre 2015 - 22:56

Je note Le Don Glamour, merci de la rec, je compte lire plus de sci-fi et c'est pas toujours facile de s'y retrouver.
Le Monde Inverti m'a fait le même effet qu'Ubik: en finissant je me suis dit "merde y'a vraiment beaucoup trop de choses qui marchent pas" et après en y réfléchissant je me suis rendu compte "mais en fait c'est tout de même très frappant". Comme si malgré la déception, les incohérences, les longueurs et tout un paquet de défauts, il y avait une certaine puissance thématique qui perçait, une singularité, quelque chose peut-être lié aux défauts, comme si le livre avait une faiblesse propre et inévitable, comme s'il se faisait manger par son thème, une faiblesse qui le grandit malgré tout et le rend énigmatique. Alors ça n'excuse en rien la fin (que ce soit la toute fin ou la dernière partie), et puis c'était possible de faire un truc monumental sur les prémisses, mais non, ça s'écroule, et du coup l'oeuvre épique devient déroutante. C'est peut-être cliché (le livre transformé par son contenu) mais j'ai trouvé que ça sauvait le bouquin du naufrage. Peut-être aussi parce que ça recadre tout le bouquin sur cette question de perspective changeante, impossible.

J'ai lu un autre truc cet été (pas très sci-fi mais vendu au même rayon), Louisiana Breakdown de Lucius Shepard, une nouvelle qui elle aussi s'écroule complètement sur la fin (après avoir été au minimum intrigante) mais où là y'a vraiment rien qui sauve, c'est tout pourri.

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boumbastik › mercredi 16 septembre 2015 - 13:55

"le livre transformé par son contenu" : sans déflorer quoi que ce soit, c'est la clé de voûte du roman Le Glamour. Non seulement elle structure puissamment le récit, mais elle trouble le lecteur au point qu'il se demande à la fin : "finalement, qu'est-ce que je viens de lire ? Et quelle est la nature de l'objet (le livre) que je tiens dans la main en ce moment ?". Le livre-contenu et le livre-objet font partie intégrante de l'histoire. Je n'en dis pas plus, car je risque d'en dire trop.

D'accord avec Ezekiel, La Fontaine Pétrifiante bof. Essayez Futur Intérieur et Les Extrêmes, les 2 sont fun. Et aussi La Séparation. Et Le Glamour (je radote, moi ?).

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AtypicalModesty › jeudi 1 octobre 2015 - 05:36

http://www.contrechamps.ch/editions-denave Personne n'a lu ce livre par hasard ? Le résumé est plutôt intéressant mais j'ai toujours peur avec les livres qui prétendent avoir une approche différente.

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Everlasting › jeudi 1 octobre 2015 - 11:27

Toujours en sci-fi, beaucoup apprécié Un Cantique pour Leibowitz avec son thème d'une abbaye qui conserve le savoir scientifique à travers les âges sombres qui font suite à une apocalypse nucléaire et qui semblent se précipiter vers une autre (on notera le léger sous-entendu historique). J'aime le côté ordinaire des personnages, la lenteur conjuguée à une découpe en trois époques, c'est immersif, y'a ces phrases latine non-traduites, belle ambiance, assez subtil. Ce bouquin c'est un peu le courage et l'insignifiance qui débouchent sur l'inéluctabilité, et le spirituel qui s'envole à la dérive.

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mangetout › dimanche 18 octobre 2015 - 15:03

GUY BRETON & LOUIS PAUWELS "L'histoire magique de l'Histoire de France" (Deux gros pavés de 1000 pages sortis à la fin des années 70).

Successions de textes (très bien écris au demeurant) sur les nombreuses bizarreries qui jalonnent notre histoire, on y croise des grands noms (Victor Hugo et ses tables parlantes, Napoléon III et les arts divinatoires, Casanova et la fontaine de jouvence...) et d'autres illustres oubliés que les énormes bibliothèque de Breton et Pauwels réussissent à faire renaitre... tels des fantômes. Succulent !

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Klarinetthor › lundi 19 octobre 2015 - 19:25
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La version initiale anglaise; sur des scenes que je connais peu meme si j'en adore certains membres. 24 chapitres qui relate l'histoire de formations et de ruptures musicales, de 1958 aux annes 2000. Avec l'Incredible string band, les Holy modal rounders, Tim Buckley, Jim Fahey, Fairport convention, the Pentangle, Malicorne, Vashti Bunyan, the Wicker Man soundtrack, Comus, Amon Duul, Bobb Trimble, Marissa Nadler, Sunburned hand of the man, Johanna Newsom,...

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merci pour le fusil... › mercredi 4 novembre 2015 - 20:51
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Grande Ourse de Romain Verger

Tout petit mais intense. Il y a 35000 ans, Arcas, seul sur Terre, la faim à en sucer des cailloux, concasser des os; et la plénitude crue face à la nature, élaguer de tout Gaia-gagatisme vegano-chapeau pointu.

Le sous-titre : «roman païen» est plus qu’adéquat.

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Arno › jeudi 5 novembre 2015 - 10:43

Je viens d'arriver à la fin du tome 3 de Game of Thrones... C'est amusant toutes ces péripéties en 300 pages, alors qu'il ne se passe pas grand-chose avant... J'ai presqu'envie de revoir la série pour voir comment ils ont calé tout ça en 3 épisodes... Et c'est donc à partir de là qu'ils ont dévié du livre... "SPOILER": Pas de zombie Catherine donc... Finalement, j'aime bien les livres aussi... Les millions de persos secondaires sont sympathiquement croqués... Je ne saurais plus dire si les Lim, Anguy, Adam Marpheux, Janos Slynt, etc... sont dans la série...

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Everlasting › jeudi 5 novembre 2015 - 17:11

Depuis le dernier post j'ai lu La vida es sueño, Le Rouge et le Noir, A Voyage to Arcturus, Viaje a la Semilla/Los Fugitivos et je suis en train de finir Guards! Guards!.
La perle étant A Voyage to Arcturus. Voyage halluciné, parfaitement linéaire et métaphysique à travers une planète où les habitants ont un accès à leurs émotions, au bien et au mal qui varie. Lewis reprendra une partie de ces préoccupations théologiques pour sa trilogie spatiale. Là, le bouquin de Lindsay date de 1920, c'est très viking dans l'esprit, rugueux, précis et sans fioriture, jusqu'au fond, même si c'est incompréhensible.
Sinon, La Vida es Sueño a des thèmes remarquables pour un bouquin qui date de l'époque de Shakespeare. Très dense et sans détour aussi (en tout cas en espagnol, la trad française que j'ai utilisée pour m'aider était bien peu littérale).
Le Rouge le Noir, malgré ses éternels va-et-vient d'orgueil blessé et de bizarre exaltation, était finalement bien divertissant.

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zenithzahir › jeudi 5 novembre 2015 - 18:00

On se tire la nouille sur ce topic, l'avenir de la littérature c'est ça :

https://www.youtube.com/watch?v=pTK...

...putain...

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mangetout › vendredi 6 novembre 2015 - 10:01

J'ai commencé ceci :



Du early Brussolo, ce recueil de nouvelles datant de 1980, c'est son premier livre en fait. Ça commence bien, mais bon il est en terrain conquis par chez moi...

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Everlasting › vendredi 27 novembre 2015 - 17:51

Je vais me tirer la nouille, poser des questions et donner mes impressions sur le Volodine que j'ai lu (j'avais repéré son nom en ces pages), Songes de Mevlido. Ayant aperçu qu'il reprenait les mêmes éléments pour Terminus Radieux (son 'hit' du moment) je me demandais s'il faisait le coup à chaque fois et comment son univers évoluait.
Le bouquin m'a fait tour à tour penser à Ghost in the Shell (pour l'environnement, les niveaux de réalité) et à 1984, un 1984 qui s'avère rapidement intérieur, onirique dans sa décadence, son extinction. J'aime assez les obsessions qu'il choisit (les poules et les corneilles, etc), la dérive et le brouillement continuel (avec une histoire qui se complexifie à mesure qu'elle ne se réalise pas), les scènes centrales sont cool (l'assassinat, l'épisode sci-fi, le bus), la structure d'enchevêtrement général (rêves, vie, mort, vie/mort racontée), et même la fin (qui est assez culottée avec soudain un narrateur en-dehors). C'est pas vraiment un reproche parce que j'aime sa démarche et le fait qu'il se prenne pas trop au sérieux non plus, mais on n'obtient que peu de pistes sur le dédoublement des identités, la mission etc. Sur ce dernier point, ça me rappelle distantement David Foster Wallace qui abandonne complètement sa trame narrative par amour pour ses personnages.
Si quelqu'un veut rebondir ou parler des autres, je suis curieux de savoir s'il propose des choses différentes, s'il a des périodes, si c'est toujours post-apocalyptique etc.

Sinon j'ai enfin terminé le chateau de kafka (en allemand svp) que j'ai globalement trouvé bien kiffant, assez hilarant et hypnotique, tout fondé sur l'hyperbole: très cauchemardesque et très satirique.
J'ai aussi lu quelques histoires de Poe que j'ai trouvées très médiocres, malgré le genre gothique macabre qui est cool en soi, genre le mec était vraiment payé au mot: opérait avec 2 outils narratifs et demi et cent-mille adjectifs.

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WZX › lundi 30 novembre 2015 - 21:45

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Klarinetthor › lundi 30 novembre 2015 - 23:21
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avec sa premiere pochette bien trippante. Premier Dick, et je suis conquis. C'est presque trop sobre question ecriture, mais alors ce contenu et ces pointes d'humour.

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Raven › mercredi 9 décembre 2015 - 22:30
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Un court voyage, très mélancolique, l'auteur (né en 91) essaie parfois sans succès de recueillir ce qu'il reste de Pasolini en Italie, du Frioul à Rome, s'accroche aux moindres signes - mais sans s'attarder sur les statues - rencontre quelques vieilles connaissances (et des italiens de sa génération) pour causer du "Pa"... Frustrant mais sincère. Donne envie de lire Les Écrits corsaires, mais aussi Gramsci. En attendant je vais attaquer les Lettres luthériennes puisque c'est tout ce que j'ai sous la main.

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Rastignac › jeudi 10 décembre 2015 - 06:25
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y a quelques petits textes de Pasolini sorti chez arléa qui m'ont bien marqué... son "qui je suis" fut le dernier en date ici. J'aime bien cette collection.

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Raven › jeudi 10 décembre 2015 - 08:27
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Ah merci, je note...j'ai aussi failli me ruer sur Pétrole comme un gros morphale, avant d'être un peu refroidi par ce qu'en dit Adrian (qui est bien fan transi pourtant)... je vais voir du côté d'Arléa.

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zenithzahir › jeudi 14 janvier 2016 - 13:24

A l'est d'Eden de Steinbeck

A lire avec du Will Oldham ou du David Eugene Edwards dans les oreilles. Ancientestamentesque jusqu'au bout des ongles. Grossièrement d'après certaines critiques de l'époque, mais Steinbeck ne s'en cache pas, allant jusqu'à recopier mot pour mot l'histoire de Caïn et Abel lors d'une hallucinante scène d'exégèse biblique alcoolisée entre un patriarche irlandais solaire, un domestique cantonais versé dans l'étude hébraïque et le stoïcisme, et un ancien naïf démoli. Roman à personnages avant tout, qui fleure bon le créosote et la tragédie lente.

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Everlasting › samedi 16 janvier 2016 - 14:20

Depuis la fin de l'année
Cervantès - Don Quichotte II
Miller - Sexus
Dickinson - Séries I-III
Kawabata - Pays de Neige
Ionesco - Rhinocéros
Kundera - Risibles Amours

Plaisir d'avoir enfin lu le Miller que j'avais chopé à l'époque dans une édition "trois en un" impossible. Le Ionesco est très chouette aussi. Le DQII est une suite dispensable par contre.

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saïmone › samedi 16 janvier 2016 - 18:07
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Le livre sur Bitches Brew au mot et le reste.

Bof bof