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LES LIVRES QUE VOUS AVEZ LU.

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Everlasting › samedi 6 juin 2015 - 12:55

Là j'arrive à la fin du Monde Inverti de Priest, qui pour spoiler un peu est une histoire de cité-chariot sur un monde difforme avec une histoire d'espace/temps. C'est plutôt original mais assez lent à se mettre en place et pas franchement fascinant.
Ai commencé Pantaleón y las visitadoras de Vargas Llosa. M'a l'air bien fun.

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stankey › mercredi 17 juin 2015 - 23:55



Ok je le lis par facilité. Un bouquin trouvé par hasard dans la bibliothèque il y a 30 ans et finalement de la SF correcte . Une vieille connaissance de lampe de chevet. La SF c'était mieux avant.

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Melas_Khole › jeudi 18 juin 2015 - 04:52

J'avoue, je l'avais pas encore lu.

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Richard › lundi 22 juin 2015 - 17:43

Puyi par Danielle Elisseeff. Une excellente biographie fluide et agréable à lire sur le dernier empereur de Chine, évoqué dans le film de Bertolucci.

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WZX › lundi 22 juin 2015 - 18:08



La partie sur l'improvisation libre est hyper intéressante, parsemée d'entretiens d'Evan Parker, Han Bennink, John Zorn, Tony Oxley, John Stevens, Eddie Prevost...

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Richard › samedi 11 juillet 2015 - 16:38

Une nouvelle fois " Martin Eden" de Jack London, livre d'une rare acuité tant pour les émotions, la psychologie des personnages que pour les questions soulevées et que peut se poser toute société sur son fonctionnement. Grand livre.

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Everlasting › dimanche 12 juillet 2015 - 18:19

J'ai lu la Divine Comédie, comme ça c'est fait.
Dans un registre plus gutsien, j'ai parcouru L'Anus Solaire - Sacrifices de G. Bataille et, présenté comme ça (symbolique, poétique), c'est intéressant d'y comparer ses propres réflexions existentielles.
J'ai aussi lu Les Ailes de la Nuit (Silverberg), une bonne mise en place et une langue soutenue intéressante, mais un peu décevant passé sa première partie (qui était en fait la nouvelle originale) qui avait un bon trio de personnages.

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stankey › dimanche 12 juillet 2015 - 19:43


Je lis "Rêves et cauchemars" de Stephen King, un recueil de nouvelles que j'ai taxé à la médiathèque pour la plage, et bien...au milieu du bouquin je me fais chier comme un rat mort.
Pas lu du King depuis que j'en étais boulimique ado... j'ai rien perdu apparemment.

Oui je sais pas, c'est mal écrit,c'est pataud... on aimerait être transporté de temps en temps !
les seuls moments qui font sortir de la torpeur, c'est quand King 'anticipe' l'action par une phrase bien assassine, genre, tel commerçant qui remarque le sourire sardonique du client qui vient de lui acheter un taille-haies. "C'est ce qu'il dira plus tard à la Police."

Un peu comme dans Simetiére ou le gamin lors d'un moment de bonheur en famille ne savait pas qu'il "n'avait plus que quelques mois à vivre" dans leur maison le long d'une route meurtrière blindée de camtars, des trucs comme ça...

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Klarinetthor › lundi 13 juillet 2015 - 00:09
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il y a des auteurs comme ca assez incontournablement gutsiens oui, meme si tous leurs bouquins ne le sont pas. 5-6 chapitres developpant les diverses formes de consumation ou d'accumulations materielles au cours de l'histoire. Ca m'economisera peut-etre la lecture de Max Weber. Ensuite je continue Bataille avec La Litterature et le mal. Deja alleché par la facon dont il decrit l'univers d'Emily Bronte dans le premier chapitre.

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absinthe_frelatée › lundi 13 juillet 2015 - 15:54

Bien la Littérature et le Mal. Par contre j'ai trouvé le chapitre sur Proust chiant (comme Proust?) et celui sur Baudelaire plutôt imbitable.. Mais quand il parle de Kafka ou de Blake par exemple, c'est vraiment bien.

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Klarinetthor › lundi 13 juillet 2015 - 20:13
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Le seul truc c'est que je ne le retrouve plus, pourtant je l'avais il y a une semaine,... La litterature, c'est mal. Bon, j'ai "Kafka. Pour une litterature mineure" de Deleuze-Guattari qui vient d'arriver, ca devrait me faire patienter jusqu'a ce que je le retrouve.

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stankey › jeudi 23 juillet 2015 - 22:50

Après avoir révé-philosophé sur le beau film de Tarkovski et m'être fait sans arrêt torché au Jeu Shadow Of Tchernobyl, il fallait que je creuse à la source. Un livre avec une atmosphère particulière. Beaucoup de tristesse et un certain refus du fatalisme, qui pourtant plane comme une ombre sur tous les protagonistes entourant le personnage principal. Elevé au venin dans cet environnement dangereux et socialement hostile, il n'en demeure pas moins un homme, et ses instincts acquis de cracher à la face du monde sont d'un coup balayés par sa nature profonde: la bonté de son âme, son humanité. Pas très bien écrit, mais une leçon de vie.


L'instinct de l'amour, noyé dans l'alcool qui peut être symbolise tout le long du roman le refus du Héros de regarder en lui même, comme le souligne une phrase quand pour une fois il regrettât qu'il y ait de la gnôle dans la flasque et non de l'eau. Une vérité déchirante et enfin un sens à une existence de survie et de combat jusqu'au dernier moment, en marge d'une société pourrie et de convenances.

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stankey › vendredi 24 juillet 2015 - 13:31

Tarkovski a admirablement fait transparaitre l’aspect seulement "symbolique" de ce que chacun cherche: une aspiration profonde à l'opposé de ce que l'individu représente au regard des autres, de son masque de convenance et SURTOUT de son idée qu'il a de lui même, formatée par le prisme de cette société, usant en cela de multiples symboles d’élévation (la couronne d'épines par exemple) , avec une conclusion libre au spectateur, respectant en cela la fin (magnifique) du roman.
On a souvent comparé ce film à 2001, sois disant une réponse bla bla, pour moi ces 2 films n'ont rien à voir. Ils jouent sur un terrain très différent, une philosophie très différente. Je n'y crois pas un instant.
A relire donc.

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The Gloth › lundi 27 juillet 2015 - 13:37

Je viens de lire les deux derniers bouquins de Jean-Philippe Jaworski : "Le Sentiment du Fer" (des nouvelles dans l'univers fantasy du Vieux Royaume, bien mais en-dessous de "Janua Vera") et surtout "Chasse Royale" (tome 1), la suite de "Même Pas Mort", bouquins épiques situés chez les Gaulois au VIe siècle avant JC, totalement passionnant.

Dans la foulée, j'ai lu "Les Aventures de Sindbad le Marin", traduit d'après les manuscrits anciens et en version intégrale, et je suis plongé dans "Le Roman d'Aladin" : même principe et même traducteur, c'est moins bien que Sindbad car beaucoup de répétitions dans le texte et pas beaucoup d'obstacles pour le héros (à chaque problème, il frotte sa lampe et hop ! le génie lui arrange le coup... un peu lassant).

Et j'allais oublier "Glu" de Irvine Welsh, roman génial et hilarant qui, comme Trainspotting, tourne autour d'une bande de potes de la classe populaire d'Edimbourg (mais pas la même bande, bien que les "trainspotters" fassent des apparitions dans le bouquin). On les suit sur plusieurs décennies, depuis leur enfance dans les années 70.

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Glouny › mercredi 19 août 2015 - 01:42

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Dioneo › mercredi 19 août 2015 - 11:31Dioneo est en ligne !
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Je passe une partie de l'été avec la madame :

Carson McCullers, donc. Chopé en médiathèque un volume qui rassemble à priori tous ses romans. Parce que The Heart Is A Lonely Hunter (1940), est, il me semble, le premier bouquin que j'avais lu (de mon plein gré je veux dire, hors de toute salle de classe) en anglais ; à un moment où j'étais bien jeune, et avec un niveau dans ladite langue alors nettement insuffisant pour que je capte tout (et peut-être même complètement l'essentiel) ; pourtant... le texte et les tribulations m'avaient touché, un peu obscurément. Alors bon... autant réattaquer par là, me dis-je.

Content de l'avoir fait, d'ailleurs. Maintenant que moins de choses m'échappent - dans la langue donc ; et partant, dans les détails narrés ou les notations "mine de rien", comme en passant, qu'elle peut faire, en narratrice affectant la neutralité ("affectant"... pas comme une rouerie... j'y reviens plus loin) - et que je suis un poil moins ado que pour cette première fois, eh bien... Je dois avouer que j'y retrouve ce que m'y avait tilté. Ce sens de la fatalité, qui frappe sans qu'on sache formuler ce qui fait que - qu'on marche, qu'on sent bien que ça va encore sûrement finir mal - dès la phrase d'ouverture (In the town, there were two mutes, and they were always together). Cette lucidité poignante - affreuse et en même temps tellement désirante qu'il y ait autre chose, tellement aspiration aux unions, enfin - quant à la grande solitude de chaque, énoncée dès le titre (qui pris tout seule, tel quel, il faut bien l'avouer, pourrait sonner un peu gnan... assez romanesque adolescent, voire, justement). J'aime le ton, "faussement" détaché, disais-je, neutre, distant. Qui relève en fait d'une narration - d'un "point de narration", comme on dit "point de vue", placement de peintre, de qui décrit ou rapporte en témoin - flottante. C'est à dire que tour à tour elle semble décrire "de l'extérieur" les scènes et situations de chaque personnage ; mais qu'en réalité, certains passages sont de soudaines plongées "depuis" tel ou telle, tout un "monde intérieur" nous grondant soudain aux oreilles, ou passant au loin sans qu'on puisse le toucher du doigt, compris dans son principe mais complètement étranger. Quelques paragraphes assez incroyables, par exemple, sur la musique, dans les chapitres où elle s'attache à Mick, gamine de treize/quatorze ans, tout en croissance et en bouleversements. Ce qui est beau aussi, et peut-être pas si paradoxalement : on saisit tout de suite ce qui relève de l'erreur, du malentendu, dans ce centre lui aussi mouvant (parfois longuement absent, escamoté) du récit, du faisceau ou écheveau disparate de ceux-là : le Muet, donc (le roman devait d'ailleurs s'appeler The Mute, au départ, semble-t-il), et tout le réconfort, toute cette compréhension, cette communion inespérée que tous croient trouver en sa compagnie, sa simple présence, sur la foi d'un air et d'un regard. (Et du non-dit - ici forcément rendu littéral). Et bien-sûr, au delà : ce qui touche et fait pertinence, dans ce dire des misères et des soifs qui ne font que se croiser et voudrait s'épouser, se nouer, fraterniser, s'aimer : c'est que sous la froideur apparente, l'ironie-qui-aurait-pu-être (mordante, désabusée...) le livre n'est pas un avis de défiance, un reniement ou une rodomontade blasée. Un bout d'écrit sensible, seulement (et ce n'est pas rien, comme seulement) - exempté donc de toute mièvrerie et de tout effet de manche, d'épate au sentiment autant qu'à sa clamée absence. J'ai beau être à un moment, les années ayant tout de même passé, où "ce que ça dit" ne me trouve plus si consentant, si.. "convaincu", celui-là reste après lecture un sacré machin, irréductible, qu'on veuille ou non acquiescer à sa tristesse.

Ensuite...

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Dioneo › mercredi 19 août 2015 - 11:47Dioneo est en ligne !
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... enchaîné directement sur Reflection in a Golden Eye (1941). Roman plus court, et au ton plutôt sec. Belle mécanique "à mystère". C'est à dire que les faits y sont relatés avec une grande précision, les caractères pour le coup peint "de l'extérieur" avec une exactitudepas du tout emphatique. L'essentiel de "ce qui va se passer" est même donné dès la première page. Mais... On n'en sait pas plus - et c'est tant mieux - à la fin sur le "pourquoi c'est arrivé comme ça et ça se conclut ainsi". Plutôt... C'est que la Confusion reste maîtresse, dernier mot d'un bout à l'autre, dans ces tribulations tracées aux cordeaux, à la pointe sèche (encore). Chose littéraire peut-être assez audacieuse, aussi, dans ce qu'elle dit des mœurs et "du reste", pour son époque (l'histoire se déroule dans un fort militaire ; et le personnage du Capitaine a beau, lui, être assez confus quant à ses sentiments envers les hommes... pour le lecteur, ça fait moins de doute ; pas pour rien, d'ailleurs - ce trait là et comment "il" et comment "on" le perçoit... c'est encore une sorte de ressort). Moins passionné par cette lecture-ci, pour ma part. Mais en même temps, le "dépassionné" fait partie, il me semble, de son économie. (Parti-pris qu'on appréciera ou pas, c'est une autre question, donc).

Bon, et là j'ai attaqué The Ballad of the Sad Café (1951), "novella" que j'avais "entamée" il y avait quelques années... mais livre qu'on m'avait volé dans mon sac (poche ouverte... quelle inconscience et conne distraction, dans la RATP), alors que je n'avais lu que quelques pages. Pour l'instant, j'y retrouve ce ton que j'avais bien aimé, de fable encore une fois distanciée mais en quoi on s'attache tout de suite à ses personnages qui font ce qu'ils peuvent pour vivre, avec leurs conceptions parfois indigentes du bonheur ou du "fonctionnel vital". Texte court, encore. Mais je n'en suis qu'au début, cependant, donc... "je me tais plus avant".

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Everlasting › mardi 15 septembre 2015 - 19:59

En ce moment et en remontant dans l'été, je lis/j'ai lu:

The Night Land (W. H. Hogdson)
Que c'est chiant. Et en même temps, que c'est particulier. Écrit dans une langue volontairement archaïque, à peu près sans dialogue même indirect, dans un contexte de fin du monde (le soleil est mort), il ne se passe de bout en bout jamais que trois choses (à savoir que le héros cherche un coin pour dormir, se retrouve face à un gros caillou, ou est attaqué par un monstre informe), et à mi-chemin, le bouquin retourne littérallement vers son point de départ vu que le gars ramène sa princesse à bon port, avec un machisme et une naïveté incroyables qui viennent s'ajouter au ridicule général. Il faut vraiment passer au delà de beaucoup de choses, et même encore là, c'est un sacré challenge. Je m'acharne néanmoins, par défi.

Zazie dans le métro (Queneau)
Je l'avais tenté il y a perpète quand j'étais à l'uni et j'avais rien capté à la démarche (j'aimais seulement Vian). Je l'ai trouvé assez magique, y'a des super passages, c'est hilarant, juste assez labyrinthique pour être fun sans être trop con et pour faire apparaître les thèmes. C'est tardif pour une oeuvre surréaliste, mais il cristallise bien l'idée de renouveau et d'exploration.

Les Démons (Dostoievski)
Fallait se le farcir. Dans le positif, j'aime cette critique acerbe et satirique de deux mondes, l'un vague et vieillissant, l'autre radical et sans objectif, et un troisième, névrosé et catatonique. Le personnage de Vsévolodovitch est terrifiant. Une fois que le roman démarre et révèle son intrigue, il y a un très bon milieu. Mais dans l'ensemble, que de longueurs, que de temps passé avec le détestable Piotr Stepanovitch, que la psychologie est dominante, qu'elle est difficile à suivre ou anticiper, quel manque de temps sur les personnages féminins, que d'arcs qui finissent un peu en queue de poisson. Alors au final c'est une oeuvre aussi perturbée que son époque. N'empêche, mon impression est mitigée.

Mort (T. Pratchett)
Prémisse très fun, le personnage de DEATH est fort cool, quelques très bons dialogues. Ensuite bon c'est du Pratchett, ça oscille, et l'histoire est un peu bancale et manque de carrure.

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boumbastik › mardi 15 septembre 2015 - 20:35

@Everlasting
Concernant C. Priest dont j'ai lu tous les romans ou quasiment, je te suggère Le Glamour. Sorti sous le titre Le Don, il a été réédité y'a kèk zannées sous ce nouveau titre, péniblement traduit de son titre original The Glamour. Ce titre doit sans doute plus parler à l'imaginaire anglo-saxon, pask'en français, "Le Glamour", c'est franchement naze.

Le Monde Inverti est fun et assez bien foutu, malgré une fin bâclée. Le Glamour (puisqu'il faut dorénavant l'appeler Raincy...) est carrément bouleversant. Sa chute m'a longtemps et profondément troublé, jusqu'au vertige.

Le Prestige est bon, La Séparation encore plus. Vient de sortir L'Adjacent, que je n'ai pas encore lu.

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ezekiel › mardi 15 septembre 2015 - 22:01

Le Monde Inverti ça a été l'une de mes plus grosses déception littéraire; On m'avait vendu le mec comme un nouveau K.Dick, on m'avait survendu ce roman. La moitié du bouquin est résumé sur la 4e de couv et cette fin bien merdique : tout ça pour ça!?
Pourtant le concept est sympa, cette idée de cité en mouvement, divisée en guildes.. mais que c'est chiant.

J'ai tenté La Fontaine Pétrifiante, parce que les archipels du rêve me tentait bien et c'était déjà mieux, mais il reste encore pas mal de longueurs.