LES LIVRES QUE VOUS AVEZ LU.

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Kronh › mercredi 20 mai 2015 - 19:29

Gotlib; «Lorsqu'après avoir lu une page d'Idées noires de Franquin, on ferme les yeux, l'obscurité qui suit est encore de Franquin»

Pour moi qui ne suis pas trop bédé, j'adore les planches d'humour noir et déprimé de ce grand idéaliste.

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Raven › mercredi 20 mai 2015 - 19:42

Celui-ci bute, mais Lagaffe, ça surbute. Ce trait en poil de cul poétique (ouais ça veut rien dire), cet onirisme de clodo, ces runnings gags sous coke (monsieur de mesmaeker! les contrats!), unique

en ce moment je me rematte des Reiser, l'ancêtre de poky et saimonax avec un crayon

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stankey › mercredi 20 mai 2015 - 19:45

Ah Reiser ! Inégalé et regretté en ces temps troubles...On lisait ça enfant, On vit une epoque formidable, Vive les femmes Fous d'amour et tout...c'était autre chose que ces putains de mangas

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Raven › mercredi 20 mai 2015 - 19:49

tu m'étonnes

pis ce qu'il faudrait relancer tant que j'y pense, c'est Grodada

on va demander à Najat

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(N°6) › mercredi 20 mai 2015 - 23:39

Ah, Idées Noires de Franquin. Le chef-doeuvre (et j'ai été biberonné à Gaston Lagaffe). Celle du mec qui veut savoir ce qu'on pense de lui après qu'il ait quitté la fête, en collant un micro dans la pièce, et qui finit au petit matin dans une poubelle m'a traumatisé pour toujours je crois. Et je suis même pas parano d'abord.

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Kronh › jeudi 21 mai 2015 - 01:34

Ouais, elles est dure celle-là. Et chaque histoire a un petit hameçon qui s'imprègne et qu'il faut faire imprégner! Loin de moi les séries interminables, et rares sont les intégrales en un tome. Mais bon, vous me faites penser qu'il faut que je continue ma collec de Gaston, quand même, les choses sérieuses quoi. Ah! Sa chimie amusante, sa mouette de compagnie, son poisson Bubulle, son gaffophone (Gaston, pionnier de la noise music?) c'est mon enfance aussi.

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Rastignac › jeudi 21 mai 2015 - 03:31

livres de chevet ! l'image de Gaston faisant une tête à une boule de bowling, fondu en noir sur un léopard largué dans une planète labyrinthe.

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Raven › jeudi 21 mai 2015 - 05:11

ouais un chef d'oeuvre Idées Noires.... et le truc avec Gaston, c'est qu'il y en a plusieurs (ok y a ptêtre un tome qui était juste très bon; et j'avoue préférer prunelle a fantasio, plus screamo le prunelle, plus grind)

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dimegoat › jeudi 21 mai 2015 - 09:35

Les Gaston période "deux-strips" sont mes favoris. En albums, ça donne 4 gags mortels sur une double-page. Ensuite, je trouve que Gaston devient limite gutsien avec tout le propos sur la pollution, la politique, l'argent, l'amitié (Bertrand Labévue quoi...), du genre Idées Noires qui transpire sur le héros-sans-emploi.

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(N°6) › jeudi 21 mai 2015 - 11:37

J'préfère Prunelle aussi.

"M'enfin ?!"

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stankey › jeudi 21 mai 2015 - 21:13

ROGNTUDJÛÛÛ !!!! :D

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Rastignac › jeudi 21 mai 2015 - 22:50

le meilleur c'est Labévue. C'est le plus gutsien.

TOTAL DOOM

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Dun23 › vendredi 22 mai 2015 - 08:12

Marrant ça, j'ai acheté les idées noires y'a pas longtemps même si je connais depuis tout gosse. De toute façon, Franquin, c'est un génie et pis c'est tout!

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Everlasting › dimanche 24 mai 2015 - 18:10

Cycle de Cyann
Les français (ou francophones) sont définitivement assez bons pour repondre à partir des vieilles influences. Esthétiquement, c'est un bon produit 70s, ambitieux aussi, même si ça se casse la gueule au niveau du screenwriting (l'histoire fait pas grand sens et est à peine suivie). Bon je parle sur les trois premiers volumes.
J'ai aussi lu le début de Murena, qui est pas mal, très sérieux mais historiquement précis (période empire romain) et réaliste.

Sinon je lis Les Racines du Ciel de Gary. Portrait intéressant, très cynique et assez complexement alambiqué de la période coloniale/après-guerre, situé en Afrique avec la question bourgeonnante de l'environnementalisme à travers la chasse à l'éléphant, symbolique du traitement fasciste et jusqu'au-boutiste de l'homme de ses propres libertés contre celles des autres et de la nature, sur fond très moderne des luttes terroristes-indépendantistes. J'aime beaucoup. Même si c'est plutôt longuement étiré, avec des répétitions sous différentes perspectives, et assez embrouillé dans la chronologie.
Mes précédentes lectures: Perelandra (Lewis), Don Quichotte I (Cervantès), La Ciudad de las Bestias (Allende).

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taliesin › mardi 26 mai 2015 - 15:13

Je suis tout doucement en train de terminer les œuvres de Bernanos (je dis "tout doucement" car il faut du temps !) et là j'attends avec impatience ma nouvelle commande La Pléiade : l'œuvre intégrale de Péguy ! (je n'achète pour ainsi dire plus que des bouquins de cette magnifique collection)

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stankey › jeudi 28 mai 2015 - 20:21

Une écriture remarquable, la violence des sentiments, la vie sublimée, la beauté de la nature, du moindre mouvement...miam ça donne envie d'en savoir plus !
Quel dommage que les chutes de ces deux nouvelles finissent en queue de poisson.
Mais bon, pour 2€ et le plaisir de la découverte :)

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Dioneo › jeudi 28 mai 2015 - 20:42

Tiens, c'est assez fréquent qu'il nous laisse sur une fin "en suspend", Mishima. J'ai eu assez souvent l'impression qu'il ne "savait pas comment" conclure des textes par ailleurs impeccables, oui.

(Bon, par contre quand le procédé va bien avec ce que ça raconte, ça peut être assez sidérant... Je me rappelle de l'impression laissée par la nouvelle La Mort en Été, juste là. Gasp).

Bon, concernant sa propre vie, on peut dire qu'il lui a donné un bien curieux dénouement, aussi. Mais bref... C'est un peu une autre histoire. (Quoi qu'il l'ait "annoncée" dans une de ses nouvelles, finalement. Je ne me rappelle plus du titre mais c'était dans le recueil Le Soleil et L'Acier, que j'avais beaucoup aimé... Je ne sais pas ce que j'en penserais aujourd'hui, d'ailleurs, vu que c'était il y un gros paquet d'années).

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Everlasting › jeudi 28 mai 2015 - 23:47

Sur la base du seul que j'ai lu (neige de printemps), Mishima semble voulaire faire une sorte d'étude de personnage qui grandit au travers d'une aristocratie japonaise surannée et finissante, un coming-of-age quoi, sauf que la sentimentalité du garçon, obsédée par des principes de noblesse, n'a aucune crédibilité: elle se veut passionnée mais est remplacée par l'hystérie, elle se veut amoureuse mais elle est égocentrique, profondément misogyne, immature, détestable, quasi-impossible de s'y identifier. Les réflexions intellectuelles, à part 1-2 trucs intéressants sur le voyage des âmes dans le bouddhisme, sont pas mieux. Cela pourrait faire partie de l'intention de l'auteur, mais le livre donne plutôt l'impression qu'il s'agit de ses limitations. C'était quand même un mégalomane impérialiste notoire (auquel on peut effectivement pas reprocher de pas être allé jusqu'au bout). À côté d'un névrosé pareil, Norwegian Wood c'est une belle histoire d'amour normale.

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Melas_Khole › dimanche 31 mai 2015 - 03:22

Un bon King, avec une écriture poignante. Quelques longueurs certes, mais du plaisir avant tout.

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stankey › mercredi 3 juin 2015 - 20:06

Ce deuxième volume des Livres De Sang n'a pas reussi à me captiver.
Un poil moins bien écrit ? L'effet de surprise en moins ? La fulgurance du premier volume qui ferait un peu d'ombre ?
Un peu tout ça à la fois...Je ne compte pas acheter le 3.


Non, maintenant, Mishima à donf !