LES LIVRES QUE VOUS AVEZ LU.

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stankey › dimanche 7 décembre 2014 - 09:18

Vous parliez de relectures de Lycée...je me surprends à avoir envie de relire certains classiques, après un gavage SF intensif ...bin la relecture de La Peau de Chagrin de Balzac par exemple un récit fantastique qui s'articule dans ce style particulier, surprenant à redécouvrir...mais après combien d'années...au prix de combien de fiches...argh
Là dans l'immédiat, envie de ça:

Trop entendu parler et jamais lu...La chanson de Kate Bush a fait déborder le vase.

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Dun23 › mardi 9 décembre 2014 - 19:31

@mplf: tu m’intéresses, Jim Thompson, je note.
En polar, j'aime bien le belge Paul Colize, son Back Up m'avait déjà bien plu, son Un long moment de silence est franchement bon. Après, mais ce n'est que mon avis et je le partage, j'ai jamais été aussi impressionné dans le genre que par Ellroy. Ceci dit, j'ai un faible plus que marqué pour Dennis Lehane.
@Melas_Khole: Quelle madeleine pour moi, le Brume. Lecture adolescente mais lecture marquante. Je dois bien avouer que la nouvelle, Brume, donc, me fait toujours un petit pincement au cœur quand le brouillard s'installe près de chez moi. Il sait foutre les miquettes, ce con de Stéphane Roi! Mais y'en a d'autres, clairement l'un de ses meilleurs recueil de nouvelles.

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zenithzahir › mardi 9 décembre 2014 - 23:24

Stankey : Fonce ! Un sommet de la littérature amoureuse sombrex.

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Rastignac › mardi 9 décembre 2014 - 23:33

Ah oui, c'est beau comme une longue journée d'hiver à se chamailler entre personnes adultes mal fagotées. Mais c'est beau. (l'avait lu sous le titre "Hurlevent des Monts", chez GF).

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Klarinetthor › mercredi 10 décembre 2014 - 00:46

Poesie sociale et lo-fi emblematique de la renaissance harlemoise. Ca parle quelqeefois de et ça sonne souvent jazz, on sent l'énergie bouillante prete à s'exprimer malgré la misère ambiante, saturante. Extremement facile à aborder meme sans etre un anglophone émérite (j'avais essayé avec la prose de Ginsberg et c'était beaucoup plus ardu)

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Rastignac › mercredi 10 décembre 2014 - 07:05

Ah, je trouve que la musicalité (?) de Ginsberg a été assez puissante pour qu'elle coule dans mon oreille sans que je comprenne forcément tout d'un coup. (je parle que de howl en anglais...). Sinon ici une petite éloge de l'oisiveté par Bertrand Russell. Un discours critique du culte du travail datant déjà de quelques décennies... Mais bon, apparemment, le prêche s'est fait dans le désert.

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taliesin › mercredi 10 décembre 2014 - 11:07

Ce Monsieur est une de mes idoles...

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Klarinetthor › mercredi 10 décembre 2014 - 12:21

oui rastignac, ce qui sauve la lecture de Ginsberg c'est que je trouve ca beau meme quand le sens échappe au lecteur. Et pas sur que ça ne soit qu'une question de maitrise de la langue et de l'argot de l'époque.

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Melas_Khole › jeudi 11 décembre 2014 - 00:48

Je viens de dévorer ce livre :

Passionnant, à lire pour tous les passionnés d'espionnage et ceux qui souhaitent lire sur le totalitarisme (avec Ceausescu, on va plutôt loin).

J'hésite pour mes prochaines lectures : Vie et Destin de Grossman ou "La Fin de l'homme rouge" de Svetlana Alexievitch. J'ai une certaine marotte sur la question des sociétés "communistes", surtout en Europe orientale.

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zenithzahir › samedi 24 janvier 2015 - 14:32

Le dernier Volodine. On voit l'URSS deuxième du nom crever sous les coups fascistes, de loin depuis les steppes et taïga sibériennes irradiées. Un président de kolkhoze chamane et incestueux vous condamne à la sous-vie pour avoir trop rêvé de ses filles. Des soldats et détenus morts-vivants rêvent du paradis concentrationnaire. Des corbeaux vous regardent obéir à leurs scripts oniriques (rêve ou cauchemar, dans le fond c'est quoi la différence ?). Un immense bardo où les décédés marchent pendant des millénaires. Le post-exotisme en une putain de leçon.

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merci pour le fusil... › samedi 24 janvier 2015 - 15:24

Oh oui.

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saïmone › samedi 24 janvier 2015 - 16:10

OH OUI

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WZX › samedi 21 février 2015 - 22:48

Bouquin passionnant dans lequel Peter Brötzmann se raconte, depuis son enfance à sa vision actuelle du monde, en passant par ses goûts musicaux, ses partenaires divers, ses peintures et ses instruments. Aperçu d'une vie où l'on croise aussi un nombre incroyable de musiciens, et non des moindres : Sonny Sharrock, Frank Wright, Steve Lacy, Derek Bailey, Evan Parker Han Bennink, Last Exit, le Globe Unity Orchestra.

Et puis, sur la table de chevet maintenant :

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Melas_Khole › mercredi 25 février 2015 - 00:48

Merci d'avoir parlé du post-exotisme et de Volodine, j'en étais complètement ignorant. Achat obligatoire demain.

Sinon, dans un esprit tout aussi "eastern as fuck" :

Un enseignant britannique se retrouve engagé par l'université de Bucarest trois mois avant la chute de Ceausescu en décembre 1989. Il y voit toute l'absurdité et la brutalité du régime stalinien par le biais des gens qu'il fréquente. Une écriture à la première personne sans pathos lourdingue mais un peu froid et dissert par moments. Il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une écriture habile et brillante sur le totalitarisme. J'aime beaucoup

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(N°6) › vendredi 27 février 2015 - 18:22

Thomas Bernhard. En général et de plus en plus.

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zugal21 › vendredi 27 février 2015 - 22:19

Relecture :

Deleuze et Guattari - Mille Plateaux

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A.Z.O.T › samedi 28 février 2015 - 01:25

Des petits conseils dans l'oeuvre de Volodine ? Le mec est assez prolifique et je n'ai lu que le port intérieur pour l'instant (qui m'a bien plu, malgré l'aspect syntaxe qui apporte pas forcément grand chose).

J'attaque la deuxième Trilogie de Gibson (Lumiere virtuelle, tomorrow's parties et idoru), et je viens de finir le dernier Houellebecq (comprends pas trop pourquoi tout le monde lui tombe dessus avec ce bouquin, il continue la voie tracée par ses précédents bouquins (les blagues sur "Broute ma bande de gaza" dans la possibilité d'une île étaient tout aussi litigieuses), question de contexte..)

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zenithzahir › samedi 28 février 2015 - 12:27

De Volodine, je viens de finir Nos animaux préférés, qui paye pas de mine mais se révèle en fait assez profond et retors. Il se paye même le luxe d'être marrant, et c'est pas rien pour un Volodine. Ce qui peut faire chelou dans un premier temps, c'est cette apparence d'exercice de style, façon conte de fées distancié, histoire de dire, mais qui prend tout son sens dans le contexte post-exotique (pas en tant que mouvement littéraire mais simplement en tant qu'espace de fiction). En gros, les contes du bouquin sont les contes que se racontent les prisonniers politiques et résistants de la mythologie de Volodine, et s'inscrivent dans des courants imaginaires, dont la shagga : une série de textes courts, généralement des chroniques politiques (ici, entre autres, la chronique des règnes ultra-éphémères de reines sirènes), assorties d'un faux commentaire. Ça commence comme de la farce et ça finit en contemplations oufissimes de la désillusion desdits résistants. Et rien que pour l'histoire de ce roi crabe cousu à un rocher et qui se cache dans des rêves imbriqués pour échapper au navire de la Mort, ça vaut carrément le coup.

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saïmone › samedi 28 février 2015 - 13:49

J'avoue préférer pour l'instant son alter ego Lutz Bassmann, carrément jusqu'au boutiste... mais j'ai plein de volodine en attente ; je conseillerais persos Des Anges Mineurs et Dondog pour commencer

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Tallis › samedi 28 février 2015 - 16:37

Ouaip, ces deux-là sont une bonne porte d'entrée dans l'univers du bonhomme. Les Manuela Draeger (Onze rêves de suie notamment) sont excellents aussi...