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Les films que vous avez vu

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A.Z.O.T › lundi 27 avril 2020 - 23:55

Sans compter le retour de regis de la compta en loup garou

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born to gulo › mardi 28 avril 2020 - 08:53

Gilles, non ?

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Rastignac › mardi 28 avril 2020 - 11:04
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Arf, le spoil ! (il devient comptable dans la VF ?) (faut que je le revoie, je l'ai chopé hier soir, je me mate ça aujourd'hui)

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(N°6) › mercredi 29 avril 2020 - 00:33
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Dans la série "tu m'étonnes qu'il n'y a pas eu de suite" - Comme un aimant - Kamel Saleh & Akhenation (2000)

Sans m'attendre à l'intensité de La Haine à Marseille, faut bien reconnaître que tout ceci est particulièrement mou, voire invertébré. Avec une direction d'acteur (amateurs) assez amateure (aussi), une série de petites scènes sans trop de lien scénaristique, on suit une bande de branleurs pas particulièrement attachants (ben oui, sans scénar ni bons acteurs) qui s'emmerdent dans les vieux quartiers de la cité phocéenne. Galères avec les meufs, larcins, mauvais plans, jusqu'à un dernier tiers plus clairement dramatique. Y a de la tendresse, certe, pas mal de mélancolie virant au fatalisme et une BO qui alterne de la bonne soul et des cordes un peu dégoulinantes (normal, c'est de Bruno Coulais, ou Bruno Coulis comme on l'appelle). La noirceur de la fin n'arrivant pas à s'inscrire dans un récit, ni à partir de personnages auxquels on s'attache plus que ça, ben c'est assez inopérant. Perso j'avais complètement lâché l'affaire à la moitié du film, rien ne s'étant passé jusqu'ici et n'ayant aucune affinité avec aucun des protagonistes, du coup après ben je m'en fout de ce qui leur arrive (trop d'un coup et trop tard). C'est ni prétentieux ni antipathique, juste mou et écrasé par ses références (un certain cinéma italien néo-réaliste sans doute et puis La Haine, sur la fin). Akhénaton joue comme une truffe, mais il n'occupe que très peu l'écran. En terme de premier film réalisé par un rappeur, quand on pense au ma foi vraiment pas mal "Les derniers parisiens" de Ekoué et Hamé (mais voilà, avec un tout autre casting et une trame dramatique de polar), la comparaison est rude. Y a jamais eu d'autre film pour ses auteurs, je comprends pourquoi....

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Rastignac › mercredi 29 avril 2020 - 09:59
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ah oui il est bien nul ce film, à peu près tout tombe à plat, les drames, les blagues, la contemplation, les dialogues... ; la bo est pas mal par contre (petit côté black sympho mais en rap, et puis y a Belzunce breakdown)

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(N°6) › samedi 2 mai 2020 - 17:17
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Dans la série "My Friend Dario" (y a que moi que ça amuse cette référence insistante ?) - Tenebrae - Dario Argento (1982)

"Attention chérie, ça va trancher..."

Voilà le retour d'Argento au Giallo après une excursion dans l'horreur à la fois brillante (Suspiria) et bien foireuse (Inferno). Tu sens qu'il y a plus de moyens que dans les années 70, casting au jeu beaucoup plus solide avec bien sûr Daria Nicolodi et une floppée de jolies donzelles aux formes alléchantes qui finiront dans un bain de sang (mais pas qu'elles). On pourra gloser autant qu'on veut sur la supposée misogynie du réal, élément qu'il discute lui-même dans le film, faisant du personnage d'écrivain de polar une sorte de double (ah ah...) de lui-même. D'ailleurs la figure du double hante tout le bouzin (c'est pas neuf, Dario est toujours inspiré par Tonton Alfred, comme De Palma) qui est à la fois un film ultra-référencé (voire auto-référencé) et aussi sans doute tout simplement son meilleur giallo. Certe il n'y a pas l'ambiance poisseuse et glauque de Profondo Rosso, c'est beaucoup plus froid (de Rome on ne voit que des architectures modernes voire brutalistes, du béton du béton du béton), pas baroque pour deux sous et étonnement tenu (pas de plan à la m'as-tu-bien-vu-?). Les scènes de crime sont ses plus purement esthétiques, picturales, y a des moments de pure mise en scène vraiment fabuleux qui me font dire que quand même, Argento à son meilleur c'est pas rien. Entre autre toute la scène de nuit avec l'adolescente qui est un vrai cauchemar (et qui me rappelle, en plus explicite et violent évidemment les plus belles heures de Tourneur)

et une fantastique scène d'attente sur un banc (qui en rappelle une autre de la trilogie animalière). Le film est aussi son plus franchement fétichiste, pour la plus grande terreur des incels en puissance...

Avec sa portée érotique avec son lesbianisme 100% fantasmé malgaze et ses souvenirs traumatisants de naïade dominatrice, les analystes de tout poil s'en donneront à coeur joie à coup d'interprétation pétées. Ce qui compte, c'est que le polar lui-même est aussi le mieux construit, avec une fin objectivement très bien foutue et puis, impossible de l'oublier, la musique de Goblin, enfin d'une reformation eighties de Goblin, avec un thème quasiment synth-funk horrifique (cette ligne de basse) qui se coule parfaitement dans le moule de l'époque. Allez, avec Suspiria, mon préféré.

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Dane › samedi 2 mai 2020 - 20:06

Aussi un de mes Argento préférés. Je me souviens avoir passé la K7 à ma grand mère (qui aimait les polars) qui l'a regardé mais m'a dit que c'était quand même un peu violent !

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Scissor Man › samedi 2 mai 2020 - 23:17

Moi c'est plutôt le contraire, je l'ai revu et c'est une immense déception à part cette scène de dingue avec le clébard, j'ai beaucoup de respect pour sa prestation parce qu'il est vraiment loin d'être con. Mais je t'aime Dario, tes films vieillissent plus ou moins bien, c'est tout ! Alors, un doute m'habite : Bas-Rouge ou doberman ?
J'admets, je suis pas calé en canidés.

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Aladdin_Sane › lundi 4 mai 2020 - 13:37

@ N°6 : Pas vraiment d'accord concernant Inferno. C'est un film qui m'avait un peu déçu à l'époque après avoir vu Suspiria. Je l'ai revu il y a peu et il s'est révélé être d'une grande beauté formelle, une sorte de voyage onirique glacé, et puis cette fin... Le dernier bon Argento pour moi, c'est Opéra, revu au cinéma l'année dernière.

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(N°6) › lundi 4 mai 2020 - 13:50
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@Alladin : suis d'accord pour l'aspect esthétique, y a quelques bonnes scènes (la bibliothèque), mais alors pour le reste c'est complètement pété (scénar, personnages, montage) et la fin et à se pisser dessus de rire quand même (ce squelette de LDVELH!) . Et puis bon, la seule vraie grande scène, l'ouverture subaquatique, apparemment ça serait Bava qui l'a réalisé en fait, selon quelques mauvaises langues...

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(N°6) › lundi 4 mai 2020 - 14:06
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Sinon, j'ai essayé de regarder Banlieue 13, comme ça. Dieu sait que j'aime bien les films nuls. Mais ça je peux pas. J'y arrive pas. J'ai pas tenu plus de cinq minutes. Le grand frère à Nacéri (qui a écrit le "scénario", paye ta qualitay) ressemble de ouf à son petit frère, c'est est troublant. Et puis la damzell in distress c'est Dany Verissimo, ex-porn star de la "grande époque" à John B. Root (que je voyais promener son chien dans mon quartier quand j'habitais à Paris, #mavieintéressantedavant) qui a eu le chien de vouloir tenter une carrière dans le "tradi" (ça m'amuse comme les gens du porno désignent ainsi le cinéma pas porno, comme dans le milieux du catch les gens hors milieux sont appelés parfois des "civils"), mais qui après cette merde (j'ai dit cette merde alors que j'ai pas pu regarder le film en entier ? Oh...) s'est retrouvé dans le Gradiva de Robbe-Grillet (qui comme le veut la maxime, "a mis tout son génie dans sa vie et rien dans ses films"), avec Arielle Domsballe. Dur dur la reconversion. Tiens faudrait que je matte le film d'Arielle Domsballe plutôt, parce que Banlieue 13, en fait j'ai pas pu.

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A.Z.O.T › lundi 4 mai 2020 - 17:09



The killer de John Woo

Il n'est jamais trop tard pour découvrir les classiques, étant moi même peu versé dans le cinéma d'action hong kongais des années 90 (j'en ai vu quelques uns). Et bien c'était bien très rigolo, le film a quand même pas mal vieilli (l'esthétique fait quand même pas mal film érotique m6 avec ses couleurs CHAUDES) mais garde toute sa saveur en terme de roulades. Et là Chow Yun Fat reste quand même ultime dans son rôle de tueur nian nian aidant une femme qu'il a rendu aveugle lors d'un précédent contrat et faisant ami ami avec le policier le pourchassant. Du coup on passe de gunfight en gunfight où absolument n'importe quel élément du mobilier cache un asiatique en costard prêt à se faire sulfater par Chow Yun, entrecoupé de moments montrant à quel point l'amitié virile est quelque chose de profond et transcendant.

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vigilante › dimanche 10 mai 2020 - 01:43

REVENGE de Coralie Fargeat
Ouais bah au final non. Pas terrible….OK c'est hyper bien filmé mais que les protagonistes manquent de profondeur. Une certaine esthethique hyper sexualisée et chicos ne fait pas tout...en mode rape and revenge je prefere me rabattre sur L'Ange de la Vengeance d'Abel Ferrara. Il a vieilli oui mai il y a une quête personnelle, une redemption.
c'est bien peut être la limite de ce film, qu'on a voulu faire surfer à tort ou à raison sur la vague #metoo. Impossible aujourd'hui de ne pas y penser. Mais que c'est creux. La nana est une bonnasse assumée armée jusqu'aux dents et les mâles esclaves de leur chromosome Y évoluent dans un décor façon la Colline a des Yeux. On connait l'issue.
Pour moi le mec à poil sur la fin est une maladresse. On a voulu rétablir la balance in extremis mais ça ne sauve pas le film.
Un sou pour le ménage après ces hectolitres de sang. 'Snap' Personnel.

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(N°6) › dimanche 10 mai 2020 - 02:03
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Pas vu parce que je sentais justement le truc con comme une bite tranchée. Le problème avec ce genre de film, c'est qu'on va trouver ça vachement disruptif et progressiste et tout, alors que dans le fond, c'est aussi con et droitard qu'un bon vieux Bronson ou Delon de la grande époque...

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vigilante › dimanche 10 mai 2020 - 11:39

ça a toujours été le paradoxe de ce genre de films: qu'ils crèvent tous on va enfin pouvoir respirer,….oui mais ça ne se fait pas.
De droite je sais pas, mais dans le style y a bien plus convaincant. et qui propose une réflexion sur notre rapport à la société, la nature humaine et l'appartenance à une communauté souvent fantasmée.
Taxi Driver
The exterminator
Vigilante
Coffy etc Et surtout la limite claire de ce type de raisonnement, inévitablement. I fought te law and the law won. C'est toujours hyper moraliste. Faut avoir été jeune en banlieue pourrie les yeux émerveillés au vidéoclub du quartier. je m'en fous j'assume.

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Dead26 › dimanche 10 mai 2020 - 11:49
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Revenge j'ai tendance à dire que le film il est comme il est, mais je souligne juste que la musique composée par Rob est toute bonnement excellente.

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(N°6) › dimanche 10 mai 2020 - 11:52
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Après, il peut y avoir un gros plaisir bien régressif et bas du front à voir une bonnasse (pas vu le film mais j'en doute pas) couper les couilles d'une bande de gros dégueulasses et leur faire bouffer leur bite. Enfin j'extrapole, mais j'imagine le genre. Mais bon c'est pas pour ça non plus que "Baise-moi" était autre chose qu'une grosse purge par exemple. Après j'ai pas vu le film, avec un peu de bol, je trouverais ça très drôle (un bon film gore, ça doit être drôle un peu, sinon c'est juste dégueux).

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vigilante › dimanche 10 mai 2020 - 11:55

T'emmerde pas, c'est un frisbee
Je recommande Gran Torino plutôt. Au moins y a une vraie reflexion et beaucoup d'humanité.

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(N°6) › dimanche 10 mai 2020 - 12:06
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Ah ah ! Ouais j'ai l'impression quand même. Totale validation pour Gran Torino de El Gran Clint !

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Raven › dimanche 10 mai 2020 - 12:34
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Hésitez pas à voir The Mule d'ailleurs si pas déjà fait, en parlant de papy Clint.