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Les films que vous avez vu

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born to gulo › dimanche 19 avril 2020 - 19:47born to gulo est en ligne !

Me rappelle juste son film de Scorses, là, J'irai au paradis machin, avec le mec dont je mange le nom chaque fois qui a une pure trogne de vieux parrain corse, et Gérald Fucking Laroche.

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(N°6) › dimanche 19 avril 2020 - 19:48
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Ça m'étonne pas, c'est souvent les mauvais qui se vantent le plus. C'est drôle, le très peu que j'ai approché du milieu du cinéma m'a quand même pas mal pas fait envie du tout...

Le film est une daubasse mais avec un certain potentiel comique.

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Raven › dimanche 19 avril 2020 - 19:48
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"le mec dont je mange le nom chaque fois qui a une pure trogne de vieux parrain corse"

Daniel Duval ? Le blase d'un pastis, ça s'invente pas.

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born to gulo › dimanche 19 avril 2020 - 21:25born to gulo est en ligne !

Oui, lui ! Sacrée gueule de truand à l'ancienne, il a le code de l'honneur, et sa désapprobation de la modernité, dans le regard.

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born to gulo › dimanche 19 avril 2020 - 21:27born to gulo est en ligne !

Ca me fait penser que j'ai eu tout récemment la surprise de voir tomber son nom, à Durringer, au générique de fin d'un téléfilm archi-nul et surtout neuneu (parce que bon, je n'ai jamais considéré son nom come un synonyme de qualité, mais de gangsters badass-franchouille, si).

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Aladdin_Sane › lundi 20 avril 2020 - 15:37

Vu pas mal de films plus ou moins déjantés dernièrement dont :

- Marquis (1989) : un film d'animation pas du tout pour les enfants par les créateurs de Téléchat (Roland Topor...). On y suit les aventures du Marquis de Sade à la Bastille qui notamment parle à son sexe (animé) et utilise un homard pour sodomiser son geôlier. Bon appétit ! Un Meet the Feebles français en quelque sorte.

- Les garçons sauvages de Bertrand Mandico (2018) : le film français le plus fou que j'ai vu depuis Holy Motors. Libre adaptation de William Burroughs. Esthétiquement magnifique et bon scénario.

Et aussi, Sweet Movie (1974). Pas terrible mais bon Carole Laure à poil qui prend un bain de chocolat, ça peut intéresser certains...

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(N°6) › lundi 20 avril 2020 - 16:28
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La pauvre, je lis sur Wiki qu'elle s'est barrée pendant le tournage parce qu'elle en avait marre qu'on lui fasse faire des trucs dégueulasses. Ah, le cinéma épate-bourgeois des 70's, c'était quelque chose.

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Raven › lundi 20 avril 2020 - 17:45
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J'ai l'impression qu'ils étaient nombreux à courir derrière La Grande Bouffe.

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dimegoat › lundi 20 avril 2020 - 17:52
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Joyeuses Pâques!

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Scissor Man › lundi 20 avril 2020 - 17:54

Bien d'accord avec Raven à propos des garçons sauvages, un sacré trip entre Burroughs et odyssée transformiste, Mandico était dans la salle au premier rang pour prendre la température et je crois que le public était médusé par tant d'idées, la BO est pas vilaine non plus. Bon Vimala Pons, en mec, ça me va aussi, tant qu'elle perd ses couilles. Tourné à la Réunion et en décor intérieur.

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Dioneo › lundi 20 avril 2020 - 18:03Dioneo est en ligne !
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Oué, le Sweet Movie c'est du grand nimp' arty-crady... J'avais dû en causer aussi sur ce topic quand je l'avais vu. Le truc étant qu'il y a facilement plus à en dire qu'à y prendre, en fait - c'est bel et bien ce genre de films, oui. (Et ouais, peut-être bien trauma La Grande Bouffe. Les vagues de films post-quoi-que-ce-soit de toute façon, ça fait rarement du bon).

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Scissor Man › lundi 20 avril 2020 - 19:17

Ah non , c'est Aladdin, au temps pour moi !

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Aladdin_Sane › mercredi 22 avril 2020 - 00:05

Je poursuis dans la veine des films barrés. pas facile à trouver celui-là :

Lisztomania (1975) de Ken Russell : un biopic un peu particulier de Franz Liszt interprété par Roger Daltrey, un modèle de finesse et d'élégance dans lequel on retrouve aussi Rick Wakeman à la musique et dans le rôle Thor ! On n'avait peur de rien dans les 70's

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merci pour le fusil... › mercredi 22 avril 2020 - 12:49
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@Aladdin : Tu pourras poursuivre avec BIM Stars (The Apple), une comédie musicale SF se déroulant dans un univers totalitaro-disco. Du sous-sous-Faust en pleine indigestion.

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Aladdin_Sane › mercredi 22 avril 2020 - 17:54

@ merci pour le fusil : ça fait envie effectivement ;-)

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Dioneo › jeudi 23 avril 2020 - 15:48Dioneo est en ligne !
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@Aladdin De Ken Russell, si tu aimes la veine kischos mais cool et que tu ne l'as pas déjà vu y'a The Lair of the White Worm (Le Repaire du Ver Blanc), de 1988 "librement adapté" de Bram Stoker, avec... Hugh Grant en Lord distingué mais à la fraîche, et une certaine Amanda Donohoe en Lady fetish/bdsm/maléfique pas piquée des euh, aspics.

C'est...

... très sobre, aussi, et tout en subtilité comme on peut voir.

Bon, en vrai il est marrant et pas mal foutu dans le genre série B/B' qui ne se prend pas franchement pour un chef d'oeuvre et ne se gêne pas pour tartiner l'obsession sexe et (anti ?)religion/mystique de son réa... J'avais bien aimé.

("Grrr, je suis méchante mais j'ai le feu aux crocs, GRRRRRR !")

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Dioneo › jeudi 23 avril 2020 - 16:03Dioneo est en ligne !
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Et sinon/ceci-dit, sur des bases à peu près communes, question "obsessions/sexe+refoulement+pouvoir=problème", le même Russell a aussi commis The Devils (en 1971), et là ça rigole nettement moins ! C'est même un putain de film qui m'avait foutu une grosse claque esthétique quand on l'avait maté bien enfumés une nuit avec un pote.

Pas les mêmes acteurs, aussi, faut dire - Vanessa Redgrave est assez extraordinaire, là-dedans, en supérieure de couvent manipulée par l'inquisition et travaillée par le désir... Et Oliver Reed pareil, en curé cynique au début qui se découvre une intégrité toute particulière.

Et puis y'avait nettement plus de moyens, aussi, question décors, costumes, sans doute lumières et caméras, technique en général.

Ah, et là aussi c'est une "libre adaptation" mais cette fois d'un épisode historique, la fameuse "Affaire des Démons de Loudun" des années 1630.

Vraiment à voir, celui-là, c'est bien au-delà de la simple curiosité kitsch/excessive, cette fois.

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Marco › jeudi 23 avril 2020 - 16:20
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ah The Devils, un de mes films fétiches. Génialissime !

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Procrastin › jeudi 23 avril 2020 - 16:20

Je plussoie ardemment pour The Devils!

Revu, une comédie qui m'avait bien traumatisé au premier visionnage. Qu'est-ce qu'il est méchant mais juste ce Solondz! Avec la shitty flute la plus épique du monde, du genre à refaire surface dans votre cerveau régulièrement quand vous êtes témoin de situations absurdes similaire, ou qu'elles font surface dans votre vie. La suite, Life During Wartime, est bien moins saisissante.

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(N°6) › jeudi 23 avril 2020 - 16:28
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J'aimais bien Tod Solondz à l'époque. L'époque ou Sundance n'était pas encore devenu l'équivalent de Pitchfork pour le cinéma "indé". Je me demande bien ce que j'en penserais aujourd'hui et comment ça a traversé les années.