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Les films que vous avez vu

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dimegoat › lundi 9 mars 2020 - 15:12
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Vu The Lighthouse. Bah, je me suis un peu emmerdé, il y a trop de gimmicks et de clins d'oeil pour être immergé, comme si le parti-pris esthétique old-school noir et blanc cadrage carré renvoyait un effet contraire pimpé fluorescent.

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(N°6) › mardi 10 mars 2020 - 23:27
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Dans la série "My friend Dario" : L'oiseau au plumage de cristal - Dario Argento (1970)

Premier film d'Argento. Genre Giallo. Avec une BO fantastique d'Ennio Morricone (dont on retrouve des extraits dans la non moins fantastique compile sortie chez Ipecac). Déjà un petit côté Blow-Up (qu'on retrouvera par la suite), avec la question de "Qu'est-ce qu'on a vraiment vu ?", à savoir une tentative de meurtre dans une galerie d'art, dont la victime ne réchappe que de justesse. Un tueur de femme sadique inspiré par une peinture naïve et malsaine, un américain coincé en Italie avec sa copine, bientôt entrainés dans une histoire qui les menace directement, une jolie série de seconds rôles (ah, le peintre et son repas à base de... chat, grand moment d'humour noir dégoutant pour tout amoureux de minou) et un scénario assez tordu (mais bien dépliable pour qui connait un peu son Argento), mis en scène avec déjà une terrible efficacité dans l'utilisation de l'architecture et des lumières. C'est du giallo, donc pas nécessairement horrifique, sinon au sens Tourneur du terme (ce qui est caché derrière la porte), juste bien malsain et angoissant, avec une pointe d'érotisme morbide typique de l'époque. Mieux que les Six femmes pour l'assassin de Bava (hyper esthétique mais assez creux), du giallo classique avec les fameux plans des mains gantés d'Argento lui-même comme marque de fabrique.

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Raven › mercredi 11 mars 2020 - 01:13
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Miam. Avec le peronivirus ils devraient diffuser leurs classiques sur les chaînes nationales ; Bava, Argento... Tu as déjà vu la Baie Sanglante ? Les plans sur l'œil du tueur m'ont traumatisé.

Et je radote, mais faut écouter le disque de Morricone qui regroupe les B.O. de cette trilogie giallo initiale. C'est un de ses meilleurs, et clairement un joyau dans l'Immense fatras de compilations estampillée Ennio. Mike Patton peut pas test, lui-même-il-sait (faut que je fasse cette chro, ouais...)

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Aladdin_Sane › mercredi 11 mars 2020 - 14:56

And Soon The Darkness (1970) de Robert Fuest, quand l'équipe de Chapeau Melon et Bottes de Cuir se lance dans le thriller hitchcokien. L'histoire : 2 jeunes anglaises font une randonnée dans la campagne française pour leurs vacances, quand l'une d'elle disparaît, l'autre se lance à sa recherche ne parlant pas bien le français. Ambiance tendue (on dirait un huis clos alors que pratiquement tout se passe en extérieur), personnages inquiétants et musique à l'avenant. Merci JB Thoret pour cette ressortie en DVD (dans la collection "Make my day").

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(N°6) › dimanche 15 mars 2020 - 20:34
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@Raven : non, je n'ai vu qu'un seul Bava, le sus-cité.

Toujours dans la série "My friend Dario" : Le chat à neuf queue - Dario Argento (1971)

Deuxième film de la "trilogie animalière", où y a même pas de chat (même pas à manger comme dans le précédent, pourtant en cas de confinement c'est bien pratique de manger nos animaux de compagnie). Plus classique dans son approche (et moins imaginatif visuellement), avec un côté plus polar américain même si les codes du giallo sont bien respectés : l'oeil de l'assassin en gros plan qui semble prendre en photo les scènes, la caméra subjective et des scènes de meurtres bien graphiques. Un scénar tortueux autour d'un institut de recherche scientifique, un duo d'enquêteur singulier (un journaliste bogosse et un vieil aveugle prenant soin de son adorable petite nièce, histoire d'ajouter l'élément fragile de l'histoire), un certain humour plus présent que dans d'autres films d'Argento mais aussi certaines longueurs au 2/3 avant que le film ne reprenne du rythme et de l'atmosphère dans une scène de profanation de tombe assez croquignolette. On retiendra aussi une course-poursuite en voiture qui n'a d'autre but que d'ériger une figure féminine forte, celle interprétée par Christine Spaak, argument fan-service light du film qui a droit quand même à une scène de suspense foutrement Hitchcockienne (c'est quoi cette bouteille de lait ?). Un casting ma foi de qualité qui donne au film un certain cachet pro, un peu moins série B que d'habitude, faut bien le dire, même chez les meilleurs Argento, les acteurs sont souvent assez médiocres (y a même un acteur des Tontons Flingueurs dedans, saurez-vous le reconnaitre ?). La musique de Morricone, avec ses grosses basses et ses dissonances, est à nouveau fabuleuse et booste l'atmosphère de toutes les scènes importantes.

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kranakov › vendredi 20 mars 2020 - 17:20

« HAUT BAS FRAGILE » - Jacques RIVETTE (1995)

Soit, comme souvent chez Rivette, la promenade pendant 2 heures et 40 minutes de trois jeunes femmes dans un Paris magnifié. Ici, les alentours de Montsouris, avec des incursions dans le XIIème arrondissement de la Poterne des Peupliers et la bibliothèque des Arts Déco. Ces trois jeunes femmes, pas forcément magiciennes comme dans les autres, sont pourtant aussi mystérieuses que Céline et Julie.

Ninon (Nathalie Richard) vit de petits larcins qu’elle commet sans malice, mais par goût des chaussures (qu’elle collectionne), des robes et des soirées passées à danser dans des cabarets qu’on ne croise en fin de compte peut-être que chez Rivette. Après un coup qui tourne mal, elle cherche à se faire oublier et trouve une place de livreuse à motocyclette dans une boîte de coursiers qui jouxte l’atelier de fabrication de décors de cinéma que gère un peu en dilettante Roland (André Marcon).

Roland, pas mauvais bougre, a acheté à une dame âgée, la tante de Louise (Marianne Denicourt), un ensemble de meubles dont une magnifique coiffeuse empire qui abrite un secret dont la révélation pourrait chambouler l’existence de sa nièce. Aussi, quand celle-ci hérite de la maison et des meubles, Roland s’immisce un peu : il cherche à la protéger cette Louise qui sort de cinq années d’un coma qui l’a laissée comme en dehors de la vie.

La troisième, c’est Ida (Laurence Côte – mais qu’est-elle devenue ?) qui, malgré tout l’amour que lui portent ses adoptifs parents, n’a de cesse que de savoir de qui elle tient ses yeux, son nez, ce visage. Heureusement pour elle, elle travaille à la bibliothèque des Arts Déco et a une chanson dans la tête dont elle n’arrive pas à se débarrasser.

Alors, le moins qu’on puisse en dire, c’est que c’est curieux. Comme un film hors d’âge, une bluette des années 50 américaines, qu’on exhumerait par hasard et qui n’aurait à raison pas tellement fait parler d’elle. Mais c’est agréable, bien sûr. Léger, à côté des deux films plutôt très sérieux qui l’encadrent dans la filmographie de Rivette, « Jeanne, la Pucelle » avant, et « Secret Défense » ensuite. Mais quel grâce, ce truc, sérieusement. Et ce n’est pas seulement la sensualité trouble de Richard ou la beauté de Côte qui expliquerait tout, ni non plus uniquement les chansons, certaines savoureuses, toutes sucrées, qu’elles soient poussées par Enzo Enzo, Anna Karina, ou d’autres qui nous emablleraient à chaque fois… mais il est certain que les numéros de danse, ou plutôt leur surgissement, c’est à dire la façon dont un geste devient mouvement dansé au détour d’une réplique, est une expérience rare au cinéma.

En-chan-teur !

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(N°6) › vendredi 20 mars 2020 - 17:56
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Ouais, Laurence Côte elle a pas passé les 90's. Tu me donnerais presque envie d'y jeter un coup d'oeil, d'autant que je suis pas insensible au charme de Nathalie Richard. Mais bon après je me rappelle qu'il y en a pas beaucoup qui m'emmerdent avec autant d'intensité que Rivette...

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Rastignac › vendredi 20 mars 2020 - 18:29
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J'ai vu que des films moyennement bons, voire pire depuis quelques temps...

Une des premières apparitions de Ryan Gosling par exemple, dans un film primé à Sundance si je me souviens bien de la jaquette : The Believer de Henry Bean

L'histoire d'un Juif qui se pique d'être nazi à l'adolescence pour faire chier son prof et qui devient donc un skin ultra violent qui tape des Juifs. J'ai essayé de comprendre - c'est semble-t-il un peu inspiré d'une histoire vraie- mais dans le film ça se veut une histoire invraisemblable d'un gars qui souhaite faire dans la grande union entre donc le judaïsme et le nazisme. On dirait une réplique d'OSS 117 comme ça, mais c'est le peu que j'ai compris. En fait, le seul atout c'est le Gosling, tout jeunot, qui a déjà ce talent peut-être breveté de tout bouger son corps sauf les yeux. J'aime beaucoup sa manière de jouer (surtout quand il joue les tarés). Film nawak numéro 1 sinon.

Interstellar de C. Nolan


(oups)

J'avais besoin de SF, j'ai eu de la SF pourrave, comme souvent... physique aux fraises (et pourtant je suis nul en maths), scénario tout pompé sur 2001 mais en vachement moins bien, nullité ricaine dans toute sa splendeur de sauveurs des mondes et que l'amour c'est transcendantal (copyright Dan Simmons ?) ; personnages bien pétés - dont ces physiciens théoristes qui se transforment en ninjas de l'espace et pètent des plombs au bout de trois heures de mission... enfin, c'est n'importe quoi 2 le retour.

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Raven › vendredi 20 mars 2020 - 18:37
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Aha, Contact, pas mieux. Interstellar ferait un nanar correct s'il était plus court, ceci dit. 2001 version Blaireau (avec à la musique du Glass version tank, Zimmer envoie le pâté comme d'hab).

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(N°6) › vendredi 20 mars 2020 - 18:51
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J'ai adoré Interstellar.

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Rastignac › vendredi 20 mars 2020 - 19:15
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ach ! Mais je remonte le fil, et je vois que t'es rematé American Splendor. Ce film est sublime, il m'a beaucoup marqué. Ca m'a fait lire les bédés, illustrées par plein d'auteurs différents, c'est parfois en dents de scie, et c'est effectivement morne et chiant la vie, quand même, vu de certains côtés. Côté Pekar par exemple, quand il est mal embouché (son passage à "l'outil informatique", mazette !)

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(N°6) › vendredi 20 mars 2020 - 19:24
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Ouais, il m'avait beaucoup marqué à l'époque aussi (en salle, époque carte UGC !), je l'avais pas revu depuis un bout de temps, mais je me suis aperçu que je le connaissais vraiment bien. De belles retrouvailles quand on s'aperçoit qu'on avait raison d'aimer à l'époque.

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Dun23 › vendredi 20 mars 2020 - 23:22
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"J'ai adoré Interstellar.": Dans mes bras, enfin, à 1 mètre minimum, hein, je veux pas tes microbes.
"physique aux fraises (et pourtant je suis nul en maths), scénario tout pompé sur 2001 mais en vachement moins bien": Euh oui mais non, la partie physique justement, a été supervisée par un prix Nobel. Bien sur, il y a eu un peu de liberté scénaristique mais rien de méchant. Quant à 2001, j'ai jamais compris... Et j'aimerai savoir où est HAL, dans cette soi disant repompe?
Après, j'ai bien conscience que ça peut finir par souler, les gentils ricains qui sauvent tout le monde mais c'est tellement moins caricatural que beaucoup, mais alors beaucoup d'autres films.
Bref, comme dirait l'autre, j'ai aimé Interstellar (et détesté 2001)

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Raven › samedi 21 mars 2020 - 05:26
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Le passage trou noir + tesseract est cool. Le reste... Je parlerais pas de repompe, mais y a clairement un hommage lourd de Nolan, qui se la joue Kubrick 2.0 (la plupart citent Kubrick seulement), alors qu'il surligne grossièrement le sens de chaque scène et fait dans la chouinerie stérile. 2001, y a rien à comprendre, si on veut pas ! On peut s'en fiche d'interpréter (alors qu'il y a de quoi). Et juste ressentir. C'est harmonieux. Pas le cas du Nolan chez moi, du tout. Il est tout encroûté dans les poncifs et il te braque son émotion comme si tu DEVAIS vibrer, alors que t'as juste envie de leur dire "fallait pas test l'espace, boloss de terrien", à ce casting de cosmoquiches. Tu m'étonnes qu'il y a pas HAL dans cette galère. Non par contre, y a un succédané de R2D2, enfin une espèce de transat-rubik's cube merdique, aussi stylé que ma table basse Ikea premier prix. Bah, tu me diras, HAL 9000 c'était juste une loupiote...

Sunshine de Boyle est encore mieux foutu, question "emo-SF" !

En gros truc ricain ce que j'ai envie de revoir sinon, y a Deep Impact. Independence Day j'avais revu y a pas très longtemps, mais le speech martial de notre cyborg présidentiel m'a boosté pour un re re re matage.

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Rastignac › samedi 21 mars 2020 - 07:39
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je crois que le prix Nobel il a juste donné une idée à quoi pouvait ressembler les trous de ver et les trous noirs visuellement.
Quelqu'un a vu Jupiter Ascending dans le même genre charabio ?

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bubble › samedi 21 mars 2020 - 09:33

« Bah, tu me diras, HAL 9000 c'était juste une loupiote... »

Pompé sur alpha60 au passage ....

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Dun23 › samedi 21 mars 2020 - 10:06
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@Raven: Oui alors, comment te dire, Independence Day, vraiment? Le film que tu sens les séquences 1/4 d'heure avant qu'elles arrivent? LE gars qui arrive avec un mac à vérolé les ordinateurs aliens (placement produit) et a décrypter les messages entre vaisseaux en 20 minutes montre en main (plus fort que Champollion)? L'alcoolo qui sauve la Terre entière en se sacrifiant? Bon d'accord, y'a Goldblum. Et il est presque capable à lui seul de sauver cette daube. Et les FX, qui sont quand même balèzes. Tu m'as habitué à mieux, Corbak...
Quant à 2001, oui, j'ai pas compris, oui, je pense effectivement que c'est pas le plus important mais ce film m'a emmerdé au plus haut point, les images sont jolies par contre (tu m'étonnes), la musique est à l'avenant mais non, c'est chiant. En tout autant chiant, le Solaris de Soderbergh, joli mais vain. Et chiant.

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Raven › samedi 21 mars 2020 - 11:49
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ID c'est surtout pour la grosse marrade rassure-toi, je sais bien que c'est de la merde, c'est du Emmerich ! Mais l'arrivée des soucoupes woaaaaah (smiley yeux soucoupes).

Essaie le remake de Solaris par Soderbergh, avec Nes-Georgie. M'avait beaucoup plus, en dépit des critiques.

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dimegoat › samedi 21 mars 2020 - 11:59
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Dans le genre j'ai vu Arrival récemment. Cours de linguistique alien mais c'est du Villeneuve donc tu sais à quoi t'attendre

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(N°6) › samedi 21 mars 2020 - 12:13
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J'adore le Solaris de Soderbergh. D'ailleurs j'avais prévu d'en parler sous peu (du coup est-ce que j'en parle, oui, non ?)