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Les films que vous avez vu

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Rastignac › jeudi 28 novembre 2019 - 15:44
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Film très fort Gerry. Vu en salle aussi, superbe.

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Aladdin_Sane › vendredi 29 novembre 2019 - 12:32

Revu To live and die in L.A. (Police fédérale Los Angeles, 1985), le plus "Michael Mann" des films de Friedkin (ou l'inverse) avec sa musique bien 80 (Wang Chung, qui se souvient de ce groupe?). L'affrontement entre William Petersen (le flic aux méthodes louches) et Willem Dafoe (le faussaire charismatique). Un film sombre (qui déborde pourtant de couleurs jusque dans son générique) violent et sans concessions (cette fin), typique d'une époque, mais ça fonctionne toujours.

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Rendez-Moi2 › mercredi 4 décembre 2019 - 18:50

Super Mario Bros (1993) par Rocky Morton & Annabel Jankel : ça tuuuue. C'est un beau bordel ce film avec Luigi en chicanos et Dennis Hopper (qui manque sérieusement) en freestyle total. C'est dommage qu'Hollywood ne crâme plus leurs billets dans ce genre de trucs.

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(N°6) › jeudi 5 décembre 2019 - 01:54
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Dans la série "la sci-fi en France, c'est pas facile" : Ares - Jean-Patric Benes (2016)

Non, c'est pas Répu au moment de Nuit Debout, c'est le Paris dystopique de "Ares", production assez fauchman qui s'essaie au genre impossible du cinéma français, la science-fiction. Malgré le manque de moyen, le Paris hyper Blade-Runnerien dans lequel les grandes corporations pharmaceutiques procèdent à des tests de médoc légaux sur des combattants ne manque pas d'un certain charme certe stéréotypé (immenses tours, écrans géants diffusant des pubs, air pollué, appart cradocs). Les combats en question sont grotesques (le gros point nanard du film), et puis on a oublié que le MMA (pas l'assurance) est passé par là, mais pour le reste, c'est bien dark, avec juste ce qu'il faut de racolage à l'émotion avec une petite fille. C'est trop chou une petite fille, surtout avec une peluche. Y a un peu la dynamique "Cité des enfants perdus" du coup, mais version cyberpunk. La grosse brute c'est Ola Rapace (le nom qui s'invente pas mais en fait si), qui doit s'occuper des gosses de sa soeur envoyée en prison parce que c'est trop une Black Bloc et qui trouve assistance chez le voisin d'en face, un travesti/cam-boy qui ajoute une touche un peu plus légère (humour à froid, ou à sec) à un truc un peu étouffé par un sérieux très sci-fi franchouille (pourquoi la sci-fi se la joue si souvent total drama ou total parodie ? Jamais de juste milieu).

Pas spécialiste du genre mais toujours curieux, voilà encore une de ces tentatives un petit peu réussies (pour l'ambiance, certains perso en particulier Myosotis), un petit peu naïves (l'histoire fait un peu SF pour les Nuls, faut bien le dire), un peu écrasées par ses références mais qui fait quand même plaisir à voir dans une production française tellement pauvre de ce côté-là.

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boumbastik › lundi 9 décembre 2019 - 18:50

Ah la la oui, la SF française au cinéma c'est le mystère total ! Au mieux ça manque de vision, d'envergure, d'ambition. Au pire ça donne des navets (c'est la saison). Par contre, pour faire des films bavards, nombrilistes et statiques, là y'a du monde. Sérieux, y'a quoi comme titres qui viennent à l'esprit ? La Jetée, Alien 4, Les Maîtres du Temps, La Planète Sauvage, Gandahar, La Cité des Enfants Perdus et 2 ou 3 autres (dont Le Gendarme et les Extra-terrestres). T'façon c'est un genre méprisé en France, considéré comme de la sous-littérature, donc c'est normal que les réalisateurs soient frileux et inhibés (mis à part Besson qui met les moyens).

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Fryer › lundi 9 décembre 2019 - 21:10

Je t'aime, je t'aime également à noter, dans ceux qui valent le coup

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bubble › mardi 10 décembre 2019 - 13:29

l'important c'est pas d’être le meilleur mais le premier. il y a : voyage dans la lune de Méliès . (si on écarte la fée au choux plutôt fantastique mais francais tout de même ) . anecdote : je suis tombé dessus (voyage dans ..) il n'y a pas si longtemps sur Arte avec une zic electro de Air.. j'en revenais pas de la qualité de la zic . direct je me suis dit ça ne pouvait pas être air ?!? et si c’était eux ça rattrapait tout dans mon esprit.. après vérification effectivement c’était pas eux .. c'était jeff mills ... grosse bourde d'annonce d' Arte !!!

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(N°6) › mardi 10 décembre 2019 - 17:01
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Dans la série "polar scandinave mais pas vraiment" - Tommy - Tarik Saleh (2014)

C'est un film du mec qui a fait ensuite l'excellent Le Caire confidentiel. Comme son nom ne l'indique pas, il est suédois, du coup voilà une plongée dans un Stockholm un peu underground. Bonne atmosphère qui ne vise pas non plus au maintenant classique et très stéréotypé "polar scandinave" (toute cette vague post-Millenium, sadique et grisâtre), on suit Estelle qui tente de récupérer auprès des anciens compagnons de son mari le magot d'un énorme casse qu'il avait du laisser derrière lui. Sauf que son mari, Tommy, est mort, et du coup elle bluffe. Et comme elle a aussi une petit fille et une petite soeur (Lykke Li, que tout le monde connait au moins pour le gros tube "I Follow Rivers" et qui est pas mal du tout), ca fini par devenir un peu risqué. L'intrigue est un chouia tarabiscotée, et j'ai pas tout bien compris où c'est qu'il est passé le pognon et qui a trahi qui et pourquoi. Mais bon ça se suit san déplaisir, sans doute un peu aussi parce que Moa Gammel est très très très cinégénique (et son perso bien attachant). Plus un film d'atmosphère intimiste qu'un gros polar méchant, et c'est pas plus mal. On est loin du niveau Caire confidentiel ceci dit. Y a quand même une scène qui fait une bonne utilisation d'une vieille scie de Deep Purple pour faire monter la tension…

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saïmone › mardi 10 décembre 2019 - 18:49
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Fahrenheit 451, Le bunker de la der raf', The Prodigies (film d'animation excellent), Carré Blanc ! (austère mais cool, très Ballardien), et euh... bin... alors qu'on a d'excellents auteur et dessinateurs et... mais non

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heirophant › vendredi 13 décembre 2019 - 16:30

Midsommar.

Meh.

Hérédité était meilleur pour le coup. Et ça dure 2h30 putain de merde, alors que c'est un pseudo film d'horreur ! De toute façon, le mal des films contemporains, comme de pas mal de jeux vidéo contemporains d'ailleurs, c'est leur absence totale de sens du rythme et de la découpe. Ce n'est pas parce que tu restes 2h30 au lieu d'1h45 avec des personnages que leur histoire va te toucher les deux baloches. M'est d'avis que l'influence des séries télé y est pour quelque chose.

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Fryer › vendredi 13 décembre 2019 - 22:15

j'ai également trouvé ça assez mauvais à cause de sa longueur et des personnages tout vides. Quelques bonnes idées (la clarté, le blanc, la pyramide jaune à la Jodo etc.).

Ça m'a surtout donné envie de revoir the wicker man

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(N°6) › mardi 17 décembre 2019 - 18:12
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Dans la série "giallo" : 6 donne per l'assassino - Mario Bava (1964)

Ahh, Mario Bava (c'est pas un passé simple) qui invente plus ou moins le genre giallo avec cette série B über-esthétique mais jouée un peu avec le cul. Faut reconnaitre deux choses : c'est un délice visuel pour peu qu'on aime l'esthétique colorée et morbide propre au genre en devenir (Argento lui doit un peu beaucoup); c'est aussi par ailleurs très nul comme histoire. Dramatiquement c'est complètement creux à part dans les quinze dernières minutes, y a pas vraiment une once de suspens ou de tension car aucun des perso n'existe réellement (les filles sont là pour être supprimée, les mecs pour… bah pas grand chose en fait), ce qui n'est pas si grave puisque les acteurs et actrices sont quand même tous du niveau d'un bon porno de l'époque. C'est fétichiste à mort, même si l'érotisme est quand même hyper limité dans celui-là. On peut aussi se dire que voir de belles femmes se faire assassiner est quand même un truc un peu chelou au final, vu que c'est à peu près le seul but du film (en ça c'est aussi un des premiers slashers). Mais bon, c'est une époque quoi, c'est clairement un film d'exploitation en fait (genre Dorcel du fumage, vu que ça se passe chez les aristos/mannequins, mais personne se fait prendre en DP quoi) ça se regarde comme un pur object visuel et sonore, la BO de Carlo Rustichelli étant aussi excellente que la photographie.

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No background › mardi 17 décembre 2019 - 20:50

En fait je crois que ça a toujours été une des motivations premières de l'homme ce genre d'histoires : "For that matter, the guy who invented the English novel—Samuel Richardson—had a clunker of the same variety. His first two tales, Pamela and Clarissa, were romance novels featuring lusty villains in hot pursuit of reluctant heroines. (Yes, you read that correctly. The very first English novels were bodice-rippers.)"

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merci pour le fusil... › jeudi 26 décembre 2019 - 00:14
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Top 2019 :

  • The Standoff at Sparrow Creek : Huis clos + radio CB + cluedo + milice
  • The Head Hunter : Dark fantasy lo-fi
  • The Lighthouse : Le mec de The Witch filme Dafoe et Pattinson devenir fous façon expressionnisme allemand.
  • Parasite
  • Détective Pikachu : Rien que pour le gag du mime.

Revu des valeurs sûres : The Survivalist , A Dark Song et Stalker (sans les sous-titres).

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(N°6) › dimanche 29 décembre 2019 - 22:44
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Dans la série "héroïne sexy qui botte des culs pendant deux heures" : Atomic Blonde (2017)

C'est Charlize Theron en héroïne sexy qui botte des culs pendant deux heures. Et qui occasionnellement se tape une française.

Le tout sous des lumières super stylées et avec un BO qui défonce, parce que c'est Berlin en 89. Mais vraiment l'histoire on s'en bat les couilles.

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born to gulo › lundi 30 décembre 2019 - 10:09

C'est Balibar dans un film de bottage de culs ??

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(N°6) › lundi 30 décembre 2019 - 11:36
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J'ai mis quelques secondes à percuter. C'est vrai que sur cette photo, y a un petit quelque chose, mais enfin pas du tout. Sofia Boutella, inconnue au bataillon, elle a fait surtout de la danse et quelques gros blockbusters. Elle joue clairement les utilités. J'ai rien compris à l'intrigue, mais on s'en fout. Le film est quand même hyper violent et complaisant... Theron fait ce qu'elle fait d'habitude, une performance physique, sauf qu'ici c'est pas prendre 20 kilos ou s'enlaidir à foison, c'est faire toutes ses scènes de bottage de cul sans doublage. C'est pas une conception du cinoche qui m'intéresse beaucoup, je dois bien dire...

Ah sinon, j'ai aussi vu dans un style complètement opposé : Double Vie - Olivier Assayas (2019)

Ca me rappelle pourquoi en général, à part sa série Carlos en fait, j'ai jamais pu saquer Assayas. Tu voudrais faire le cliché total du film de bobo parisien (j'aime pas ce terme ni ceux qui l'utilisent, mais là il est inévitable), tu pourrais pas faire pire. C'est des éditeurs, actrices, écrivains qui pérorent sur le statut du livre numérique et qui se trompent l'un.e l'autre. Pourtant j'aime bien la plupart du casting, même si Macaigne fait toujours la même chose et Binoche est en roue libre totale (la scène de rupture quand elle demande à Macaigne de ne pas écrire un livre, ouch...). Y a une scène de cul entre filles (seul point commun avec le film précédent), parce que c'est inévitable aujourd'hui pour vendre du LGBT+ friendly (même si les butch doivent se pisser dessus de rire devant ce genre de scènes) et que Assayas a du un peu trop fantasmer sur Kristen Stewart (ah, inoubliable le plan du string dans Sils Maria). Christa Theret est bien mignonne en millennial bi aux dents qui rayent le parquet du numérique, mais putain elle est mauvaise, ses scènes avec Canet sont aussi passionnantes qu'une lecture de fiche Wikipédia par la voix robotique de Google. Y a que Nora Hamzawi qui s'en sort un peu mieux, même si son perso est attachée parlementaire (on en connait tous), ses scènes avec Macaigne sont les seules qui fonctionnent un peu, même si la fin est encore une fois d'un cliché absolu. Bref, un film pour rien, mais comme bruit de fond au coin du feu en hiver, ça passe le temps comme feuilleter un magazine de déco en sommeillant mollement...

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(N°6) › mardi 31 décembre 2019 - 15:32
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Dans la série "film repoussé au calendes pour causes de préjugés" : Blade Runner 2049 - Denis Villeneuve (2017)

Blade Runner est un de mes films préférés (je suis pas original). Alors évidemment, l'idée d'une suite me paraissait aberrante. Donc j'ai pas voulu le voir, écoutant surtout les mauvaises critiques (c'est toujours confortable de confirmer ses préjugés en écoutant ce qu'on a envie d'entendre). Mais voilà, à un moment faut pas être borné non plus. J'ai bien fait. Je vois pas comment on aurait pu faire mieux. C'est long mais pas une seconde d'ennui en ce qui me concerne. Visuellement c'est dans la droite lignée de l'original, sans faute de goût mais en prolongeant l'expérience de façon différente (les paysages de la décharge géante ou de la zone désertée sont incroyables). L'intrigue aussi fait figure de progression. On a l'impression que Ghost in the Shell et son atmosphère flottante et contemplative a imprégné le projet, ce qui fait sens à plein de degrés. Et puis ça regorge d'idées, comme celle, sublime, de l'hologramme qui se confond avec la prostituée. Cette scène est d'une poésie sans nom. Le fan service est présent sans justement s'afficher de façon lourdingue (le costume de la dite prostituée qui rappelle Pris par exemple). Et puis les retrouvailles avec l'agent Deckard sont pour le moins très très réussies, contrairement à... d'autres suites... Musicalement c'est itou, Zimmer fait pas le malin avec l'esthétique de Vangelis. J'en attendais pas grand chose, voire même pire, et j'ai été enchanté pendant deux heures quarante. Belle façon de finir la décennie.

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dimegoat › mardi 31 décembre 2019 - 20:28
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En plus on peut voir des Peugeot du futur. Ce soir, je me fais Parasites, le film noté number one des années 2010 dans RYM. C'est coréen.

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Aladdin_Sane › jeudi 2 janvier 2020 - 12:15

"The art of self-defense" de Riley Stearns. C'est l'histoire d'un type un peu neuneu (Jesse Eisenberg) qui se fait casser la gueule par des malfrats un soir et qui décide de s'inscrire à un cours de Karaté pour apprendre à se défendre sauf que le professeur (excellent Alessandro Nivola) est un peu spécial. Drôle de film, décalé, parfois très drôle, avec des personnages pathétiques et une fin assez surprenante. Comme si Quentin Dupieux avait réalisé Fight Club, bizarre mais plutôt jouissif.