Vous êtes ici › Forums de discussionsArts généraux › Les films que vous avez vu

Recherche dans les forums


Sujet ou corps des messages :    Auteurs :    


Les films que vous avez vu

résultats 9621 à 9640 sur un total de 10786 • page 482 sur 540

Message
Dioneo › mardi 2 juillet 2019 - 11:17
avatar

Ceci dit je me rappelle avoir pas compris, un coup, qu'un mec me parlait de "Archive" parce que dans un souci de sur-bonne prononciation, il avait dit même pas "Ar-Kaïve" mais "Eur-kaïv'", avec le "eur" bien à la française comme s'il disait "mes grands-parents sont enterrés dans l'Eure" et par ailleurs une petite pointe d'accent parigot d'import un peu nasal et traînant ("eur-kaïv'{een}). (Je pense que ça peut marcher avec certaines façon de prononcer "Saï'ko", d'ailleurs, aussi).

Sinon comme Raven : des Zoziaux j'ai seulement un souvenir d'enfance, et d'un truc qui m'avait bien flippé (d'autant qu'on allait souvent en vacances à la mer, avec visites des ports blindés de mouettes/goélands/gabians... Et que globalement j'étais un gamin plutôt très conscient de la présence des animaux dans un environnement). Et pareil, du coup : je vais peut-être rester sur cette idée là, sans me le re-mater au risque de ne plus voir aujourd'hui que le carton-pâte-automates-empaillés des effets spéciaux, euh, vintage, disons).

Message
born to gulo › mardi 2 juillet 2019 - 12:09

Sondage : qui ici - ne trichez pas, avouez - dit vraiment Queltique Frost ?

(ce qui, soyons franc, sonne vraiment comme de la merde)

Message
Raven › mardi 2 juillet 2019 - 13:18
avatar

Je l'ai déjà dit, et c'est ça qui me fait un peu honte... mais c'est pas au niveau de "daïe-ae-lek" pour Dälek, là tu peux pas test'

(mais : oui)

"bien à la française comme s'il disait "mes grands-parents sont enterrés dans l'Eure" et par ailleurs une petite pointe d'accent parigot d'import un peu nasal et traînant ("eur-kaïv'{een})"

Mh je vois pas mal le truc : à la Thierry Ardisson non, comme quand il voulait se la jouer anglophone mais sonnait qu'à moitié en gardant sur une partie une prononciation du coin bien audible, "sympathy for the deux villes" ?

Message
Dioneo › mardi 2 juillet 2019 - 14:28
avatar

Un peu de ça mais sous une apparence "jeune cool des années 2000" (c'était vers ces années là) voire "mec à la cool façon, chaipas, tavu... Romain Duris. Il est trop cool ! (En plus il est trop bôôô"). (Après je me moque mais en vrai le mec en question était plutôt sympa, c'était un gars pas bien vieux qui mixait son premier album au studio où j'étais en stage... Pas détestable comme un nardission mais juste un peu enflammé par l'aubaine, et un opeu trop formaté "je viens de la banlieue de Valence et je veux montrer que je suis un vrai parisien bien intégré qu'à chopés tous les tics et les codes" pour que des fois ça tourne pas comme ça un peu ridicule, quoi).

Sinon honte sur moi aussi : "keltik freust", j'avoue également avoir pris l'habitude de le dire comme ça alors qu'à la base c'était plus pour me gausser.

...

On parle des "impossible de pas avoir l'air con/de te la péter, que t'essayes à la française ou correctement dans le texte" ? (Aka Kaïeuss'/Quillusse et euh... Toux (?), par exemple - j'arrive même pas à l'écrire en franglais, un truc genre Zaouw, mais ça rend pas le zzz ridicule façon j'fai à moitié pppfrrr avec ma langue entre les lèvres/dents bien de chez nous causant le de chez eux... Enfin Thou, quoi).

Message
(N°6) › mardi 2 juillet 2019 - 14:33
avatar

Authentique : la première fois que j'ai entendu le nom de Kyuss, comme c'était prononcé bien à la française, j'ai cru que ça s'écrivait Caius, comme Caius Bonus dans Astérix.

(sinon, je suis tellement fier/désolé d'avoir fait riper le thread sur des histoires de prononciation et d'accent, ça doit être mon inconscient qui me dit de retourner bosser et de finir mon putain de mémoire !)

Message
Raven › mardi 2 juillet 2019 - 14:37
avatar

Assez d'essais !

Message
Dioneo › mardi 2 juillet 2019 - 14:39
avatar

Stop zeu Zizi Taupe !

Message
space_ritual › mardi 2 juillet 2019 - 19:15

"Sondage : qui ici - ne trichez pas, avouez - dit vraiment Queltique Frost ?"

Sans dec on prononce vraiment comme ça ? Moi c'est sur Autechre que je fais un effort... "ow-teh-keur". C'est marrant car moi aussi j'ai eu le cas avec quelqu'un qui prononçait "Arkaïv" alors que dans ma tête c'était Archive, du coup je savais pas de quel groupe il parlait jusqu'à ce qu'il me montre le titre d'une zik. Comme l'autre jour j'ai dit "Agalloche" à un pote métalleux et la phrase d'après il prononce "Agallok" l'air de rien...

Message
(N°6) › mardi 2 juillet 2019 - 19:51
avatar

On m'avait fait la même avec Tortoise d'ailleurs, j'avais pas compris de quel groupe ça parlait. "Ahhhh, Tourtouase !" (me demandez pas, j'ai toujours pensé/prononcé Tourt-, sans doute traumatisé par les vielles pubs pour Tourtel)

Message
bubble › mardi 2 juillet 2019 - 20:04

Et donc du coup vertigo c’est le titre en français et sueurs froides le titre en anglais ? Intéressant ....

Message
(N°6) › mardi 2 juillet 2019 - 20:06
avatar

@bubble : ah ah ah mais putain même hier en postant le truc un doute me taraudait "mais c'est quoi le titre anglais déjà, pourquoi je m'en souviens pas ?". Bien ouej. Ben ouais donc du coup je connais que les titres en anglais en fait (je sais plus North by Northwest ce que c'est en français... EDIT La mort aux trousse , hein ? Ca vient de me revenir) ! (bravo les cinéphiles de tout poil et plumes, au passage, de pas l'avoir relevé avant !)

Message
Gouzi › mardi 2 juillet 2019 - 21:55

Les zoizaux, c'est le film chiantissime par excellence. Très mal vieilli. Alors que Psychose, 20/20.

Message
Raven › jeudi 4 juillet 2019 - 00:46
avatar

Le Rouge est mis (Gilles Grangier, 1957)

Un de ces films alimentaires où le catcheur Ventura tenait encore des seconds rôles de porte-flingue écrits sur un coin de serviette. Linoléum qui campe ici une sorte de Joe Pesci avant l'heure, impulsif et psychopathe, un des rares éléments un tant soit peu remuants de ce polar aussi léthargique que désuet, tandis que Gabin avec son invariable expression de bouledogue pas jouasse joue un truand à gapette moralisateur bien clichouille, qui dorlote sa maman et veut contrôler la vie amoureuse de son petit frère entiché d'une vénale (Annie Girardot, toute jeunette et mimi mais déjà charismatique) entre deux attaques de convoi de fonds. Paul Frankeur complète le trio en jouant une balance sans relief. Quelques plans qui ont de la gueule, mais aucun rythme, et guère plus de consistance. À part dans les mornifles, ponctuation d'époque.

Message
dimegoat › mercredi 10 juillet 2019 - 07:58
avatar

Je me lance un peu dans les films noirs des années 40-50. J'ai regardé Laura (Preminger, 1944), vendu comme un chef d'oeuvre par un ami. Ce n'est pas la déglingue : on voit bien les ficelles et les personnages m'ont fait ni chaud ni froid. Qui peut croire que cette actrice à l'air un peu niais peut incarner une telle femme (à la différence d'Elisabeth Moss dans Mad Men) ? Même le détective badass a fini par me tendre. Un peu léger, en somme.

Message
Klarinetthor › mercredi 10 juillet 2019 - 08:59
avatar

ah pourtant c'est pas un des pires celui-ci. Bon tu peux directement aller voir les Bogart Bacall m'est avis, moins rigides, plus funs.

Message
Aladdin_Sane › jeudi 11 juillet 2019 - 11:46

Sorry to bother you de Boots Riley. Belle surprise. Le pitch : un noir rentre dans un agence de télémarketing et ça prend des proportions dantesques, on se croirait dans un film de Michel Gondry (il y a d'ailleurs une référence dans le film) et scénarisé par Charlie Kaufman. Première réalisation d'un rappeur qui a des choses intéressantes à dire sur le monde du travail et lutte des classes, à suivre...

Message
Raven › vendredi 12 juillet 2019 - 00:42
avatar

Le Clan des Siciliens (Henri Verneuil, 1969)

Un film à papa que je n'avais jusqu'alors vu que par fragments (en somme quand il passait à la télé et que mon père était devant), et qui a quand même pas très bien vieilli comparé aux Verneuil sorti six et sept ans plus tôt en N&B (les superbes Mélodie en Sous-Sol et Un Singe en Hiver). Le Clan des Siciliens fait plus brouillon-inachevé je trouve. Bancal... Ou plutôt bizarrement dosé et découpé. Enfin la sauce prend pas vraiment, malgré une ambiance du tonnerre. Et L'innovant tuera a un rôle ingrat. Sans parler de l'accent sicilien de Gabin, certifié Label Rouge. Un sicilien du nord-ouest du Piémont quoi. Verneuil a généreusement tartiné de passages en rital pour faire authentique, mais ironiquement ça produit un peu l'effet inverse. Quand on pense que c'est Gabin que le gros Coppola voulait pour Le Parrain et que Brando était qu'un second choix, ça laisse songeur... Enfin, quand il sert des spaghetti sans causer avec une pince à spaghetti, il est très crédible. Pareil quand il braque avec son pétard tout près du corps. La scène du détournement de l'avion de ligne, clou du spectacle, devait avoir de la gueule à l'époque, mais vu qu'elle tenait surtout aux moyens techniques et effets spéciaux de l'époque, elle est devenue soporifique. Même la partie avec les repérages en Italie a plus de gueule. Enfin toute l'intrigue "préparation de casse" n'a pas grand intérêt, et la traque policière aucun. J'ai été plus accroché par la tension sexuelle entre Delon et Irina Demick, qui est en fait le nœud - si j'ose dire - du film. Ah j'ai aussi oublié de noter l'apparition forcément qualitative d'André Pousse, ici dans le rôle d'un photographe porno.

Globalement c'est donc un peu flan et un peu toc, mais on reste tenu par la musique anxiogène de Morricone, et on se fait un peu cueillir en beauté sur la dernière ligne droite. Là Verneuil sort un final assez sublime, même si c'est pas celui de Mélodie en Sous-Sol (insurpassable à mon avis), c'est du gros niveau, du garanti vintèje avec le petit effet chanbara/western de familles. Rien que ce plan en contre-plongée sur la canaille Delon et son regard défiant, tellement emblématique, que même en miniature 4 X 4 cm dans le TéléStar à la case 20h30 l'image m'a marqué à vie. C'te scène c'est comme si Verneuil tentait de gagner un concours de zguègue avec Melville en mode "alors t'as vu c'que j'ponds pépouze comme plan avec Delon en trench, hein, et t'as vu le quadrillage de scène ? T'as bien regardé espèce de faux yankee poseur de mes deux ?" Ou p't'être qu'il fait juste coucou à Leone ?

---

Le Pacha (Georges Lautner, 1968)

Ouais, encore un film à papa. Un de ceux qui, comme Faut pas prendre les enfants du bon Dieu et je sais-plus-quel-autre, marquaient le passage entre deux époques - après-guerre et après-mai 68 - via Michel Audiard, le dialoguiste-scénariste à papa fasciné par le psychédélisme et la libération sexuelle. Et ça donne une scène plutôt cocasse où Gabin déambule avec une tronche de bovin mollement étonné devant des strip-teaseuses à tête en bouquet de fleurs (?) en esquivant les moulinets des babas qui improvisent une chorégraphie sombrex type proto-smurf épileptique sur de la musique orientale. On dirait que ça a été tourné juste pour qu'Audiard puisse se taper des barres devant.

Enfin le gros du film, sans surprise, c'est surtout de la causerie bien statique au poste et au comptoir. Et des morts par balles. En effet une bonne portion du casting est repassée par André Pousse, qui reste peut-être mon acteur favori de tout Audiardville avec Bernard Blier. Pousse dès qu'il a ses gants aux pognes, tu peux être sûr qu'il va y avoir de la mise à l'index majeure. Et ça loupe jamais : ça repasse à tout va, avec ou sans Fabulon. Et comme si sa tête et sa gapette suffisaient pas, son personnage se nomme Quinquin, ce qui le rend encore plus sympathique, et donc encore plus létal. Bref, Pousse du tonnerre comme d'hab... Seul gros hic, hélas concernant la totalité du métrage : l'utilisation abusive et obsessionnelle du "Requiem pour un con", que le film a popularisé et qui a tendance à très vite taper sur les nerfs... Quand Lucien est apparu à l'écran dans la scène culte, j'ai même eu envie de lui mettre une taloche. Alors que j'ai toujours adoré ce titre en plus. Y a ce final très classe qui canarde à tout va en zone déserte, au bazooka même, mais une fois le film fini c'est pas le bruit des armes à feu qui reste en tête, non, juste celui des percussions sèches. J'ai l'impression qu'on m'a appliqué la méthode Ludovico mais avec Gainsbourg à la place de Beethov'.

Message
(N°6) › vendredi 12 juillet 2019 - 03:08
avatar

Revu (vu ?) y a quelque temps, je l'avais plutôt bien aimé moi, ce Clan des Siciliens, malgré les accents italiens en mousse (m'enfin c'est pas pire que l'accent "porto-ricain" "cubain" (lapsus, justement) de Pacino dans Scarface, dans le fond). Peut-être c'était un peu beaucoup l'effet de cette putain de musique géniale de Morricone.

Message
Raven › vendredi 12 juillet 2019 - 03:23
avatar

J'ai pas trouvé ça mauvais non plus hein, même si ça sonne négatif, mais je m'attendais à plus majestueux (sauf la fin) vu la réputation - et la partition ; et puis j'ai l'impression que Verneuil a rencontré le même mur que Melville avec Le Cercle Rouge : le grand œuvre, le film de gangsters et policiers ambitieux, très bien filmé, millimétré (pour le coup à ce niveau Melville a fait plus fort avec son évasion de train et son casse silencieux en temps réel, comparé à l'évasion de panier à salade à la mini-scie et au détournement d'avion) mais surtout un peu trop raide et un peu... mécanique et creux, pour faire simple.

Message
born to gulo › vendredi 12 juillet 2019 - 08:01

SACRILEGE TONY MONTANA EST PAS PORTO RICAIN COÑO MERDA TU VEUX JOUER A LA VACHE ???