Les concerts auxquels vous avez assisté

Message

Klarinetthor › mercredi 18 octobre 2017 - 13:01

On avait le choix dans la gigue hier, et donc au lieu de retourner voir Unsane ou voir Butcher/Shipp aux Instants, j'ai préféré aller voir Robedoor qui ouvaient leur tournée avec Chicaloyoh à l'Olympic, tout comme maximum 25 pelos du mardi soir. Les deux fidèles à eux-mêmes; Chicaloyoh incorporant un morceau de son tout nouveau LP, mais globalement on est sur un set toujours bien maitrisé. Je lui ai trouvé un peu moins de magie que tard dans la nuit dans une cave de stalingrad ce printemps. Sans doute à cause de l'heure, de l'atmosphère moins surchauffée. Dans la catégorie darkwave bricolée intelligemment, ça reste très bon, quelle voix elle a! Laura palmer fait son rituel dans une black lodge proche de chez vous bientot!

Robedoor ont choisi de nous plonger dans le noir et nous cracher du brouillard dessus, pour mieux nous hypnotiser avec leurs rubans de lumières qui changent de couleurs entre les morceaux. Musique psychédélique à synthé, pas tres bruitiste, entrainante de part les rythmes distillés mais pas cliché cold. Dans la lignée de l'album de cette année. Set agréable mais pas transcendant, donc je me suis eloigné un peu.

Message

Dioneo › mercredi 18 octobre 2017 - 13:38

@A.Z.O.T. : Euh, normalement Me Donner c'est Terrine/Claire et Romain, comme doublette Headwardienne, pas Nico/Usé, avec la blonde !

(Chicaloyoh/Robedoor... Demain, ici, au Sonic... Un peu hâte).

Vu Théorème/Pharmakon, sinon - au Sonic aussi d'ailleurs, alors que d'habitude j'y vais rarement, tiens - lundi soir.

Maïssa (Téhorème - chanteuse de SIDA également, pour rappel) shootée aux antibios a fait un set particulièrement à l'arrache - ce qui va bien à sa musique - et quand-même un peu court. Dommage de pas voir plus de gens remuer sur ses instrus groove-froids-post-punk-hip-hop, en passant, parce qu'ils sonnent bien, comme ça, à bien plus gros volume qu'à la maison et avec cette acoustique rugueuse du lieu (bon, le son est souvent simplement moche, hein, là-bas... Mais bon). J'aime toujours autant sa voix de Ménade installée la porte à côté, sinon, évidemment.

Et Margaret (Pharmakon), j'étais venu sans avoir trop entendu ni lu davantage tout ce qui a pu se dire d'elle, histoire de me faire moi-même une idée... Ben j'ai trouvé ça bien bon, intense, une très forte présence sur et hors-scène - vu qu'elle descend dans le public pour se coller aux gens, rentrer un peu dans le tas. C'est sûr qu'il y a sans doute un côté "très américain" dans la façon dont elle "met en scène la confrontation" mais là ça ne fait pas sonner/paraître du tout son truc insincère. Et je comprends bien les réserves de certains - VL ou Wotz par exemple dans la chro et les com d'un de ses albums - sur le côté "le Power Electronics nous met objectivement face au pire dégueulasse de nous-mêmes ; elle ne parle que d'elle-même très sincèrement mais subjectivement donc un truc colle pas" mais perso... Ben n'étant pas venu voir un concert "de genre" (uh uh), P.E. ou autre, ça ne m'a pas gâché quoi que ce soit. (En passant venir avec "l'attente d'être dérangé"... On pourrait sans doute en causer des heures, du est-ce-paradoxal-ou-pas... Pour ma part - s'il faut étiqueter, bon - j'ai seulement eu l'impression d'un excellent concert de noise, assez personnelle, oui, finalement assez généreuse dans sa frontalité, impudique peut-être mais pas "regardez-moi je suis fooooolle, aimez-moi, adhérez"... Donc après ça je m'en fous un peu si ça colle ou pas aux Whitehouse/Sutcliffe/Consumer Elec. canal historique ou si ça fait se pamer Pitchfork, The Drone ou le public taillé propre ATP...).

Message

A.Z.O.T › mercredi 18 octobre 2017 - 14:11

Ah au temps pour moi, pour avoir malheureusement raté Headwar en live à de multiples reprises (et selon les principaux intéressés ils ne retourneront pas de sitôt), je ne connaissais pas leur tête et ait cru reconnaître la tête de la pochette italo-disco.

Message

Dioneo › mercredi 18 octobre 2017 - 14:13

Ah ah ! Celle de Marilou/Amphétamines, you mean ?

(Et ouais, il semble que ce soit pas parti pour qu'on les revoit de sitôt... snif).

Message

A.Z.O.T › jeudi 19 octobre 2017 - 10:49

DakhaBrakha un groupe de 4 ukrainiens aux théâtres des bouffes du nord (première fois dans cette salle, très jolie soit dit en passant) qui joue dans une sorte de folk-pop (ou pop-folk ?) à grand renfort d'harmonies vocales nasillardes et de toms basse. C'était excellent.

Message

Klarinetthor › vendredi 20 octobre 2017 - 00:16

Le Jazz Workshop de Lyon très en verve (ce saxophoniste sopranino/ bass clarinettiste!, à faire oublier Sclavis en fait), les autres un peu rouillé et pour cause, ils jouent plus trop. Le Cohelmec a vraiment fait qu'une reprise de Lonely Woman en fait. Je sais que ce sont des concerts spéciaux, reunions/hommages/... mais vu le rythme haché et les courts sets ça passe vraiment trop vite. Monsieur Tusques et Futura demain.

Etant à 500m de la Comedia, je voulais checker le dernier groupe metallique (en mode défoulatoire et rajeunissement de l'ambiance), mais c'etait bouclé à 22H45. Montreuil, ma chère, tu deviens bien sage.

Message

Aladdin_Sane › vendredi 20 octobre 2017 - 11:25

MAGMA hier à Joué-les-Tours. Je ne les avais pas revu depuis 2009, date à laquelle ils étaient venus dans le coin. Bon, bah ce groupe est décidément une machine de guerre musicale toujours aussi impressionnante (ils ont joué Ëmehntëhtt-Ré et Theusz Hamtaahk).

Message

dimegoat › vendredi 20 octobre 2017 - 11:26

Belle série de concerts auxquels je n'ai pas assisté ces dernières semaines, avec Unsane en dernier lieu...

Message

Dioneo › vendredi 20 octobre 2017 - 11:53

Même doublé que Klari mardi, ici, hier soir au Sonic (Ex-Gégé City) : Chicaloyoh + Robedoor.

Le set des Américains - têtes d'affiche de la tournée mais cependant, bon... enfin, j'y reviens après - parasité par des problèmes techniques pas résolus jusqu'au bout, notamment un craquement assez dégueulasse dont personne n'arrive à localiser la source, qui revient sans arrêt. Ça reste pas mal ceci-dit dans le style, planant-encens... Mais voilà, un peu "facile" presque "générique", un peu, dans l'esprit "invocation d'un on ne sait pas quoi un peu flou" mais au flou, je dirais, peut-être pas si avoué que ça (ou alors la question pas posée/creusée/explorée du "qu'est-ce qu'on en fait, de ce flou") ; les mecs peut-être pas si complètement dans le truc que ça, aussi, cette fois là en tout cas - bien-sûr que le côté matos qui débloque n'a pas dû aider, je ne dis pas. Enfin, pas mal quand-même hein donc.

Mais.

Il faut dire.

Que juste avant.

Ah...

ALICE !

Voilà, nettement, c'est bien elle - Alice Dourlen alias Chicaloyoh, seule avec finalement assez peu de machines, un clavier, un gant rouge (Melancholia...) sonorisé (piezzo ?) pour faire entendre les frottements étoffe luisante sur étoffe tissée, un ustensile domestique converti en percussion réverbérée... C'est bien elle, oui, Alice, qui a habité la scène - et la soirée. Et cette voix. Grave et flottante, articulée nette sans jamais se raidir ; litanie infusée de la souplesse d'un vivant inquiet et désirant... Trois longs morceaux qui sont ça oui - désirants et inquiets, inquiétants et séduisants, très. Capiteux mais sans le décorum-foutaises d'un érotisme où l'actrice ne serait que l'objet, inoffensive. Là c'est elle et ce qu'elle porte de plus grand ou d'extérieur, de dépassant - visions fragmentées, fragments qui font plénitudes propres à ces plages... - qui nous restent. Pas une image pour projeter du fantasme collectif (et purement masculin, idée tenue tranquille de "la féminité"). De l'autre anonyme moins rassurant, donc, qui se glisse dans sa voix, ses gestes, ses rythmes et nappes, motifs tournés. "Le pendule encore une fois ne sert à rien"... Mais il est là et elle nous y attrape, en même temps sans doute qu'elle-même.

Bref... Faut aller la voir, si elle passe vers chez vous. C'est beau comme une sortie de route qui vous jette en plein bois au fond d'une nuit sous un ciel rouge.

Message

Scissor Man › vendredi 20 octobre 2017 - 19:51

Soirée Jazz à Berthelot. Comme le dit Klarinethor, c'était un poil pépère, des absents, un rythme tranquille et de l'émotion (les retrouvailles). Une bonne partie du public avait connu ces groupes à l'âge d'or (45 ans déjà). le meilleur ce fût pour la fin, en mode collectif, ça devient captivant, presque Urban Sax (une bonne section cuivre, 2 batteries, un guitariste pas manchot et François Tusques au piano, génial !).
Donc ce soir j'hésite entre François Tusques et Bader Motor au DOC (je connais pas cette salle du 19eme). Dur de choisir.

Message

Klarinetthor › samedi 21 octobre 2017 - 02:45

putain la meme ce soir, du François Tusques bien calme (et pas mauvais, la cantatrice un peu façon Berberian avait ses atouts).; mais le Futura ensemble m'a bien convaincu. 12 personnes, des vieux, des jeunes, Pauvros, Kassap, Domancic, Momo Carnet, Foussat et les autres que je ne connais pas encore, le baryoniste, les deux trompettes, le flutiste excellent. Un repertoire pas vraiment présenté, car il n'y avait finalament pas besoin (un Lonely Woman comme hier, suivi de fables of Faubus... classic enough?). Gros avantage par rapport à hier, on en a eu vraiment pour notre temps de presence, deux sets enchainés. Bravo. Parti la banane aux lèvres cette fois-ci.

Finissage de soirée au Chair de Poule avec dj Clerembaux et Ozkar pour du punk/new wave des fagots. Ils nous ont fini au Dicks (laquelle, vous devinez) et à How much longer d'Alternative TV, apres moulte contournables de 197x qu'ont a tous eu tort de ne pas decouvrir en naissant trop tard trop occupés. Le WE (retro) commence pas mal. à suivre demain chez les Cravats (et apres demain retour chez les nootgrush de visite parisienne).

Message

Klarinetthor › samedi 21 octobre 2017 - 02:57

PS : ptite note sur la forme. Entre le site de Berthelot et un email passé après ma réservation, il y avait mismatch sur le tarif pour les demandeurs d'emploi. OK, pas de probleme. Mais s'entendre dire sur place comme réponse à son "statut social" : "non mais tout va aux artistes ce soir" , comme si ca allégeait de suite la facture sociale, justement, pour le portefeuille bien garni du quidam en question... C'est que de la forme, et certainement pas parti d'une mauvaise intention, mais je ne me l'étais jamais pris comme ça. Au moins, je suis pret pour le 't'as qu'à bosser feignasse", c'est ça kié bien.

Message

Scissor Man › samedi 21 octobre 2017 - 17:24

Ouais, j'ai trouvé ça bien hier soir, ce collectif cacophonique (au début), limite Urban Sax par moments (cette force de frappe cuivrée), un chant presque zeuhlien d'Europe de l'est et le déséquilibre presque parfait avec cette touche électro-rock (Foussat, Pauvros). Même la reprise de Hendrix m'a fait du bien. J'ai bien aimé donc mais j'aurai bien été incapable d'enquiller avec du punk même électro. J'ai fait le plein de vinyles, du Tusques surtout dont Génération (piano et komintern), il n'en reste que 3 ou 4 en circulation et j'achète les deux ex. à 10 € l'unité, éat neuf. Plaisir d'offrir à un jeune retraité plus jazz que moi encore, plus équipé aussi (5000 galettes). Ce disque est de toute beauté et il vaudra 300 € dans deux ans mais ça je m'en fous, i am still not a digger. Le plein de jupiler aussi, j'espère que tu avais de quoi te payer une bière Klarinethor malgré ton statut de précaire. La prochaine fois, arrive 15 mn en retard, tu paieras le tarif chômeur sans te justifier, feignasse !!! Bon j'ai acheté aussi le Lp de Emmanuelle Parrain, Pérélandra puisque le Souffle Continu était logiquement présent. je me demande pourquoi je l'avais pas acheté plus tôt, il est vraiment bien.

Message

David Locke › lundi 23 octobre 2017 - 10:18

Pérélandra d'Emmanuelle Parrain, j'imagine que c'est le correcteur d'orthographe qui est passé par-là, non ? :-)

Message

Scissor Man › lundi 23 octobre 2017 - 10:27

Oui ! Tu fais bien de le signaler. Emmanuelle Parrenin. C'est plutôt une faute de frappe. C'est utile de se relire parfois. Merci !

Message

Scissor Man › lundi 23 octobre 2017 - 17:37

En attendant la soirée spéciale Nashazphone aux Instants Chavirés, (oui, le label caïrote), Jeudi soir, du Nutscore (et oui ça existe) avec les japonais SETE STAR SEPT. Et pour les fans (comme moi) de MARIA BERTEL (Selvhenter), le clou de la soirée, MARIA BERTEL trombone / MARIACHI guitare. Ça va chier !

Message

Klarinetthor › lundi 23 octobre 2017 - 17:43

ouep (et j'y serons, en laïve et avec mon ptit boitier à malice et mon court verbiage amer d'après concert), à SsS et Bertel/Mariachi

@ scissor toujours : mais je suis arrivé 15 minutes en retard, surtout le second jour... finalement j'aurai payé 8 heures en arrivant à l'heure le premier jour et 12 en retard le deuxième!

et bravo pour la photo avec pauvros le poing levé à la fin, belle image à retenir.

Message

Dioneo › lundi 23 octobre 2017 - 18:02

Ouais, faut y aller... Nutscorte ça correspond bien à leur perf d'hier en banlieue proche lyonnaise, aux 7S7 ! Aussi vomi que leurs albums, avec la même "finalement" précision et l'incarnation du truc en plus (bien secouée, la Kae, en live...).

Message

boumbastik › lundi 23 octobre 2017 - 19:56

Sete Star Sept à JuppéCity ce soir avec Grinder Bueno pour une soirée qui s'annonce soyeuse. Mes nouveaux copains les acouphènes me retiennent à la maison.

Message

dimegoat › mardi 24 octobre 2017 - 09:45

Ménage-les pour Dying Fetus!