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Les concerts auxquels vous avez assisté

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bubble › mercredi 3 mai 2017 - 17:10

la prod ne leur rend pas justice ( mais je la trouve pas ample ?!? ) . j'ai été aussi un peu déçu.. en live c'est physique ! . ok pour le rapprochement oranzi pazuzu même si je pense que c'est totalement fortui . perso je trouve le chant grotesque ça casse le trip mais bonne prod sur le skeud ( connais pas en live ) . Pour ALUK c'est en live qu'il faut voir ça , ya pas de doute !

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boumbastik › mercredi 3 mai 2017 - 17:29

Mes souvenirs de leur concert au Roadurn sont assez flous. Par contre, je suis quasi sûr qu'il n'y a pas eu de chant. Si j'ai bien suivi les échanges précédents, je peux donc émettre l'hypothèse qu'ils n'ont pas joué Voix.

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born to gulo › mercredi 3 mai 2017 - 17:30

Non, y a pas de chant dans Aluk, même pas dans Voix, il parlait d'Oranssi.

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bubble › mercredi 3 mai 2017 - 19:50

Oui c'est ca . Je vais préciser pour être plus claire ;-) . Je n'aime trop pas la voix dans oranssi . Et SI on considère VOIX d'ALUK comme une version instru d'Oranssi ( Värähtelijä ) et bien moi ça me va mieux...

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Scissor Man › jeudi 4 mai 2017 - 14:31

Pour ceux qui auraient loupé Horse Lords, 25 mn du concert.

https://www.youtube.com/watch?v=tcSnVV-ud7g&feature=em-uploademail

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Klarinetthor › jeudi 4 mai 2017 - 16:59
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Un des meilleurs moments de 2017 comme dit dans le comm. Impressionnant.

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Klarinetthor › samedi 6 mai 2017 - 01:46
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In C, La Novia, Pompidou, 5 mai 2017.

Un bien bon concert, respectueux de la partition d'In C mais aussi tout à fait fidèle à la Novia (les sons, mais aussi les rythmes). Le rendu sonore fut tres correct au premier rang même si on n'entendait pas enormément certains instruments, de façon un peu variable suivant la place apparemment. Etaient donc disposés en arc de cercle et quasi symétriquement, Yann Gourdon et Alexis Degrenier à la vielle, Pierre-Yves Fortunier et Jacques Puech à la cabrette, Basile Brémaud, Perrine Bourel et Mateu Baudoin au violon, Antoine Cognet au banjo , Clément Gauthier au chant (ténu) et à la guitare horizontale, Guilhem Lacroux à la guitare et enfin Yvan Etienne qui s'occupait de la répartition sonore au centre. Il fallut peu de temps pour arriver dans l'orange-rouge niveau intensité, et tout le concert de presque une heure, au jugé, a eu lieu avec cette intensité, avec de legers passages modérément moins saturés, soulignant tout de même de jolies transitions entre passages ondulatoires et d'autres plus dynamiques, ou la matière sonore jaillit, se déplace plus. Oscillation entre passages faisant penser à NYC, au minimalisme de l'auteur, de Reich, Chatham, et d'autres rappelant bien plus l'univers des Noces. C'est ca qui a fait que, sans etre dans un trip ininterrompu du début à la fin, et en ayant peut-etre trouvé deux fois quelques minutes répétitives, je me suis laissé emporter, dans ces subtilités, ces variations, qui faisaient glisser le balancier tantot légèrement vers les cabrettes, puis les violons, puis les égrenages de gratte de Lacroux... Une réussite presque totale.

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merci pour le fusil... › jeudi 1 juin 2017 - 11:20
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Hooch Moon au New Morning : Une batteries, deux saxo (et d'autres surprises pas conventionnelles). Rarement vu un truc aussi festif, un gros bordel qui passe du dubstep-house acoustique au blast noise cosmique sans niaiser, avec force bidouilles électroniques. Pas emballant du tout sur cd ou Youtube en revanche.

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taliesin › dimanche 4 juin 2017 - 10:27

Hier, Thronefest 2017 à Kuurne.
ARS VENEFICIUM : groupe de black de chez nous, magnifique performance !
CRYFEMAL : illustrement inconnu, et ne gagne pas à l'être tellement c'est nul ;-)
NADRA : black metal islandais, superbe découverte !
FURIA : espèce de post-black metal de Pologne, vraiment tout bon également...
HATE : Bon death metal polonais, déjà plus ancien...
ABSU : on ne les présente plus; Proscriptor McGovern nous a fait un show extraordinaire !
NARGAROTH : idem - avec beaucoup de feu sur scène (ça a même failli mal tourner mdr).
DESTROYER 666 : pas regardé, pas fan, fatigué... je voulais souffler avant...
MARDUK : pareil à eux--même, sans surprise mais excellents.

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boumbastik › mardi 6 juin 2017 - 21:47

Dis donc, HORSE LORD ! Faut une sacrée dose d'abnégation (sans parler de la rigueur métronomique) pour jouer ce morceau de 25 min qui n'en finit pas de se développer topologiquement. Faut qu'ils viennent au RIO de Carmaux !

Après le Roadburn, j'ai accéléré la cadence en m'envoyant
GOROD
WARBRINGER
HAVOK
LICH KING
Soit du death technique jazzy ultra maîtrisé (GOROD) et du thrash punk des familles. Mention spéciale à LICH KING qui ont rendu le public complètement hystérique au bout de 0,7 morceau. Et croyez-moi il faut se lever tôt pour faire bouger le cul de ces taciturnes de Bordelais, bravo à eux donc.

Demain soir, on revient à des tempi plus soft avec YAWNING MAN.

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(N°6) › jeudi 8 juin 2017 - 01:59
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Yawning Man - Void - JuppéCity

On va la faire en deux temps. D'une part, je ne sais pas quel âge a Gary Arce, mais il ne les fait pas. physique noueux et musclé, long cheveux et visage d'indien. Il s'approche de la cinquantaine si il a commencé Yawning Man en 86, même en tant qu'ado. Le père Lalli par contre, fait son âge. Bon. Pas le mec le plus avenant du monde non plus, Arce. Peut-être réservé. Son côté indien (AH AH AH). Enfin pas de micro sur scène, donc ni bonjour ni merci ni au revoir. Et pas beaucoup de sourire, sinon adressé à sa je-suppose-petite-amie-du-merch qu'il a par ailleur cherché du regard avant qu'elle soit dans la salle puis après qu'elle soit parti. Ca sent le drama. Pas hyper chaleureux à la table non plus, alors que ça petite-amie-sans-doute se fend de remerciement quand on lui dit qu'on est un fan. M'enfin on est pas là non plus pour faire des gouzi-gouzi aux zicos.

Alors le concert en lui-même. Déjà c'est venu après le set de Birdstone, soit le groupe de stoneure de David Croquette. Bon en fait le gars s'appelle Basile, mais c'est quoi cette veste à frange. Dérivatif à mort comme tout bon stoner, mais ça jouait quand même bien. Avec une bonne bibine fraiche, c'était vraiment pas mal en fait.

Quant à Yawning Man. Un gang de souriant. Pas un pour rattraper l'autre. Mais ils jouent une heure et demi pratiquement sans s'arrêter (vu qu'ils parlent pas), en délitant leurs morceaux sur la longueur, si bien que pour autant qu'on rentre dans le trip, on perd assez vite la notion du temps. On dira ce qu'on veut, Arce a un son incroyable. Lalli déplie de la ligne de basse qui groove langoureusement, je comprends pas que les gens restent immobiles. Enfin grosse confirmation de toute le bien que je pense de cette formation de rock (AH AH AH AH AH HILARITE), trip nonstop et c'est pas à cause de la fumette par inspiration de la fumée des bédos qui tournaient autour. Surprenant comment ça clope et ça envoie le tarpé dans cette salle. Prévenez pas les aurorités, je l'aime bien moi cet endroit.

Par contre, et les gutsiens présents (au moins deux, non ?) pourront me l'infirmer ou le confirmer, mais y aurait pas un minimum syndical de relous, genre habitués qui viennent là quelque soit la programmation et qui sont un peu… ben lourdingues ? Je sais pas, j'y suis pas venu souvent depuis un an mais là ça fait deux fois de suite qu'ils y avaient une atmosphère genre pas très concernées avec des mecs qui gueulent des conneries pas drôles (sans déconner, c'est quoi ce délire avec "Antoine" ?).

J'aimerai quand même les voir dans un cadre plus ensoleillé. Genre les pelouses de la Vilette Sonique (AH AH).

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Rastignac › jeudi 8 juin 2017 - 06:59
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je les avais vu à Paris, au nouveau casino je crois, il y a quelques années, c'était exactement pile poil ce que tu viens de décrire (mutisme, joe l'indien qui fait pas son âge, trip) ; parcontre y avait pas de bordelais relous.

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dimegoat › jeudi 8 juin 2017 - 10:10
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J'étais aussi au Void N°6, avec l'ami Boumbastik! préviens la prochaine fois, scrogneugneu!
Niveau ambiance, c'était un peu chiant entre les morceaux, en effet, même si j'ai complètement trippé pendant tout le concert. Faut dire que le public était jeune, avec plein de nanas (et donc des types qui font les imbéciles pour faire rire lesdites nanas)

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boumbastik › jeudi 8 juin 2017 - 12:06

J’ai lu quelque part une chronique du concert de Fatso Jetson à Bordeaux, dans cette même salle en octobre 2016. Le gonze parlait d’une ville au public « versatile et insondable ». C’est tout à fait ça. Des soirs où personnes ne bougent, et d’autres où ça suinte du front, du dos, des aisselles et du fion. Ça dépend évidemment du style de zik. YAWNING MAN c’est un trip intérieur. Extérieurement ça se traduit par une ondulation suave de la colonne vertébrale, une rotation douce du bassin, un balancement nonchalant du pied droit sur le gauche et vice versa, les yeux fermés, des images de ruisseaux scintillants et de nuages vagabonds dans la tête.

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Klarinetthor › vendredi 9 juin 2017 - 02:35
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Sida + Cellular Chaos, Instants Chavirés, Montreuil, 8 Juin 2017

Sida en quatuor d'abord, chant, gratte, batterie et clavier, qui fait souvent les parties de basse. Et un son qui privilégie le chant et la gratte au debut, on discerne peu la batterie; ceci s'ameliore ensuite. Sida, c'est furieusement dansant, post-punk, noise, hanté, parfois vraiment toile d'araignées, entre des titres plus légers. au chant Maissa, bien en forme, pose sa voix ou eructe.

Puis Cellular Chaos, trio avec Weasel walter à la gratte (et en pantalon vert de gris et bottes noires, tee-shirt bestial warlust, encore moins là pour rigoler que quand il joue dans les flying luttenbachers), batteur deglingé debout et chanteuse à crête et à basses résilles. Le show tres appuyé, no wave noisy me laisse tout d'abord dubutatif, et puis ça enchaine, le public, le son encore plus fort, les moues, et contorsions réussies, l'ambiance enfin bien délurée... pour aboutir au bout d'une heure et d'un rappel à 10 minutes de Dirty Boy des Cardiacs...extraordinaire... La première fois que je me prends une reprise des angles fous et il faut que ce soit un exercice survolté, bruitiste et totalement reussi. Le pied.



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(N°6) › mercredi 14 juin 2017 - 16:48
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Nicolas Jaar. Rocher de Palmer. Près de JuppéCity.

Petit bâtard, va. En plus il est beau gosse. Je le voyais bien faire un set cour de petite star, genre une heure c'est marre. Commence micro-house ambient/noise, avec du drone qui va bien. Ca cliquette. Mais il est pas fou il sait où il va et ça vire dancefloor. Et quand il tourne ses morceaux plus pop en grosse machineries à base de gros kick, ben ça marche du feu de Dieu. Il en rend aux Daft Punk sur leur terrain ce con. Et à plein d'autres groupes qui voudraient faire aussi bien. Il joue même du saxo, avec des loops qui rappellent un peu John Surman. Un côté jazz ambient éléctronique ECM. Et en fait il va jouer 1H30 et revenir pour une demi-heure de plus, à nouveau en mettant la salle en combustion. Il chante aussi en espagnol, forcément. Pas digital cumbia, mais pas loin. Il sort un truc à la Suicide à un moment aussi, grosse kiff. Le talent, tu l'as ou pas.Petit bâtard va.

(la bonne blague sur son site : il vend les MP3 plus chers que les WAV et les FLAC, avec un descriptif "encodage naze". Evidemment quand tu achètes les fichiers de qualité tu peux aussi télécharger les MP3, ce qui est pratique)

(on devrait interdire les gens qui crient "Allez !" comme à Roland-Garros dans les concerts, ainsi que les garçons dans la vingtaine à l'allure sportive qui puent la cocotte comme si ils étaient tombés dans un baquet d'eau de cologne. Je hais les jeunes. Ok, je hais les gens, mais les jeunes, j'ai jamais pu les saquer.)

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(N°6) › mardi 20 juin 2017 - 10:50
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Quand il fait aussi chaud, on recherche l'ombre. Du coup, suis allé voir DJ Shadow. Ah ah ah.

Ca fait drôle de voir une légende (ben si un peu quand même). Le moins qu'on puisse dire, c'est que malgré les 20 ans d'Endtroducing, le mec est pas tourné vers le passé. Oui, y a eu deux extraits de cet album génial, mais encore, remixé par ses soins. Peu de hip-hop au sens classique du terme, malgré les scratches, et putain il sait scratcher, beaucoup d'influence électroniques modernes, je sais pas les noms me faites pas chier (dubstep ?, wonky ?, le tout largement trempé dans l'IDM). C'est quand même un mec qui s'est fait virer des platines il y a quelques années dans un festival parce que son mix était "trop bizarre". Bon là il mixait pas, il jouait ses propres trucs en direct avec laptop, platine vinyle et quelques bidules dont je connais pas le nom.

Mais quand il dégaine du hip-hop, il dégaine du hip-hop. "Nobody speaks" est une grosse tuerie avec El-P et Killer Mike tiré de son dernier album. Bref, il est pas là pour assurer le show avec de la nostalgie. Trois écrans avec des projections, dont certaines vraiment belles. Un Shadow très américain dans le sens "Thank you so much, I wouldn't be there without you" à plusieurs reprises. Il fait pas trop son âge (45 ans), il est assez balaise, casquette vissée sur la tête, check this out et tout et tout. Tu sens quand même le type à qui on la raconte pas. il joue 1H30, très cinématique (d'ailleurs y a un générique à la fin) avec des passages bien secoués. Très bien Monsieur Shadow.

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Dioneo › mardi 20 juin 2017 - 12:10Dioneo est en ligne !
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(1/2)

In C de Terry Riley par La Nòvia, ce samedi (17 juin) à la Grange des Vachers (Blanlhac - Rosières, Haute Loire).

Version acoustique - en tout cas sans sono - de l'œuvre de Riley, par onze membres du collectif, dont trois vielles (Yann Gourdon, Yvan Etienne (du Verdouble) et Alexis Degrenier (qui est aussi dans Tanz Mein Herz)), trois violons (Perrine Bourel (de Violoneuses), Matèu Baudouin (de La Cléda et aussi de plusieurs groupes sur le label Pagans) et Basile Brémaud (La Baracande)), Guilhem Lacroux (de Toad et La Baracande... toutes ces indications sont à prendre comme des "entre autres", hein) à la guitare romantique (et au chant), Clément Gauthier (Jéricho) au Tunn-Tunn (et au chant aussi), Antoine Cognet (Jéricho, ailleurs Superparquet) au banjo, et Pierre-Vincent Fortunier (Toad, La Baracande) et Jacques Puech (Faune, Jéricho) aux cornemuses.

On arrive après une route un peu plus longue que prévu - raté la sortie, longue (loooongue) pause pour trouver un magasin où choper de la bouffe... Bref. Sur place, miraculeusement - Rosières est un village et Blanlhac carrément un hameau - on trouve direct le parking indiqué sur la page de l'événement... On monte vers la grange à pieds, on croise des têtes connues (Clément Gauthier en premier, qui nous confirme qu'on y est presque). On débouche en haut sur le lieu... Chouette lieu. Ancien corps de ferme, tout en pierre, terrasse devant la maison avec barbec qui fume encore, tables en bois non couvertes, des arbres... On fait un petit tour pour saluer tout le monde - à force d'aller à leurs concerts, La Nòvia, on finit par connaître les gens, musiciens et une partie de l'entourage... et y'a aussi une poignée de comme nous simples spectateurs qu'on voit partout où ceux-là jouent. On se pose pour manger un coup et d'abord entamer l'apéro... On rate - sauf une - le concerts des enfants, toujours sur les victuailles à ce moment là. Puis un gars vient nous annoncer un coup que ça va pas tarder puis que là, ils vont VRAIMENT jouer In C ! J'y vais. (Les autres suivent quelques minutes après).

Comme on voit sur la photo, la Grange elle-même est assez classe (et pour le coup occupée par des rangées de chaises - l'image, ce sont les répèt'). On sent - Guilhem nous le confirmera le lendemain - qu'un travail spécial a été fait pour décider de la disposition des musiciens, pour le choix des instruments même, que tout le monde soit audible, que les timbres se complètent sans se brouiller... Bon. C'est parti. Pour une heure.

...

Alors - l'effet "acoustique" ? - contrairement à certains qui parlaient des versions amplifiées de Nantes et/ou Paris, rien ici qui agresse les oreilles ou fasse effet de "puissance un peu gratuite". L'agencement et l'enchaînement des motifs est plutôt bien subtil, on sent - on voit, ils se regardent et s'écoutent - une grande attention au jeu d'ensemble, au "mix" naturel, c'est fluide et en même temps on perçoit des transitions assez franches, des phases. C'est le banjo qui "tient le tempo" et par dessus les cycles tournent, changent sans se "casser". (Ce passage avec un motif ascendant plus lent, hmmm... et avant, les trois violons qui scandent comme en échos tour à tour... ouah). Pour autant rien d'une anxiété qui rendrait l'interprétation trop "appliquée". Ils ont tous l'air complètement pris dans le truc, impliqués, pas du tout dans le "simple rendu de partition" (ils en ont posés devant eux, avec les différents motifs notés - mais ce n'est pas une partition "linéaire", à exécuter dans l'ordre ; je ne me souviens d'ailleurs pas avoir vu l'un ou l'autre y poser les yeux). Ah oui, il y a des bougies - type lampions/fête des lumières - à leurs pieds, aussi, mais alors aucun solennel dans l'atmosphère, pourtant. Plutôt... L'impression de voir des gens heureux de jouer cette musique - et content aussi de le faire devant un public aussi fourni et "concerné" (c'est vrai que la Grange était pleine, ce qui n'était pas forcément gagné vue la situation du lieu - on était un paquet venus de Lyon, d'autres avaient fait le voyage depuis Strasbourg ou Lille...). Vraiment un beau moment, pour moi. Et une interprétation de la pièce qui ne la fait pas sonner du tout comme un truc "historique mais dépassé", sans doute aussi parce qu'ils se sont vraiment appropriée la chose, qu'ils ont pensé l'instrumentation, encore une fois, le dispositif.

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Dioneo › mardi 20 juin 2017 - 12:10Dioneo est en ligne !
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(2/2)

Ensuite il y a le bal une bonne partie de la nuit - des "triplettes" tirées au sort qui se succèdent et annoncent "en place pour..." (des bourrées, des rigodons, une scottish-valse...). Je rate (encore un moment à table) la première triplette (Gourdon/Baudoin/Cognet) mais j'y retourne et j'y rste pour tous les suivants. Pour ce coup je danse peu - pas du tout au point sur les danses trad'. Mais j'écoute. Et je regarde ceux qui savent comment on est censé faire (parfois c'est beau, vraiment) et ceux qui improvisent, sur la piste. On discute, aussi - c'est un bal, ça ne gêne personne. Et puis... Tout se conclut par un "bœuf" général, ouvert aussi à des gens qui ne sont pas dans les groupes du collectif, certains proches quand-même, d'autres apparemment moins. Longue impro où à un moment reviennent d'ailleurs des motifs de In C. ... Et d'autres choses.

Vers les 4/5h du mat' ça se finit et on nous accompagne dans le noir jusqu'au gite - où dorment déjà une partie des gens. Après ça évidemment, on dort bien. Et au lever on prend le temps - petit déj-déj mélangé - d'émerger et de causer encore un peu avec tout ce monde puis on décolle en mode conduite un peu speed pour être à temps à Lyon. Sur la route y'a quelques cinglés de la pédale de droite - dont un pas passé loin de nous pulvériser (quoi un stop ? Pourquoi il s'arrêterait le gars, il est à 130 au moins... bref) mais aussi un faon, à un moment... Voilà. Bien content de m'être laissé convaincre, sur ce coup là encore !

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loicaten › mercredi 21 juin 2017 - 15:50

J'ai été bien plus convaincue par cette version acoustique de In C que par celle au centre Pompidou, c'était plus facile de prêter l'oreille à certains instruments en particulier et de profiter du travail sur la disposition (les vielles en stéréo de part et d'autre, les violons...), et les muscien.ne.s me semblaient plus "ensemble", à l'écoute et relax, ou alors c'est la proximité qui m'a fait mieux apprécier le jeu des groupes d'affinités qui se formaient et se modifiaient...

Et pour la partie bal le tirage au sort a plutôt bien fait les choses, on ne s'est retrouvé avec aucun groupe préexistant, ça faisait Gourdon/Baudoin/Cognet, Bourel/Gauthier/Lacroux et Fortunier/Brémaud/Puech et ça a donné lieu à de vraiment chouettes choses, surtout le dernier trio qui a profité que chacun d'entre eux joue d'au moins une cornemuse pour s'amuser avec les timbres aigus et proches et insérer des passages dissonants assez délicieux au cas où on avait oublié que La Nòvia ne fait pas que du bal trad, même quand elle fait du bal trad. Et bien sûr la bonne surprise du boeuf final...

très chouette moment donc !