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Rap

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vigilante › mercredi 29 juillet 2020 - 18:31

Sans haine, ni armes, ni violence.

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Rendez-Moi2 › mercredi 29 juillet 2020 - 19:07

Rolala

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Raven › jeudi 30 juillet 2020 - 01:55
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Du coup j'me suis écouté en entier et dans l'ordre le deuxième Doc "foncedé mais pas teubé" Gynéco, dont je m'envoyais jusqu'alors un morceau par-ci un par-là mais que je crois jamais avoir esgourdé d'une traite.

Et il passe plutôt crème, pas autant que le premier, à cause du côté foutoir-compilation et des déchets plus nombreux - comme le feat de Rockin' Squat ? - avec sa tonne d'invités parfois "WTF". Mais pas loin d'être aussi attachant au final, à sa façon, plus décousue. Remake modernanisé de "Hexagone" avec Renaud lui-même, morceaux bien groovy, restes de g-funk, pur funk aussi, en gros de l'instru tout confort voire haute couture, et des flows pas toujours heureux (les plus saillants restent Ärsenik avec leurs habituelles allitérations en caractères gras), le Doc surveillant le lait sur le feu sans trop se mettre en avant en mode feignasse. Interlude "on a l'droit d'chôôômer !", un peu cucul par endroits (en fait plus social-orienté et mélancolique que grivois et malicieux comme le premier), cynique à d'autres, quelques éclats ("L'homme qui ne valait pas 10 centimes", "L'oiseau se cache", "L'or et la soie"), le final foireux-nawak avec Bernard Tapie sur un sample de Jean Ferrat (les cons !), et "Paranoïa" le titre qui a lancé Gab'1 (avec Janis), avec sur le refrain la captive Ringer, qu'on entend pas assez.

Finalement un disque avec Gab'1, Renaud, et Squat, c'est un reflet en featurings de notre minidébat.

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vigilante › jeudi 30 juillet 2020 - 06:21

@Raven : Pareil, quand j'ai entendu le morceau avec Tapie s'amusant de son image magouille j'ai halluciné !
Et pour finir sur Renaud rapidos, mais avec la jactance d'aujourd'hui: https://www.bing.com/videos/search?...


Sinon plus serieusement ici

Enlevez cet affreux "Peuples du monde" avec lequel je ne veux plus souffrir, et vous avez un album de dancehall fun et ensoleillé dans la forme, mais clairement 100 % caillera dans le fond, flingue à la ceinture. Les fans de Yannick Noah ont dû fortement halluciner d'avoir acheté l'album à cause du single :))
J'aime bien réécouter ce polaroïd de la petite délinquance fin 70s début 80s, ça me rappelle mon Val d'Oise natal. Dans la gueule des petits jeunes plus énervés les uns que les autres au micro. C'est pas la peine de s'exciter ou d'être vulgaire pour être street crédible...c'est la même partout alors on arrête de pleurnicher, on se calme et on boit frais.
@RDM2 : Comme quoi je me la joue pas puriste, j'ai mon lot de merdes moi aussi t'inquiètes. C'est mon côté vieille France suffisante. On doit pas être de la même génération, tout simplement. Et le rap se démode très très très vite...

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Rendez-Moi2 › jeudi 30 juillet 2020 - 07:57

L'homme qui ne valait pas dix centimes <3 Je retrouve pas le couplet où Jean Gabin rappait en allemand, c'était beau.

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(N°6) › jeudi 30 juillet 2020 - 11:00
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Putain, Gynéco avec Tapie en feat., Tonton David... Il est rude le topic ce matin ! Elle arrive bientôt Princesse Erika ?

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Damodafoca › jeudi 30 juillet 2020 - 11:07

Clairement, la France marche avec un poil de retard sur les US, sans chercher à avoir une identité forte comme en UK. Du coup, chaque rappeur qui s'affirme un peu reste "la version française de XXXX". Et elle marche beaucoup à la formule. Aussi. Depuis 5-7 ans, c'est le trap avec les hits de musique classique, t'en as partout, c'est dégueulasse. Je suis pas sur de ça, mais je crois qu'il y a aussi une grosse différence de producteurs. J'ai l'impression qu'un rappeur français, va piocher dans tous les beats qu'on lui envoie et choisit ce qu'il veut utiliser, là ou j'ai l'impression que les américains marchent plus avec un producteur ou un crew choisi en amont.

Pour revenir sur Assassin, oui, c'est bien le problème de Squat de vouloir être plus cité que les mecs de cité. Ca ressemble à rien. En soit, il pourrait être multi milliardaire et avoir un propos politique ou engagé. le problème c'était cette fausse posture. AUjourd'hui, le mec fait vraiment pitié. En interview on dirait un ado attardé. Mais Assassin ça a été des grands disques, avec une vrai patte sonore (Doctor L), et un artisan qui a bien lancé le bordel (Solo). Jusu'au maxi de 96, ecrire contre l'oubli, y a toujorus de smorceaux à sauver, malgré aussi de nombreux moment un peu ridicules qui ne vieillissent pas bien. De la clique, on oubliera pas Kabal, qui était très au dessus.

NTM, franchement, le dernier est sympa, bien foutu, son de mammouth, mais ça ressemble à du sous Mobb Deep (pas autant que Lunatic tu m'diras) mais ça reste très en dessous de Paris, claque absolu avec ses samples bouillants et sa prod très fat jazz bien branlé.

Le rap fr a connu un vrai tournant avec l'arrivée de la thune, de fait, en 97. Merci la loi Toubon qui a permis à des maisons de disques d'investir dans des artistes français pour maintenir les passages radios.

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No background › jeudi 30 juillet 2020 - 11:39

Pour revenir à Assassin et au tournant 95-97, sur le morceau "le undaground s'exprime" on retrouve Ekoué, qui avec La Rumeur (et la fine plume d'Hamé) sortira d'excellents EPs (tendance rap conscient). La tendance hardcore arrive aussi en 96 avec Ideal J (Original MC's sur une mission, et merci aux excellents samples de DJ Medhi).
Je crois qu'on en avait déjà parlé, mais oui la loi Toubon a permis au rap d'être plus largement diffusé, surtout avec Skyrock. En fait le rap français a été médiatisé AVANT d'être véritablement installé. Je ne retrouve plus la vidéo avec le logo M6 mais ce morceau passait à l'époque sur cette chaîne : une rappeuse en 91, Saliha : clip, qui s'en souvient ? Le genre en était à ses balbutiements (ce flow mon Dieu...) que déjà il passait à la télé. Sans oublier que les pionniers étaient blancs et avaient suffisamment d'argent pour aller aux States (Dee Nasty qui reviendra de là-bas très influencé par Afrika Bambataa et sortira le premier album hip hop français en 1984, Paname city rappin'), sans parler d'Akhenaton qui a aussi passé du temps aux US et rappe parfois en anglais dans la première cassette d'IAM en 1990 (Concept). Donc le côté "gangsta ghetto de la rue" dans le rap français est mytho dès le départ.
Et pour fermer la boucle, l'ayant entendu de la bouche d'Ekoué : les rappeurs français signés en major n'ont rien gagné comme "maille" à cette époque, jusqu'au début des années 2000, ils ont juste servi de vaches à lait, ce qui colle bien avec la volonté des médias de matraquer des clips (on est loin de la génèse du premier Wu-Tang, voir chro de dariev).

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Damodafoca › jeudi 30 juillet 2020 - 11:57

Oui, bien sur y avait un début de popularité avant la loi Toubon. Faut pas oublier les premiers gros trucs mis en avant pré-97 : Alliance Etnik, Mellowman, Menelik, Reciprok, I AM, NTM ou Solaar... D'ailleurs, Prose Combat est un album absolument immense, en terme de Prod ça ressemble à rien d'autre et c'est dingue. C'en est tragique au vu de ce que deviendra ce vieux Claude dès l'album suivant.

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vigilante › jeudi 30 juillet 2020 - 12:30

Ejm.. les little..timide et sans complexe.. ministère amer..et pour n06 je m'attendais à la vanne sur tonton David . Merci d'écouter les textes. Je maintiens dans un esprit de partage

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(N°6) › jeudi 30 juillet 2020 - 13:18
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Lé générique d'"Un indien dans la ville", tmtc. Non mais déjà le reggae jamaïcain globalement ça me pompe...

Sur la médiatisation très tôt du hip-hop en France, c'est pas un hasard si les Inconnus sortait "C'est ton destin" dès 91. 91 bordel ! Pour parodier aussi bien un genre, faut quand même qu'il soit devenu déjà partie prenante de la culture populaire (alors certe Bourdon a un background musical, mais je doute qu'il posait sur des beat de Bambatta quelques années plus tôt).

Bon et David Guetta, on en parle ? Le mec a commencé comme DJ hip-hop à la base. Du coup, t'avais du hip-hop dans une émission aussi popu que La classe.

Bon et puis si on veux pousser le bouchon, première émission sur le hip-hop à la télé dans le monde, il me semble, HIPHOP. Ça n'a pas duré mais quand même, le truc s'est implanté hyper vite en France. La vague "French Boogie" et le talk-over gainsbourgien sans doute n'est pas complètement étranger à cette préparation du terrain. Ce qui fait qu'à l'époque t'avais François Feldman qui aimait beaucoup les blacks qui assurent en studio et qui posait sa race sur le beat... #danselesmurf

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Raven › jeudi 30 juillet 2020 - 13:21
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Ministère AMER c'était quand même un peu de la merde, mais je reste attaché à leurs deux albums (et même à Quelques balles de plus de Stomy Bugsy)

"D'ailleurs, Prose Combat est un album absolument immense, en terme de Prod ça ressemble à rien d'autre et c'est dingue. C'en est tragique au vu de ce que deviendra ce vieux Claude dès l'album suivant."

Oui, immense je sais pas - je le préfère pas tant que ça au premier en fait qui est déjà superbe même si plus daté - mais une "Dévotion" c'est le grand luxe, et y a un côté très cinématographique. Il y a encore quelques bons sons sur Paradisiaque mais ça dégringole net.

Tu es vache avec NTM 4 décidément ; et puis à ce compte là Paris sous les bombes c'est du sous-Pete Rock, ou du sous-Beatminerz ?

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Damodafoca › jeudi 30 juillet 2020 - 14:10

Probablement.

Mais je l'aime, hein, ce dernier. Je suis simplement incapable de le considérer comme le chef d'oeuvre du groupe. Le jour de sa sortie, je l'ai découvert, impatient, et je l'ai trouvé décevant. Mais il est, objectivement, très bien.

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manolo › jeudi 30 juillet 2020 - 14:51

Gabin en allemand sur le refrain c'etait avec Despo sur BoLiDe D'ailleurs j'ai un cd de gabin qui mix -entre autre- du métal, ca fesait bien plaisir d'entendre cette ouverture musicale affirmée.

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Raven › jeudi 30 juillet 2020 - 14:57
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Oui y a une interview hispster bobo vinyles avec Gab'1 où il affirme encore son amour du vieux hard rock "la musique des zonards" (et de la BO de Midnight Express...) ça se trouve facilement sur le tube.

@Damo : Ouf me v'là rassuré... C'est parce que je sais combien tu es attentif au son, à la prod, tout ça, et qu'à ce niveau ce disque reste un truc très massif (et y a pas que ça, y a quand même deux trois mélodies à côté, et ces flows au top de leur crémosité)

Après des fois, dans les questions existentielles essentielles, je me dis que deux boulasses d'écart pour Paris c'est un peu vache, parce qu'il est ptetre le plus naturel, le plus contrasté entre moments légers et boom bap qui tabasse, en moins bleuté, plus boisé... limite subtil ; et que le 4 sonne plus calibré/compact/chromé, moins humain, que c'est leur bulldozer, leur Mutter.

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Damodafoca › jeudi 30 juillet 2020 - 15:15

Oui c'est assez juste. C'est le blockbo. Mais je trouve quand même qu'il est plombé par son premier single "laisse pas trainer ton fils".

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No background › jeudi 30 juillet 2020 - 15:36

Et la grande saucisse de Lord Ko.

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Raven › jeudi 30 juillet 2020 - 15:36
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Laisse pas traîner ton fisssssss est facile à moquer et de toute façon pas la plus mémorable du disque... parce qu'il y a ce côté prêchiprêcha amené par Kool Shen, mais le couplet de Joey m'a toujours touché, il a une façon pudique et sincèrement touchante de raconter son enfance à coup de lattes dans la gueule, sans pleurniche, juste avec sa voix de grosse brute fébrile et des phrases bancales mais qui sont pas là pour meubler ("pas plus coté qu'une caisse à l'argus"), enfin moi ça me parle.

Ma Benz, pour citer Dariev, reste un OVNI.

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Damodafoca › jeudi 30 juillet 2020 - 15:50

Laisse pas trainer, les paroles sont plutôt bonnes, surtout Didier, qui met du perso et qui explose le couplet plus demi sel de son collègue. Y a une question de contexte (et je le comprends aussi) : quand ça sort, NTM est ce groupe un peu sulfureux, qui a surtout fait parler de lui pour leurs histoires avec la police, et qui suit un album mythique. Ce premier extrait, "conscient" est une suprise. Mais l'instru, très fleur bleue fait un peu couac. A l'inverse, ma benz avec sa prod incompréhensible (énormes basses, snare qui claque et petit hit/stab très aigue, limite désagréable) fonctionne assez bien. A l'inverse, ce sont les paroles complètement tocardes qui le plombe "ondule comme un vers de terre, jette moi dans les yeux ton regard de panthère" ... °_°

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vigilante › jeudi 30 juillet 2020 - 16:47

Ok j'abandonne ce topic. Je crois que je ne suis plus fait pour ça. On retiendra la leçon du muppet show.