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Vous écoutez quoi là ?
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- nicola › mercredi 8 juin 2022 - 10:58
Punk rock parfois assez inspiré par les délires bordéliques psychédéliques.
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- No background › mercredi 8 juin 2022 - 11:11
Deathspell Omega - The long defeat (2022). Seconde écoute, et toujours très mitigé, voire plus. Je ne suis pas contre plus de mélodies et moins de structures complexes mais c'est surtout que je ne ressens plus cette atmosphère noire si caractéristique du groupe (y a aussi un certain côté "épique" qui a tendance à me rebuter rapidement). Je n'ai pas encore creusé la question, mais il n'y aurait pas eu du changement au niveau du line-up ou de qui compose ?
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- Dioneo › mercredi 8 juin 2022 - 11:45
Un disque trouvé - littéralement - dans la rue par un pote, qui va savoir pourquoi me l'avait filé (si, aussi parce qu'il n'avait pas de platine vinyle en état)...
Maya Rehemna - Songs for a Brother Vol.1 (1982)
"Fusion rock/musique juive", dit la pochette, les notes de la même affirmant que le disque "montre qu'on peut être 'frum'" (soit à peu près 'dévot', si j'ai bien compris), "arborer des 'tzitzits'" (des 'franges' traditionnelles sur les vêtements, j'apprends, qui apparemment signalent elles aussi une appartenance religieuse affirmée) et "jouer de la musique funky".
Bon, en pratique c'est assez prog/jazzrock pompier, avec des inflexions nous disent les mêmes notes de pochettes, des influences prises aux musiques "traditionnelles juives marocaines" qu'écoutait le meneur du groupe dans son enfance. En l'occurrence le batteur Jacky/Ytzchak Bitton, membre par ailleurs des Variations, le groupe "pionnier du hardrock par ici", franco/marocain... Et bon, faut avouer que la prod et l'écriture ont pris un coup de vieux. C'est assez chargé question arrangements, et on accrochera ou pas au chant, aussi, assez déclamé, pas dans la retenue (visiblement, la thématique des textes est globalement assez religieuse - avec citation de l'Exode en exergue, donc oui, il y a sans doute un caractère de "prêche" parfaitement assumé de ce côté là du truc). Par moments ça sonne pas loin d'un machin "discoriental" à la Santa Esmeralda, je trouve, aussi - donc encore une fois pas léger, dans son esthétique pattes d'éph et mélismes, mais avec une sorte de "drive" qui pourrait faire passer facilement le tout.
Voilà, c'est pas fou mais y'a de l'idée quoi. (Et le disque est abîmé - normal vue donc que le pote l'avait récupéré alors qu'il était sans doute destiné à la benne - ce qui n'aide pas forcément à apprécier complètement le machin, au-delà de la curiosité première qui m'a poussé à le retenter).
EDIT : ah ben j'avais zappé la partie parlée d'Ashorer Shira Leashi (Song to my Brother Part 1), qui est carrément une dédicace à son petit frère "mort à 18 ans en accomplissant son devoir pour son pays d'Israel"... Y'a donc bien un "message" net, politique en plus du religieux, là-dedans. (On s'en doutait, bon, vu tout le reste). Qui n'engage que les auteurs du disque hein, la dimension musicale du truc étant par ailleurs ce qui me fait dire que mouais faut voir, hors de toute autre considération.
Message édité le 08-06-2022 à 13:43 par dioneo
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- Dioneo › mercredi 8 juin 2022 - 12:38
Puis un autre genre de "fusion", tiens :
Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp - Rotorotor (2014)
Jamais écouté les suivants tiens... Celui-là est assez cool - chaque fois je me dis qu'il sonne beaucoup plus "pop" que les versions que j'avais pu entendre/voir sur scène au moment de la sortie de ce disque. Mais donc avec des guillemets - c'est quand-même traversé de plein de trucs (hors pop au sens "strictement historique et anglo saxon"), comme musique, guitares "africaines", jazz doux rhizomique, une sorte d'inspiration "tropicaliste" au sens du courant brésilien, je dirais presque, par moments, un trait partagé avec d'autres groupes notamment francophones, francophiles en quelque mesure - ou pas d'ailleurs, pas sûr pour tous (là je pense en vrac et non-exhaustivement Aquaserge, Stereolab, Laetitia Sadier en solo ou les Anglais de Psapp, même si chez Marcel on est pas tout à fait sur les mêmes terrains que ces groupes/artistes qui déjà entre eux ne sont pas du tout interchangeables !)
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- Klarinetthor › mercredi 8 juin 2022 - 14:36
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Tellement de disques et même de groupes à découvrir chez PSF. Kousokuya, en l'occurence.
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- (N°6) › mercredi 8 juin 2022 - 16:39
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- Procrastin › mercredi 8 juin 2022 - 18:20
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- Celtique › mercredi 8 juin 2022 - 18:35
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- nicola › mercredi 8 juin 2022 - 18:48
Pop indépendante : les B52’S en moins énergique mais plus punk.
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- Tallis › mercredi 8 juin 2022 - 18:59
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- (N°6) › mercredi 8 juin 2022 - 21:42
D'ailleurs puisque Chromatics c'est fini (snif snif, mais je peux dire que je les ai vu sur scène) et que bon, on est d'accord qu'on aura jamais un nouvel album de Glass Candy (snif snif, mais mais je les ai vu le même soir), au moins à Montreal ça italo-disco toujours. Reste un peu de Desire...
Message édité le 08-06-2022 à 21:43 par (N°6)
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- Ntnmrn › mercredi 8 juin 2022 - 21:47
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- GrahamBondSwing › mercredi 8 juin 2022 - 22:21
Bouleversifiant !
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- (N°6) › jeudi 9 juin 2022 - 00:45
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- Klarinetthor › jeudi 9 juin 2022 - 01:28
Evidemment très cardiacs, mais avec un son plus léger.
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- Raven › jeudi 9 juin 2022 - 03:52
Luv Rezval... Étoile Noire (et sa séquelle 2.0). Un MC tout frais conseillé par un minot stagiaire de 19 piges nourri au peura en streaming, à qui le "ieuv" Raven a demandé du sombreson... Le son mort de "Xan" est aussi dénué d'âme et méga-morne que du Freeze. ça promet en creusant un peu, même si sa voix est mince et parfois fade, et que ça lorgne vers le PNL, l'ambiance Règne. Avec des variations....
Message édité le 09-06-2022 à 03:53 par raven
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- Chris › jeudi 9 juin 2022 - 09:43
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- Dioneo › jeudi 9 juin 2022 - 10:13
Plus tard, bientôt ce jour, le bruit, le mien où le fracas des autres... Là, je me rafraîchis, je me baigne, je veux nager :
Arno - Charles Ernest
Un Arno arrangé, chansons avec accordéons, passé grand-public sans doute - et alors ? Outre que c'est relatif, la grand-publicité de ce gars, même à ce stade, qu'est-ce qu'on en aurait à foutre ? Même comme ça, de toute façon, ça garde un accent, ses trucs - littéralement bien-sûr, on le connaît, son bougonnement qui roule en les râclant les r, mais aussi parce que ça n'accentue jamais, poétiquement, comme du Bruel ou du Goldman ou je ne sais, vraiment. Même quand il est tombé du ciel (mais non, pas Higlein). Et quand ça fait de l'harmonium (ou de l'Hammond ou d'un autre orgue ?) de chambre avec Mother's Little Helper des Stones, ça m'attrape toujours à la gorge, et pas parce que "RIP, le type", maintenant, ça m'a toujours fait ça, cette version. (Après bon, Elisa en duo avec Birkin, bof bof en effet... Mais on s'en fout, ça ne gâche pas ce que je trouve beau sur le disque, les moments où). Pas parfait mais c'est ça aussi, Arno, la proximité du mec qui des fois ne trie pas, des fois dis "ouais pourquoi pas" et ne renie pas après même si c'est moyennement à la hauteur de ses hauteurs... Et je l'aime bien donc, ce disque où je n'aime pas tout.
Message édité le 09-06-2022 à 10:27 par dioneo
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- nicola › jeudi 9 juin 2022 - 12:23
Des morceaux courts en sessions (oui, deux) dont un qui cause des carillons de Noïel.
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- Dioneo › jeudi 9 juin 2022 - 13:20
Ouch !
Le CD - un concert solo à Lille en 2008, un du trio Sanjah enregistré en 2007 à Tokyo (avec Ishiuka Toshiaki et Urabe Masayoshi) - qui va avec le bouquin du collègue sorti y'a quelques mois sur Kan Mikami. Ben la partie solo arrache bien comme il faut - et la partie trio pas mal aussi, en vrai.
Message édité le 09-06-2022 à 13:23 par dioneo