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Vous écoutez quoi là ?
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- mquenum › vendredi 20 mai 2022 - 23:07
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- Chris › vendredi 20 mai 2022 - 23:09
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- (N°6) › samedi 21 mai 2022 - 02:27
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- Raven › samedi 21 mai 2022 - 05:51
SCH - JVLIVS II
Crépuscule rose...
Un album qui m'a gagné lentement, mais sûrement. La très grande classe, ce SCH, et pas juste dans les sapes et le catogan. Son flow rugueux de furet, ici plongé dans le décor princier d'un polar onirique.
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- miss guts 2008 › samedi 21 mai 2022 - 07:43
Ah, vu le nombre de lectures, je me disais bien qu'il y avait de la promo quelque part, la fanbase répond présente !
Par contre, elle a perdu sa langue au même endroit que celle des réseaux sociaux, on se croirait sur le plateau de Tout le monde en parle, sa mère.
Message édité le 21-05-2022 à 07:54 par miss guts 2008
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- GrahamBondSwing › samedi 21 mai 2022 - 08:57
Album de 1976. Contient le tube Pulstar et un sample de l'horloge parlante.
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- (N°6) › samedi 21 mai 2022 - 12:02
Moi aussi je peux parler de hip-hop qu'on attend pas que j'en parle, d'abord.
Mais en fait c'est plutôt BIEN, en vrai. Complètement obsédé par "J'vends" dernièrement, cette instru quoi, mais c'est tout dans le même ton. Bah oui, c'est l'histoire de deux frangins, ils vendent pour la mif quoi, mais ils se sentent un peu tout vide à l'intérieur, sa mère. Voilà, c'est le propos global, c'est pas plus con que des tonnes d'autres albums de hip-hop gangsta, sauf que c'est tout mélancolique, sarcastico-rêveur avec plein de belles formulations, ici vraiment bien achalandées (y compris dans la pure allitération dénuée de sens, mais comme dirait Deleuze, la question c'est pas "Qu'est ce que ça veut dire" mais "Comment ça marche ?", putain j'ai namedroppé Deleuze sur PNL, chui plus fort que Le Monde et leur Hegel, bah ouais bah ouais), là assez amusantes même (celle sur la nuit qui porte conseil ah ah), matérialiste-dépressif. Bon et comme c'est du hip-hop, bah y a même le coup de l'album trop long avec quelques feat claqués du cul sur la fin (on se demande si c'est pas fait exprès, pour qu'on nous rende les deux frères à la fin, VITE !). Merci à Bruit Noir, sans quoi j'aurais jamais porté attention aux paroles de Oh Lala, c'est ça qui m'a débloqué (7 ans après quand même, chui vieux bah ouais bah ouais).
Message édité le 21-05-2022 à 12:07 par (N°6)
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- Dioneo › samedi 21 mai 2022 - 12:07
Re-Phase Béru... Par les débuts, toujours :
La Bataille de Pali-Kao
Compile de morceaux enregistrés en concerts en 1983/84 - dont leur tout-premier au squat qui donne le titre au disque. Forcément brut de chez, mais avec un son étonnamment audible, pas lointain, même si évidemment par moments l'équilibre est un poil instable (entre la boîte à poum-tchack, la gratte, la voix...). Ça lui conserve bien son odeur, ce traitement, à cette musique - de squat donc, de rue, littéralement celle du bitume de certains quartiers (j'étais gamin et pas à Paris mais j'ai presque littéralement la fragrance de certains quartiers de Lyon où je ne faisais que passer un tout petit peu plus tard, quelques années, qui me remonte aux naseaux en écoutant ça... Une odeur "avant nineties", donc, j'aurais du mal à expliquer mais c'est pas vraiment une métaphore, je parle vraiment d'une odeur qui me reste en mémoire, attachée à cet "avant", un truc qui a changé progressivement après, comme si l'odeur des trottoirs, pavés, cours, avait muté ensuite).
Message édité le 21-05-2022 à 12:10 par dioneo
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- nicola › samedi 21 mai 2022 - 12:15
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- Dioneo › samedi 21 mai 2022 - 13:01
Quant à moi je passe sur des ambiances moins crasse et davantage ensoleillées :
Titán - Elevator (1999)
Big beat de Mexico City - et musique de monte-charge plutôt que strictement d'ascenseur ceci-dit, si on voit ce que je veux dire, à savoir que la puissance de traction/poussée mécanique du machin tient de l'hydraulique, du vérin plutôt que du simple truc de crémaillère/câbles. Métaphore à part : le truc bien funky avec samples à l'huile de friture mais patine vintage/classe/clinquante, insouciance voire légèreté voire négligence du propos mais encore une fois force de frappe indéniable et mécanique infaillible. On n'est pas loin des trucs de Money Mark (Ramos Nishita, bidouilleur de claviers chez les Beastie Boys) en solo, bien plus proche de ça que de Fatboy Slim et compagnie. Ça joue avec la roublardise attrape-touristes et la nostalgie rétro/hitek pattes-d'eph et dernier-cri de l'électronique musicale (de 1999 hein, on rappelle - donc ça rajoute une couche d'ambiguïté quant à cet aspect "rétro" du machin) plutôt que ça ne l'étale et s'y plie bêtement, quoi.
Message édité le 21-05-2022 à 13:05 par dioneo
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- GrahamBondSwing › samedi 21 mai 2022 - 13:23
Très bon aussi pour chiller au soleil, album à découvrir ou redécouvrir, avec cette pochette baba cool as fuck (regard dans le vide à la Ommadawn) on peut-être surpris par la musique que je qualifierai de maîtrisée de bout-en-bout, d'inspiration orientale (pas assez souligné dans la chronique), on sent qu'on a affaire à un Musicien... dispo sur toute bonne plateforme de streaming qui se respecte.
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- Dead26 › samedi 21 mai 2022 - 13:33
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- zugal21 › samedi 21 mai 2022 - 15:12
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- Dun23 › samedi 21 mai 2022 - 15:18
Les Rita Mitsouko › Les Rita Mitsouko présentent The No Comprendo
Comme tous ceux de ma génération, gamin, j'ai été abreuvé par ce groupe qui passait en heavy rotation sur les médiums de l'époque. J'en faisais pas grand cas à l'époque.
Mais ces derniers mois/années, leurs passages radio, aux 3 premiers tubes/hits de cet album m'ont fait tout chose, plus que la nostalgie de l'enfance, une vraie réalisation que c'est quand même vachement construit, produit, arrangé, cette affaire (Visconti aux manettes quand même, n'y est pas étranger, j'imagine).
Bref, je découvre la suite, pas encore conquis par manque d'écoute mais ça va venir, je le sens bien, même si ça pue les eighties cette affaire, que j'avais bon ton de haïr dans ma jeunesse. Mais c'est bien connu, on est con quand on est jeune, avec nos certitudes de jeune con pas encore confronté à la vie même si j'avais des circonstances atténuantes avec ce qui marchaient à l'époque et qui m'a marqué: Partenaire particulier, début de soirée, Barbelivien, Félix Gray ou encore david et jonathan.
Pas la même classe, non, clairement pas.
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- (N°6) › samedi 21 mai 2022 - 15:36
Rita Mistouko, c'est la démonstration absolue que les gens n'écoutent pas les paroles. Ils ont fait danser des générations sur une chanson qui parlent d'une meuf qui crève du cancer. Évidemment, la grande classe.
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- Dun23 › samedi 21 mai 2022 - 15:45
Ou fait chanter le petit train innocemment, sans se rendre compte de quoi ça parle.
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- GrahamBondSwing › samedi 21 mai 2022 - 17:24
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- Scissor Man › samedi 21 mai 2022 - 17:40
Collectif protéiforme, renouvelé régulièrement sans affecter le processus créatif depuis les débuts en 1985, Morphogenesis est souvent comparé à tort à NWW, groupe un poil surestimé qui en éclipse beaucoup… On peut les voir davantage comme les héritiers du LAFMS pour l’expérimentation sonore, surdoués rois de l’improvisation collective qui préfèrent bouder ordinateurs portables ou échantillonneurs pour étendre leur palette de sons et l’améliorer par des filtrages électroniques. Des sons conçus et bricolés : objets amplifiés, instruments fabriqués, piano, recours au biofeedback pour stimuler la créativité, machine à eau, percussions, mais aussi électroniques, vocaux, instrumentaux et environnementaux captés par des micros de contact. A l’oreille, ça pourrait sonner comme de l’indus ambiant mais c’est trop avant gardiste pour identifier ce non genre musical.
Message édité le 21-05-2022 à 17:41 par scissor man
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- nicola › samedi 21 mai 2022 - 18:06
Ça commence à se savoir, pour le cancer (à l’époque, en revanche…)
Sinon, il y a aussi « Un soir un chien » sur la zoophilie et « Vol de nuit » sur la guerre.
Message édité le 21-05-2022 à 18:06 par nicola
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- Dun23 › samedi 21 mai 2022 - 18:19
GGGOLDDD: This Shame Should Not Be Mine
Je réitère: cet album est fantastique. Écoutez ça, les gens.