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Vous écoutez quoi là ?

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No background › mercredi 4 novembre 2020 - 14:00


Saint Abdullah - Stars have eyes (2018). Celui-ci est beaucoup plus ambient, plus field recording, quasi pas de beat (à part sur hy.poc.risy avec son sample bien politisé, et le dernier court morceau). Je ne pense pas revenir sur celui-ci et on verra la suite plus tard, j'ai lu que des éléments jazz venaient s'ajouter.

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Dioneo › mercredi 4 novembre 2020 - 16:39
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Le nom que j'entends depuis - littéralement - des lustres et même des décennies sans je crois avoir déjà écouté un album :

Willy DeVille - Backstreets of Desire

C'est très... américain. Dylanien un peu, sans doute assez Springsteen (en tout cas la voix, quand il est dans les graves... mais pareil : Springsteen je suis quasi-ignorant en). Là, au premier contact, je suis un peu pris entre l'impression que c'est un poil euh, "AOR radio-friendly" pour mon goût, et certains détails qui pourtant m'accroche bien l'oreille, genre le violon sur Lonely Hunter. Je le laisse infuser, allez. (Et je prévois d'aller poser les deux oreilles sur Minck Deville, aussi, son groupe de jeunesse...). EDIT : Ah ah ! Je me rappelais pas la version mariachi de Hey Joe, le single de l'album, il me semble ! A l'époque j'avais pas aimé (je trouvais un peu connement que "Hendrix, patouche", même si je savais vaguement que de toute l'originale n'était de toute façon pas de lui...). Ben écoutée maintenant je la trouve plutôt bien cool. (Et y'a d'ors et déjà des trucs qui me plaisent bien là-dessus - Voodo Charm ou Chemichal Warfare, genre).

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vigilante › mercredi 4 novembre 2020 - 18:35

Je ne connais pas, mais mon enfance a été ponctuée d'affiches de concert de Mink De Ville, Little bob story, Tom Novembre dans ma ville de banlieue (où on a eu les beruriers noirs ^^) bref à explorer etc...

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Rendez-Moi2 › mercredi 4 novembre 2020 - 18:41

Faut pousser le volume comme sur 36 Chambers mais quand on y est c'est tellement chaud. Et avec cette espèce de "west coast new yorkaise" cheloue qu'ont créé les EPMD.

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Scissor Man › mercredi 4 novembre 2020 - 20:24

Jim Welton forever

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vigilante › jeudi 5 novembre 2020 - 10:09

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Dioneo › jeudi 5 novembre 2020 - 11:59
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Épépé (2019)

Soit Béatrice de Grand Veymont en solo, avec guitare, claviers, flûte... On reconnaît évidemment très bien sa (très belle) voix, et l'écriture est souvent assez proche de ce qu'on entend chez le duo mais d'autres choses ressortent aussi, je trouve. J'ai notamment l'impression que son autre solo - Baby B., où elle fait, en guitare-chant sans rien d'autre, des reprises de morceaux "old time", et il me semble uniquement en concert - "influe" ici sur sa façon de chanter, l'articulation, le phrasé... Il y a des passages qui se "permettent" davantage de développements mélodiques/harmoniques, je dirais, aussi, moins dans la tournerie, un poil. Elle a aussi sorti deux autres titres pas plus tard qu'hier, dispo sur le même bandcamp (donc à deux clics d'ici, pour ceux que ça intéresserait). J'écouterai ça sûrement dans la foulée.

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Dioneo › jeudi 5 novembre 2020 - 14:10
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Suisse/Suite :

Dirty Sound Magnet - Transgenic (2019)

Encore du Hummus Records... Et comme avec plusieurs autres groupes du label : j'ai du mal, au premier contact, à savoir si j'aime ou pas ! Là, je trouve ça très marqué sixties et seventies dans l'approche, l'écriture - pop beatles, glam parfois, à certains moments limite disco... - mais aussi sans doute par des truc indy-nineties et très certainement rock des année 2000 (de la période où j'avais complètement arrêté, momentanément, de prêter la moindre oreille à ce que c'était, "le rock de maintenant"). Bon, en tout cas c'est travaillé, leur truc (concept apparemment, et musique), sans que ça le fasse sonner "fabriqué". (Ils sortent un "live sans public" demain, sinon, dont pour l'instant deux titres sont en écoute sur leur bandcamp et sur celui d'Hummus Records, donc... A la base ça devait être un live tout-court mais la tournée ayant été annulée pour cause de premier confinement, ce sont finalement des sessions live-en-studio, faites dans leurs propre studio, d'ailleurs, à Fribourg... Pas encore écouté pour mesurer si les interprétations diffèrent beaucoup ou pas).

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Rendez-Moi2 › jeudi 5 novembre 2020 - 19:14

Quel album de fou putain.

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Dun23 › vendredi 6 novembre 2020 - 09:37
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Merci Monsieur Ciseau et Monsieur Dioneo pour votre éclairage sur la pochette du dernier Ulver.

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Dioneo › vendredi 6 novembre 2020 - 11:12
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Pas d'quoi !

Ici : "le violon dans le jazz (etc.)"

Papa John Creach (1971)

Jazz, rhythm'n blues, blues, soul-funk, donc, et avec donc un violon en soliste principal. Y'a des membres du Jefferson Airplane et de Hot Tuna, avec d'autres, qui jouent derrière, et aussi d'autres hippies qui passent - John Cippolina de Quicksilver Messenger Service, Jerry Garcia du Grateful Dead, Carlos Santana, qui viennent le temps d'un morceau chacun faire sonner leurs grattes - et tous visiblement bien motivés par le niveau de musicalité générale des autres embauchés ! Mais aussi des membres de Tower of Power - groupe de funk bien hydraulique... Quant au violon, donc, il phrase vraiment pas mal jazz dans le contexte, parfois )as loin de Grapelli par exemple, mais aussi nettement du côté de Sugarcane Harris, voire de mecs comme Leroy Jenkins ou Billy Bang dans les moments où ils restaient dans le secteur de la mélodie, pas trop dans l'embardée free. Je découvre et j'aime bien. (Toujours envie de creuser, l'histoire du violon dans les musique "afroaméricaines"... Le lien évident que ça peut tirer entre country et blues, les folks divers d'Europe et d'ailleurs dans la tambouille...).

Ah ! Et apparemment le mec a plus tard, vers la fin des années 70, fait des disques davantage funk-de-pimp/funk-de-l'espace, si j'en crois les pochettes ça m'en a en tous les cas tout l'air ! Après faut voir si c'était juste dans l'image, pour sacrifier à l'esthétique des trucs qui cartonnaient à l'époque... On verra ça parce que je pense que je vais creuser la disco du mec, celui-là me le faisant bien.

EDIT : Bon, j'avais pas capté mais le mec faisiait lui-même partie de Hot Tuna à cette époque, et il a joué aussi sur des disques du Jefferson Airplane et Starship... Pas étonnant donc que tous ces gens là s'en mêlent sur ses disques en son nom. (Et du coup Hot Tuna je me dis qu'il faudra que je teste... Toujours passé à côté, de peur d'y découvrir un groupe de hippies déjà vieillissants/dépassés par ce qui se passait tout autours d'eux post woodstock-manson-altamont... Peut-être pas, alors ?)

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Dioneo › vendredi 6 novembre 2020 - 12:12
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Puis r'n'b et soul encore mais dans un autre sens du truc :

Jill Scott - Who Is Jill Scott? (Words and Sounds Vol.1)

Ça a tout de même 20 ans c't'affaire, "ça file" ! J'en avais un souvenir un peu vague, n'ayant pas écouté ça de trop près à l'époque et pas entendu trop depuis... Je me souvenais d'un truc "nu-soul" à la Baduh des débuts et y'a de ça ! Mais je me demande si je ne préfère pas celui-là à Baduizm, dans le genre premier-album-d'une-chanteuse-du-genre ! Y'a ce côté r'n'b au sens moderne donc mais influencé davantage que les trucs des années 80/début 90 par la soul seventies, la volonté sans doute de faire une musique moins "pour ados" - et singulièrement de ne pas se poser en tant que nana en pur objet de fantasme pour ados en rut, de ne pas être seulement une pure "créature de producteur/production" aussi, nettement. Bon, ça c'est vrai aussi, dans la "nu soul" pour les mecs : cette volonté de ne pas être juste des interprète, des mannequins avec éventuellement un vrai talent vocal ; et c'est pas si simplement marqué, entre la "nu soul" et avant/et les autres, y'a déjà/aussi ça chez Mary J. Blidge ou Missy, par exemple, qui étaient encore à l'époque plutôt snobées par une certaine critique "sérieuse", en grande partie je le crains parce que davantage assimilées au hip-hop "dans l’œil public et journalistique", et que le hip-hop, pour une bonne partie des gens qui écrivaient sur le jazz ou le rock, à ce moment, c'était globalement pas (encore devenu ?) sortable.

Bref... Pour en revenir à ça : je le trouve donc plus "digeste" dans un sens que Baduizm, disais-je, ce Who Is?, en partie parce que le côté jazz et vieille soul est moins ostentatoire, je dirais, plus "intégré", peut-être plus subtile. Parce que la part hip-hop du truc, justement, sort moins en mode interludes, "squits", y'a moyen... Attention hein : pour autant j'aime beaucoup Erykah, Baduizm compris, et pas seulement parce qu'elle a "ouvert la voie" à pas mal de monde et de trucs, avec ce disque... Mais j'avoue qu'avec le recul j'ai fini par lui préférer peut-être bien Mama's Gun, et sans aucun doute au moins le premier des deux New Amerykah...

(Des chroniques ?

Ah ouais tiens, z'y sont pas).

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Rastignac › vendredi 6 novembre 2020 - 12:48
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Desproges, chroniques de la haine ordinaire (en cd, là c'est volume 2, compilation de chroniques sur France Inter, en 1986, deux ans avant sa mort)

Je me suis dit en l'écoutant (ou en le réécoutant ?) que Frédéric Lordon parlait exactement comme Pierre Desproges, sauf que Pierre Desproges est plus rigolo. A mettre des adjectifs à chaque substantif, et à écrire, puis lire des phrases extrêmement longues.

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Rendez-Moi2 › vendredi 6 novembre 2020 - 13:12

Desproges est génial dans ses deux volumes de la chronique ordinaire. Son ras le bol (et encore plus ces jours) est tellement proche de ce que je ressens.

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(N°6) › vendredi 6 novembre 2020 - 13:15
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Ahhh, ce coffret Desproges, mon plus vieil indispensable. Je les connais toutes plus ou moins par coeur. "La cour" est une hallucinante (et probablement très fidèle) description de l'entourage de Coluche. "J'ai pris congé pour aller vomir plus loin...".

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Rendez-Moi2 › vendredi 6 novembre 2020 - 13:27

Son texte sur la démocratie dans le premier Volume est géniale.

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Rastignac › vendredi 6 novembre 2020 - 13:57
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oui la cour c'est dans ce volume 2, juste avant son speech sur Haroun Tazieff, l'anti nucléaire à vélo qui se transforme en amateur de limousines pro nuke dès qu'il devient ministre "des trous qui fument" ; dans ce volume y a aussi le speech sur "aujourd'hui on fait plus les présentations comme avant" qui m'a fait mourir de rire.

Y a un côté vieux con extrêmement désabusé et amusé en même temps, qui est unique. Et cette manière de faire le malin en écrivant super bien des phrases qui n'ont souvent aucun sens - ou qui aurait gagné à être plus courtes - ça me fait bien poiler aussi.

à noter sa haine du rock et de la pop soit dit en passant.

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(N°6) › vendredi 6 novembre 2020 - 14:19
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J'adore les phrases qui auraient gagnées (mais gagner quoi d'ailleurs ?) à être plus courtes. ;)

Ouais, sur la musique, dans "Je baisse" : "Sur le plan artistique par exemple, j'suis complètement largué. Quand les mômes me parlent de rock, j'arrive pas à suivre. C'est bien simple depuis la mort de George Guétary, j'écoute même plus de musique." Mais qu'il est con ! Ou bien "J'aime pas les chanteurs. Tiens, je comprends même pas qu'on chante !" Lui, le fan éperdu de Brassens... J'avais vu sa fille, la fameuse Perrine-qui-aime-sa-maman, faire des médias quand elle a sorti un gros bouquin sur son père (excellent pour les fans) y a quelques années, c'est fou comme parfois elle a les mêmes expressions (de visage j'entends).

Chez Desproges y a une ambivalence qui va bien au-delà de son côté "anard de droite", étiquette réductrice que certains voudraient lui appliquer (qu'est beaucoup plus vraie chez quelqu'un comme Jean Yanne par exemple). C'est un faux vieux con, il le surjouait (après, le temps lui a manqué), y a trop d'enfance en lui pour être un vrai vieux con.

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Rastignac › vendredi 6 novembre 2020 - 14:31
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oui, c'est là que c'est marrant, c'est qu'il n'est jamais dans la mesure, mais quand même, il pointe quelques choses qui reviennent, quand on le lit et écoute beaucoup, notamment l'ambivalence, et le comique dans chaque tête de gondole médiatique, politique, artistique. Bien sûr qu'il ne déteste pas entièrement Limoges, le rock, les jeunes, etc. Ou un peu. Ou de temps en temps. C'est ça que j'aime chez lui, c'est vachement vivace.

Dans les phrases longues, aussi, c'est ça que j'aime, leur gratuité, ça me fait rire. C'est vraiment le gars tête à claque, le premier de la classe facile et qui se fout de la gueule du monde sans qu'on s'en aperçoive - joué, ou surjoué... ?

Le principal c'est que ça me fait rire

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(N°6) › vendredi 6 novembre 2020 - 14:38
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C'est fou, parce que j'écoute ça depuis mon adolescence (il était déjà mort), j'en connais encore une partie mot pour mot et pourtant ça me fait toujours rire.

Y a des réquisitoires qui sont complètement dingues aussi, comme celui sur Gérard Vié, où il ose baser presque tout son texte sur un jeux de mots vraiment débile. Celui sur D'Ormesson aussi est un régal (surtout quand on déteste l'Académie). Et puis le fameux : "De deux choses l'une, ou bien Jacques Séguéla est un con, et ça m'étonnerait tout de même un peu; ou bien Jacques Séguéla n'est pas un con, et ça m'étonnerait quand même beaucoup". J'en ri rien que de l'écrire.