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Vous écoutez quoi là ?

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dimegoat › lundi 11 mai 2020 - 09:58
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Oui, le Juve est un des rares trucs de Cash Money que j'écoute régulièrement (avec les Hots Boys). C'est quand même moins pourri que ce qui est sorti chez No Limit

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Rendez-Moi2 › lundi 11 mai 2020 - 10:01

Mannie Fresh est un très bon beatmaker et créatif, chez No Limit ça peut être marrant mais c'est vraiment trop cheap et tout le temps la même chose.

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Scissor Man › lundi 11 mai 2020 - 11:00

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Dead26 › lundi 11 mai 2020 - 11:10
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vigilante › lundi 11 mai 2020 - 11:17


Cette voix en décalage avec ce rock de fous furieux m'a toujours fait délirer. François est un fils de joie haha

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Scissor Man › lundi 11 mai 2020 - 11:53

OTO

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Dioneo › lundi 11 mai 2020 - 12:05
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@Vigilante : Ouais, le coup d'Erykah/Billie, j'ai toujours eu l'impression que c'était "pour bien souligner qu'il y avait du jazz dans sa musique", ou que ça s'entendait du moins qu'elle en avait écouté - ce qui est très vrai/évident sur Baduizm et déjà nettement moins frontal dès Mama's Gun... Et le côté hip-hop qui était de toute façon là déjà au début prend de plus en plus le dessus dans la prod, le son, les influences, le mode d'expression, disons - ce premier "volet" des New Amerykah étant pour le moins pas ambigu sur ce plan là. (Et je crois que ça reste mon préféré).

Et puis voilà : Billie Holiday, c'est un des rares noms de "chanteuses jazz" qui cause à "tout" le monde - avec Nina Simone peut-être - et du coup la critique/la presse ne s'est jamais gêné pour en tartiner sitôt qu'une voix féminine sonne un peu flûtée, allonge les voyelles et ralentie le débit. Ce qui fait que nombres d'artistes qui auraient pas eu besoin de ça s'en cognent depuis des décennies - Esther Philips, Erykah, oui, Macy Gray, Cesaria Evora (ah oui parce que variante encore plus pourquoi-faire-de-l'imagination : y'a aussi les "Billie Holiday de {insérer provenance géographique de la nana}" qui popent régulièrement dans les encarts de promo/critique - le problème étant aussi que c'en est souvent sans plus de recul que ça, de la promo, avec reproduction recta des arguments fournis par le dossier de com des labels)...

Enfin voilà oué : Billie c'est bien, j'aime beaucoup. Erykah c'est bien, j'aime beaucoup. Me'Shell c'est bien, j'aime beaucoup. Esther c'est... Bref, vous m'avez compris. Et oui : tout ça n'est pas sans rapport historiquement, esthétiquement, évidemment que non - le jazz donc, la soul, le r'n b dans tous les sens que ça a pris au cour du temps, le hip-hop, le funk... Mais ouais : doit y avoir moyen de parler des gens qui ont fait/font de la musique - "ces" musiques - après le supposé "âge d'or" (vas-y, pose ta notion bien paralysante...) sans en appeler paresseusement comme ça à des grandes figures tutélaires ou quoi.

Peut-être aussi qu'il serait temps, dans le discours sur la musique, de ne plus se vouloir "le Lester Bangs des années {...}, ou "le Nick Kent", ou le Eudeline-Manoeuvre (mouarf), ou le je ne sais qui... Ça reposerait beaucoup de monde, en fait, et on pourrait commencer à dire des trucs. (Oui... Je trouve que c'est lié - faire du "rock critic à l'ancienne" en invoquant "des vieilles figures du jazz-et-du-rock systématiquement, pour parler de musiques qui elles n'ont pas souci de se confire dans un précieux passé indépassable... Blah, Dionéo, blah. C'est lundi, c'es tdéconfinement, Bon, blah, pardon, bonjour, c'est lundi, il paraît).

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Pielle › lundi 11 mai 2020 - 15:38

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vigilante › lundi 11 mai 2020 - 15:51

Oui nous sommes d'accord. Ce volume est pour moi de loin le plus experimental de ce qu'a proposé notre amie. Y a vraiment une volonté d'essayer autre chose, si on le compare avec le volume violet beaucoup plus convenu. Elle a eu l'intelligence de se rendre compte dès wold wide underground qu'il y avait moyen de tourner en rond. J'ai apprecié la prise de risque, très roots, plus street mais aussi très moderne.

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vigilante › lundi 11 mai 2020 - 16:10

Après tu parles de Me'shell, je connais que plantation lullabies, question grower qui interpelle en mode déconstruction il se pose là sans forcer. Y a une vraie âme là dedans. Du caractère. Elle n'a pas cherché la facilité

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Dioneo › lundi 11 mai 2020 - 16:17
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Oui, et pour le coup le côté jazz est plus poussé - parce que ça n'est pas juste un "côté", justement, c'est sa musique "d'origine", disons.

Et oui, le New Amerykah Pt.2, je suis d'accord : il est plus "convenu", elle part moins dans tous les sens en mode post-clinton que sur le premier... J'ai fini par bien aimer certains trucs dessus aussi mais j'ai tendance à beaucoup plus oublier ce qui s'y passe, entre les écoutes, alors que le premier, non.

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vigilante › lundi 11 mai 2020 - 16:22

Après y a un paradoxe dans certaines musiques noires américaines j'ai l'impression. Je pointe du doigt certains albums où l'artiste, se rendant compte de la realité de son public, fout un coup de pied dans la fourmilliere tout à coup pour retrouver un nouveau souffle, une crédibilité
PRINCE Black album
Miles Davis On the Corner
ICE T Home Invasion (cet enfoiré considérait que le fait qu'on achète ses disques c'était du voyeurisme. Connard ça paye ta villa à Beverly Hills)
Etc...
Je sais pas, j'ai pas ce genre de remise en question...Mais si la qualité est là qui va s'en plaindre

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Dioneo › lundi 11 mai 2020 - 16:53
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Mmm... Oui je sais pas trop - si On the Corner ou le Black Album était censés être un "retour à la musique noire" pour leurs auteurs, pour retrouver leur public premier, si au contraire c'était une manière de creuser "dans un bublic 'rock'", si ça renvoi aux "rockers" l'image qu'ils se font d'une "authentique musique black"...

Le Black Album c'est certes du gros funk brut électronique, ça délaisse un coup (en apparence au moins) la dimension pop/rock/psyché des albums d'avant mais... Je suis pas sûr que Prince s'est dit "putain faut que je rectifie mon image après Sign O' the Time (et Purple Rain, et Around the World...) - d'autant que le mec a toujours fait largement ce qu'il voulait, qu'il a longtemps cartonné comme ça, qu'il était très certainement bien conscient aussi que "le rock" n'était pas du tout un truc "exogène" dans la "musique noire", question d'angle, de prise... Pour moi Prince c'est vraiment la lignée directe de Clinton/Parliament/Funkadelic, en ça, celui qui continue (à inventer) ça comme personne d'autre entre temps et à l'époque, je trouve. Et... Je ne sais pas trop non-plus si On the Corner es plus à même de toucher un public plus "street" que, disons, Bitches Brew ou Jack Johnson... Aucune idée, vraiment !

Pour Erykah par contre j'ai un peu plus suivi ça en direct et je me rappelle distinctement que Baduizm (son premier donc) était présenté par la presse comme une espèce de renaissance de la soul, un retour à la "vraie musique noire" après un supposé affadissement/popisation/vulgarisation par le r'n' b version moderne - aka LE DIABLE, dans le discours critique général sur la musique... Et ouais : c'était d'ailleurs très discutable, tellement en plus ledit discours n'émanait pas franchement des artistes eux-mêmes, des producteurs ou du public (autant de cette "nu-soul" que du r'n b en fait) mais bien d'une presse qui attendait depuis des années cette occasion de se "venger" de la "fausse musique faite avec des machines" - des gens bien coincés dans un âge d'or supposé, rock ou jazz ou quoi, encore une fois, et qui rageaient pour certains depuis des lustres d'avoir raté le coche (des musiques électroniques, techno, house, du hip-hop - pourtant alors brandi par les mêmes avec souvent une certaine hypocrisie comme "le truc authentique", alors que certains desdits critiques étaient complètement passés à côté de ça, en direct, voire avaient passablement craché dessus...).

Bon... Et d'autant qu'avec le recul on entend bien que c'était pas du tout sans rapport avec ce que c'était censé "nettoyer" - le r'n b donc - ce disque, cette nu soul, en terme de production, de chant, "d'esthétique". (Et d'autant que Baduizm, eh ben... Tout n'y est peut-être pas si miraculeux qu'on a dit sur le coup, vu d'ici, donc. Je l'aime bien mais je le trouve trop plein, trop long - comme plein de disques de ces années-là, où on avait encore tendance à vouloir absolument bourrer pour pas que l'acheteur ait l'impression d'acheter un CD pas rempli à la mesure de sa contenance...).

Mais bon, le divague encore... Faudra de toute façon qu'on finisse par vous en parler en chros, plutôt, hein.

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vigilante › lundi 11 mai 2020 - 16:59

Si pour le Black Album Dio. Prince aurait été très sensible à la critique de son public noir à l'époque (quel paradoxe pour un métis) et écoute Bob george, c'est quoi sauf une histoire de maquereau racontée sur un coin de trottoir au coin du baril en flamme…..et ça ne lui va pas du tout.
N'oublions pas que c'était le début de MTV. C'est con hein mais cette vitrine était incontournable à l'époque

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vigilante › lundi 11 mai 2020 - 17:04

Je te suis sur Baduism, dont je prefere la version live. Au moins elle est directe, y a une vraie sincerité

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vigilante › lundi 11 mai 2020 - 17:09

Après les chros te fais pas chier, vous en faites assez comme ça. Ceux que ça interresse savent déja…;)

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Dioneo › lundi 11 mai 2020 - 17:14
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Possible, en même temps le Black Album ça fait un moment que je ne l'ai pas écouté... Après quoi qu'il ait voulu avec ça, je trouve que la musique de Prince - qu'on parte de là ou qu'on considère ceux d'avant, ou ceux d'après ou quoi - relativise de toute façon bien ces histoires de "musique noire/musique blanche".

C'est à dire non, ou aussi : en même temps, que cette question là, encore une fois, c'est surtout une question de "comment on prend la matériau", beaucoup plus que de "tel son c'est NOIR, tel son c'est BLANC" ou "raconter ça c'est forcément NOIR"... C'est pas simple quoi. Ça court au moins depuis le jazz (et en vrai : le blues, les intrications avec la country, le folk réputé "blanc" de l'entre deux guerre, en ne s'en tenant qu'à ce qu'on peut "vérifier" parce qu'il y a des enregistrements), et ça change encore de gueule dans les années 80/90 - cf les Bad Brains, Living Colour, Fishbone... Ou Ice T comme tu dis, avec ou sans Body Count, Cypress qui cartonnaient chez les métalleux et le public "indy", MTV qui s'est emparé de tout ça, les tentatives de "crossover" (parfois commercialement viables) via les BO genre Judgement Night, même les Red Hot si tu prends "la question par l'autre bout" (celui de Bloodsugarsexmagic, pour le coup).

Bon... Quand est-ce qu'on cause de The Roots ou de Chocolate Genius ? (Ou de Public Enemy ou du Wu-Tang - too black too strong mais qu'à peu près n'importe quel rockeur/métalleur pouvait te citer en deux-deux à leurs époques respectives - et sans doute largement encore maintenant, tiens).

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vigilante › lundi 11 mai 2020 - 17:18

I shall...proceed and continue... to rock the house ;) Merci pour le brin de causette

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Dioneo › lundi 11 mai 2020 - 17:19
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Et pour les chros : ah ben si ! Que ça fasse plaisir à ceux qui connaissent, c'est cool...

Mais pour ma part, l'idée c'est aussi et surtout que si des qui ne connaissent pas et n'y seraient pas à priori allé voir se disent que peut-être-que-finalement-si-tiens'pourquoi-pas-voyons-voir ben là, ça n'aurait pas été complètement juste une heure ou deux de "perdues" !

(Ou plus réalistement : l'idée c'est qu'on n'a pas complètement idée de qui va lire ou pas, et y aller voir ou pas... Et que du coup, bah, laissons toujours ça par là, et puis voilà).

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vigilante › lundi 11 mai 2020 - 17:23

Merci pour votre travail à tous