LES LIVRES QUE VOUS AVEZ LU.

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Nokturnus › vendredi 1 août 2008 - 20:04

Shite.... Pour "Brume" je m'suis dit qu'un recueil de nouvelles fera l'affaire pour commencer... J'aurai dû me lancer dans quoi sinon ? Autrement pour les autres, bah je verrai bien... (Enfin pour Hesse je sais que je serai pas déçu :)

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blub › vendredi 1 août 2008 - 20:07

Mouais... "Siddharta" y a quand-même un quart du bouquin qui sert a rien et qui te fait détester le perso principal, dur a finir du coup!

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Solvant › vendredi 1 août 2008 - 20:10

Cimetierre (le top du king) ou La Part des Tenebres ou Misery ou Charlie ou n'importe lequel d'avant Jessie. Ou alors si t'aime les nouvelles 4 saisons est mieux que Brume. Mais ça reste pas top. Bordel Noktu ! Demande aux gutsiens avant ! On sert à quoi nous ? Halala, ces jeunes !

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Nokturnus › vendredi 1 août 2008 - 20:34

Ahah ouais j'aurai dû demander avant mais j'ai eu l'idée d'en acheter quand je suis tombé devant à la librairie donc bon... Mais je note ça pour la prochaine fois :)

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boumbastik › vendredi 1 août 2008 - 21:19

Le Maître et Marguerite - Boulgakov
M'a fait bien marrer, et la construction du roman est impe(pla)cable. Pas évident à suivre cependant car l'histoire foisonnante de personnages, d'allusions politiques et de péripéties se déroule sur 2 jours et lire 500 pages en 2 jours, c'est pas gagné.

Pensées Secrètes - Lodge
Tout ça (500 pages) pour ça... Une histoire complètement anecdotique, un style plat, bref pas grand-chose à se mettre sous la dent.

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toxine › samedi 2 août 2008 - 14:22

J'en ai lu des Lodge, celui-là entre autres.
J'ai arrêté.

Acid Test : j'ai la même opinion que Solvant.
Noktu : as-tu lu Flash, de Ch. Duchaussoix? Mi drogue, mi road book, vraiment bon, à lire quand tu voyages toi-même.

Sinon, je fais mon coming-out, et a priori je devrais pas être le seul à m'être intéressé à ça (notamment suite à un certain topic où test dans le désert).
J'ai commencé à lire le deuxième tome d'une série de 8 (dont 6 traduits en français) de Valerio Evangelisti, sur un illustre inquisiteur général (va bien avec mon tshirt, ça, tiens) espagnol au quatorzième siècle, confronté à des phénomènes inexpliqués (donc Satan, quoi), mais aussi sur des personnages d'autres époques, le tout fort bien relié (zavez joué à Day of the Tentacle?)

Son blaze? Nicolas Eymerich, bien sûr!

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E. Jumbo › dimanche 3 août 2008 - 13:50

Je sais pas qui disait que Fight Club est une horreur à lire mais il a été retraduit (pour la sortie du film sans doute). Sinon de Palahniuk j'ai lu "Survivant" que j'ai trouvé bof. Sinon je conseille du même auteur la nouvelle "Guts" (tiens justement !)

Autrement je lis en ce moment "20000 Lieues sous les mers"... c'est trop cool.

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eblis › mardi 5 août 2008 - 10:42

Trakl - avec Jouve - le plus grand poète du XXème siècle. L'uns de ses plus beau poème « Crépuscule » pour ceux qui ne connaissent pas :

"Dans la cour envoûté par un reflet laiteux de crépuscule Glisse de moelleux malades par les bruns de l’automne. Leur œil rond et cireux revit des âges d’or Emplis de rêverie, de repos et de vin.

Le mal qui les dévore se referme spectral. Les étoiles diffusent une tristesse blanche. Dans le gris plein d’illusion et de sonneries Vois-les, horribles, s’égailler dans la confusion.

Caricatures informes qui se faufilent, s’accroupissent Et voltigent sur des chemins qui tracent des croix noires. O ombres endeuillées tout au long des murailles.

Les autres fuient par les arcades qui s’obscurcissent ; Et jaillissent de nuit des frissons rouges Du vent stellaire, telles des ménades déchaînées."

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Solvant › mardi 5 août 2008 - 19:39

Eblis, gimme five my bros..ceci dit, Trakl reste pour moi 'littérairement encré' dans le XIXé, aussi proche de Novalis qu' éloigné des mouvements de recherche artistiques du XXé. On a l'habitude de le classer dans l' Expressionnisme mais à part quelques poèmes un peu avant son overdose, il est complètement dans le Romantisme Révolutionnaire du mouvement "Jeune Europe" et digne d' Höderlin.

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eblis › mercredi 6 août 2008 - 10:11

@Solvant : Comme tout grand artiste, Trakl est inclassable même si effectivement il y a de fortes résonnances avec les romantiques allemands comme Heine. Pour spécifier l'originalité de Trakl : Avec Novalis et Holderlin, leurs intentions sont différentes même si beaucoup de thèmes et d'images se retrouvent ; Novalis cherche une forme d'incorporation nouvelle avec le monde ("Un jour tout sera corps et le couple baignera dans le sang sacré") en repensant la religion protestante (Cf. Hymnes à la nuit) . Holderlin est plus proche d'une source grecque dans sa poétique ; il en reprend le travail métrique et la scansion, et au niveau de la religion, il n'y a pratiquement rien de protestant dans ses invocations "aux dieux" (Cf. Hymnes, Diotima). Trakl est assez éloigné des préoccupations de Holderlin sur la forme (il revient à des canons assez classiques developpés par Goethe) comme des effusions sentimentales subjectives que developpe Novalis, et souvent des références à la religion grecque antique (Cf. "les ménades" vues plus haut) se mélangent avec les références protestantes ou catholiques. Mais Trakl n'a pas simplement souhaité ou invoqué un idéal, il l'a vu et décrit, l'élémentaire sacré se révélant à même la souffrance et les images quotidiennes. Trakl est également le premier poète (et surement le dernier) à avoir chanté le silence.

"« Au vent d’automne se lamentent les non-nés, Et l’on voit des lumières errer.

Le soupir des amants passe dans les ramures Et là-bas se dissout la mère avec l’enfant. Elle semble irréelle, la ronde des vivants, Et dispersée bizarrement au vent du soir.

Si confuse est leur vie, pleine de tourments troubles. Dieu, aie pitié du martyr et de l’enfer des femmes Et des plaintes funèbres sans espoir. Des solitaires en silence errent dans la salle constellée. » (« Allerseelen »)

"« Vielle place dans le soleil et le silence Profondément tramées d’or et de bleu Rêveuses se hâtent de douces nonnes Sous les hêtres lourds de silence » (La belle ville)

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Sirius › mercredi 6 août 2008 - 14:08

Lu récemmennt:

Terry Pratchett - La huitième couleur/Le huitième sortilège/La huitième fille

Le premier commence bien débilement mais finit par presque ressembler à un vrai bouquin, alors que le deuxième est crétin de fond en comble et donc encore meilleur. Bien poilant. Par contre La huitième fille est loin d'être hilarant et ressemble encore plus à un vrai bouquin, mais sympa tout de même.

Lewis Caroll - Alice's adventures in wonderland/Through the looking-glass

wow, je m'attendais pas à ce que ça soit aussi étrange, en tout cas j'aime beaucoup, un monument d'absurde et de non-sens.

Rudyard Kipling - Le livre de la jungle

Sympa mais pas transcendant, je suis heureux que Disney n'ait pas tellement suivi à la lettre le livre. Les autres histoires sont correctes également. Par contre Le livre de la jungle 2 m'endort profondémment.

Vikas Swarup (je crois) - Les fabuleuses aventures d'un indien malchanceux devenu millionaire

Plutôt chouette, ça se lit très (trop ?) facilement, un peu comme on bouffe un happy meal. Parfois horrible pour la vision offerte de l'Inde, parfois rigolo, en tout cas pas prise de tête.

Robert Louis Stvenson - The strange case of Dr Jekyll and Mr Hyde

Bon celui-ci est déjà moins évident à lire en anglais... Heureusement c'est court et l'histoire est intéressante.

Et là j'ai commencé Les raisins de la colère de Steinbeck et pour l'intant c'est excellent.

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Potters field › mercredi 6 août 2008 - 14:22

sur la route, pitain c'est chiant. dans le genre survival, le malevil de robert merle est quand même largement mieux. pis bon, le concept de la bande de potes qui se retrouvent terrés dans la cave avec tout le pinard et les sauciflards, moi ça me parle.

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Solvant › jeudi 7 août 2008 - 20:35

@ Eblis, très heureux de découvrir un poète ici. Ton analyse rapide est très juste. Pour rester dans la poésie Expressionniste, je dirais que je suis assez lobotomisé par Gottfried Benn. Vu que tu as l'air de bien connaître cet art, quels sont tes recommandations d'artistes actuels ?

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eblis › vendredi 8 août 2008 - 09:28

@Solvant : Benn est effectivement un très grand poète également, et le dialogue qu'engage Heidegger avec lui rend témoignage à sa charge sacrée qui est au moins aussi puissante que Holderlin ou Trakl. Après sur les poètes du XXème en dehors de Pierre Jean Jouve ( "Matière Céleste", "Sueur de sang", "Diadème"), et Dylan Thomas ("Visions et prières"), je n'en connais pas vraiment d'autres ayant la même puissance de révélation. Il y a quelque poèmes de Michaux évidemment ("La vie dans les plis"), quelque passages sublimes de Apollinaire dans "Alcool" ou "les poèmes à Lou", Paulo Neruda a aussi un certain génie dans son poème général qui ne tombe que très rarement dans l'emphase ou "l'engagement" raté d'un Eluard ou d'un Aragon ; mais tous ceux-ci sont bien en-deçà de Jouve et Dylan Thomas. Après on trouve de très grands poètes en Russie ou dans les autres pays de l'Est, ils ont vraiment quelque chose à dire, mais il y a un gros problème de traduction pour le moment.

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Solvant › samedi 9 août 2008 - 13:45

Là je suis dans "La Dissection et autres nouvelles" de Georg Heym. (poète expressionniste également..) Je recherche du Alfred Lichtenstein en français, mais je pense que c'est mort et qu'il me faudra apprendre l'allemand. Et du Thomas Ligotti aussi, mais là c'est dispo qu'en anglais.

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Solvant › samedi 16 août 2008 - 21:12

@Eblis Je pensais à des poètes plus jeunes...Ou à des nouvellistes de notre époque. Ce qui est réellement triste c'est qu'à chaque rentrée littéraire, malgrès les 14000 bouquins qui sortent..il n'en reste plus rien au bout d'une semaine. Hormis les ed. aldante ou Allia qui sont encore valables, je n vois rien de nouveau à l'ouest.

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mangetout › samedi 16 août 2008 - 21:23

Je viens de me taper de rang "La tyrannie du plaisir" de Jean-Claude Guillebaud, "Le choc des civilisations" de Samuel Huntington, "La révolution conservatrice" de Guy Sorman, "Le matin des magiciens" de Louis Pauwels et Jacques Bergier et "Krautrocksampler" de Julian Cope et je m'apprête à engager le combat avec "L'avenir est ouvert", un entretien entre Karl Popper et Konrad Lorenz et le moins que l'on puisse dire c'est que ces diverses et éclectiques lectures ont laissé des traces indélébiles !

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empreznor › samedi 16 août 2008 - 21:27

T'es devenu un faucon?

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mangetout › samedi 16 août 2008 - 21:31

Je n'ai jamais été une blanche colombe, mes préférences vont vers les aigles de toute façon !

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empreznor › samedi 16 août 2008 - 21:33

ouille, c'est ambigu toussa. L'aigle saxon, polonais, yankee?