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Les concerts auxquels vous avez assisté
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- Klarinetthor › lundi 2 février 2015 - 13:24
Wolf eyes aujourd'hui ça revaut le coup, certainement; j'avais pas trop vu leur set à la Dynamo en 2013 mais là revu au premier rang au Supersonic, et c'était pas mal. Nate Young donne pas mal de sa personne, ça peut paraitre un peu poseur des fois, mais j'aime bien, ce coté branleur qui prend des trucs pas clairs. T'attends pas à l'intensité du concert du siècle, tout de même.
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- Jean Pierre Moko › lundi 2 février 2015 - 16:36
Wolf eyes, je les ai vu y a 5/6 ans, c'etait sympa, un petit coté film d'horreur, avec le sax. Et moins noise que des vieux trucs que j'avais entendu. Pas non plus grandiose mais assz bonnard, j'y retournerais tiens, voir si ils ont evolué
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- Klarinetthor › lundi 2 février 2015 - 16:54
les ayant vu il y a 5-6 ans egalement je dirais que ca a evolué plutot dans le bon sens, c'est moinbs statique; et ca se prend pas au serieux:
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- kranakov › mercredi 11 février 2015 - 11:04
TINDERSTICKS - Philharmonie de Paris.
Hier soir, donc. 80 minutes d'un set livide, exsangue de tout autre enthousiasme que celui d'un public conquis d'avance qui réunissait le tout (petit) Paris du ciné (Claire Denis, Romane Boringer…), de la mode (Agnès B), des journaleux des magazines de merder (Inrocks en tête) et fans de littéralement 7 à 77 ans. Le tout dans cette immense salle qui n'est décidément pas si bien pensée puisque pendant tout les concert les allées et venues du personnel et du public sont incessantes.
Pas grand chose à dire de cette musique que je connais mal sinon tenter de décrire cette insupportable neurasthénie qui semble torturer un chanteur complètement absent. Mix très moyen : batterie inaudible, basse en retrait, et une guitare qui sonnait comme le clavier.
Parti après le premier rappel. Trop pénible.
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- Khyber › mercredi 11 février 2015 - 20:46
Dommage, car ce groupe a enregistré de bien belles choses par le passé!
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- kranakov › jeudi 12 février 2015 - 09:53
THE DIVINE COMEDY - Philharmonie de Paris
Hier encore, concert à l'aveugle. Je n'avais jamais écouté la moindre chanson de ce type. Après la déprime de TINDERSTICKS qui m'a bien suivi pendant 16 heures, j'allais à reculons écouter ce truc pop sucré dans une salle qui me rebute.
Et ben pom pom ! 2h30 de set de bonne tenue. Le type est très à l'aise, plutôt drôle et pas frimer. Flanqué d'un bon orchestre qui plus est. Si les chansons sont évidemment dans un registre auquel je ne suis pas accoutumé, je comprends pourquoi ça marche : l'écriture est plutôt subtile pour le style et surtout les arrangements sont très raffinés (cuivres et cordes sur quasiment tous les morceaux).
Plutôt une charmante surprise, quoi.
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- Klarinetthor › dimanche 15 février 2015 - 19:50
Orchestre tout puissant marcel Duchamp, vendredi soir, à Liverpool
précédé de George Maund, un gratteux avec force effets et boucles jouant de la musique très ambient, puis des improbables mais adorables jeunes punks deBoodle am shake, groupe de country oldtimes avec 2 banjos, un washboard, une contrebasse et deux grattes. A la fois très traditionnel dans la forme mais avec pas mal de re-travail pour rendre le truc drole et prenant (on aura le droit à 1 min de 13th floor elevators au milieu d'un morceau à la fin)
Enfin,OTPMD attaque, tout en douceur pop chaloupante, puis nous portent progressivement dans une grande fete collective, et on se retrouve dans un salle à 80 personnes qui dansent toutes à leur façon. Si c'est le contrebassiste qui a l'air de faconner pas mal le groupe dans sa façon de fonctionner, de répondre aux itw, ce sont selon moi la marimbiste, le tromboniste et la chanteuse-violioniste-danseuse qui donne toute sa couleur au groupe. Pour completer, un guitariste qui sait quand sonner et Wilf Plum à la batterie (vétéran du punk chez les dog faced hermans entre autres), le tout avec un equilibre sonore réussi. Mention spéciale aux son pendant les concerts, aux DJs entre les groupes aux playlists variés (l'affiche s'y pretait clairement), et à ce lieu-assoce liverpudlienne Drop the dumbulls très chaleureux. L'occasion de converser jusqu'à pas d'heure avec les locaux et avec trois des six OTPMD.
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- kranakov › mercredi 18 février 2015 - 10:43
Philip GLASS' "LA BELLE ET LA BÊTE" - Cité de la Musique
Quelques appréhensions, notamment à cause de la critique du disque en ces pages et les derniers comptes rendus de performance du PG ENSEMBLE. Mais soulagement devant le film-opéra. Une véritable rencontre de ces deux média qui produit un objet tout à fait singulier qui souligne le talent absolu de COCTEAU et la maîtrise de GLASS. La musique en soi ne vaut pas tripette mais elle rend le film encore plus beau, soulignant les intentions de cadre, les nuances de la lumière, les subtilités du jeu d'acteur et la chorégraphie de la mise en scène. C'est peut-être le rôle d'un artiste qui travaille à partir du travail d'un autre de montrer combien et comment il est touché par le travail source… En tout cas bouleversant - encore au lever...
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- VL › vendredi 20 février 2015 - 12:16
Grosse soirée hier aux Instants :
Joachim Montessuis
J'ai loupé le début, et j'arrive sur un putain de drone statique (vielle electrique) démultiplié par une énorme distortion et un type qui hurle dans son micro + gesticule sa wiimote pour piloter ses filtres. Le son est gros, la transe prend très vite. Static fanatic ultra-jouissif. Parpaings de bruit blanc dans ta gueule. Gross punition, et pour moi la perf du mois.
Evil Moisture
Belle pièce, qui commence en titubant, presque junk, puis les tape loops temps-réel se font plus dures, saturées, ça grince, ça chauffe doucement, puis un final plus harsh de bonne tenue pour libérer toute cette tension. Plus structuré que d'autres travaux du bonhomme, j'ai trouvé ça très envoûtant et pleinement réussi.
Rudolf Eb.er
Collage noise concret psycho-actif dans la veine de son dernier Brain Nectar. Ca m'avait un peu ennuyé sur disque, là c'était prenant, avec ces ruptures et ces attaques d'insectes noise qui passent bien en live. Un final de flûtes stridentes pour achever cet acte chamanique de la cruauté. Court mais efficace, j'en aurai bien redemandé.
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- Klarinetthor › vendredi 20 février 2015 - 14:46
Skullflower + Andrew King, samedi Dernier, café Oto, Londres.
Dans un Café Oto très rempli Andrew King, commence par un happy Valentine's day! puis récite a capella ses antiques histoires sordides de jeunes filles disparues, assassinées, suicidées; il y joint de plus en plus de petites instrus ambient, voire quelques coup de toms. Matthew Bower humant et grattant puis Samantha Davies au violon monteront sur scène pour l'accompagner, à l'occasion des deux dernières déclamations.
Après un court break, Bower et Davies reviennent nous jouer du Skullflower, très chargé en harmoniques aigues, par nappes. Au bout de quelques minutes le son est vraiment lancé, très fort, dronesque, et restera comme ça pendant peut-etre une demi-heure; je visualise très bien la tete des passants de la tranquille Ashwin Street qui devaient très bien entendre de l'extérieur. Pour le final, Andrew King rendra la pareille à notre bruyant couple en remontant sur scène et posant se voix sur le skull flow. Au final ça vaut carrément le coup encore aujourd'hui de les voir sur scène, surtout si on aime leur dernière orientation prise dans Fucked on a pile of corpse ou Draconis.
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- (N°6) › lundi 23 février 2015 - 10:25
Ben ça y est, je les ai enfin vu les Nissenenmondai maintes fois évoquées. Gaité Lyrique, Samedi dernier, vers une heure du mat. Bon, je dois bien avouer qu'au début, y a quand même de quoi être un peu dubitatif. Parce que j'ai beau aimer ce qui est répétitif, faut peut-être pas pousser mémé dans les orties non plus. La bassiste on peut pas dire qu'elle se crève trop le cul, même le fameux morceaux de Shellac de 12 minutes à côté on dirait du Primus. Mais enfin bon, cette batteuse. Elle doit avoir un TOC, c'est pas possible. Elle s'arrête jamais en fait. E puis d'un coup elle rajoute un truc, qui te fait bondir, et puis qui te prend par surprise. Et puis d'un coup tu te rends compte que t'es rentré dans la transe, sans vraiment t'en rendre compte. Je sais vraiment pas trop ce que ça peut donner sur album un truc pareil, tellement ça semble être une machine à faire de la tech minimale tout à la main, mais en live, une fois passé le premier sentiment, ça fait quand même son effet. Et quand ça s'arrête, d'un coup, ça fait bizarre.
Ca nous a bien mis en jambe pour ce salaud d'Ivan Smagghe, avec un set vraiment très techno/dark-discoïde à l'occase, pas du genre à laisser une seconde de répit. Partis avant qu'il ait achevé tout le monde, les jambes ne tenaient plus (et fallait encore pédaler pour rentrer), mais le gars envoie le bois, y a pas à dire. Somme toute, très bonne soirée Kill the DJ.
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- Klarinetthor › lundi 23 février 2015 - 13:16
ca semble un bon résumé de ce qui se passe quand on découvre l'album; donc effet certainement similaire, intensité en moins; enfin tout dépend de la dose de dB dans le casque.
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- robot meyrat › lundi 23 février 2015 - 15:46
Un petit concert gratuit à besançon, agréable surprise, je m'attendais à du spoken word enthousiasasmant et en définitive s'en était pas mais c'était bien horsnorme, dans la droite ligne de la no wave tout en s'en defendant, pas d'idolaterie merci, une très belle collaboration et un grand plaisir d'entendre lydia lunch en concert et toujours preché en haut de la vague en 2014. https://vimeo.com/108696351 https://vimeo.com/110716125
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- Dioneo › vendredi 6 mars 2015 - 10:53
Hier soir au Périscope (à Lyon), soirée organisée par Dur et Doux :
L'Effondras alias un-point-dans-un-cercle (soit un caractère qu'on ne peut pas reproduire ici) : Trio bressan deux guitares + batterie dont je m'étais dit en écoutant l'album qu'ils avaient dû se bouffer du Earth période "americana", tout en pensant aussi aux trucs en solo de Jonathan Kane "ou des choses comme ça". En tout cas ça se confirme sur scène : les mecs envoient ! Le côté un peu post-rock qu'on peut soupçonner au truc écouté sur disque ne fait pas du tout tic de genre qui gênerait - et l'énergie qu'ils y foutent fait de toute façon oublier ce genre de considérations, comme il se doit ; riffs et textures, coups de slide des grattes cour/jardin, qui s'escaladent, s'imbriquent, s'ouroborossement poursuivent, se complètent et se répondenet ou se contrent diversement... Et ce batteur qui roule, cingle les cymbales, propulse le truc en longues spirales et en même temps lui flanque un sacré poids. Excellent concert, vraiment, musique des déserts comme cosmos. (Bon, coming soon sur guts, ça, je me dis, encore plus après avoir entendu ça comme ça).
Puis Enablers, ensuite. Vus il y a quelques années aux Instants - depuis le fond de la salle, alors, franchement pas mal bourré et en mode "drôle de programmation" puisque juste après les crasseux-cambouis-foutre de Woman - j'avais pas tellement accroché (je m'étais même tiré avant la fin, si j'ai bonne mémoire). Là... C'est pas la même ! Vu de tout devant, à peu près complètement sobre à quelques taffes près, et après l'Effondras, eh bien : c'est une très bonne surprise. Postrock encore - cette fois même assez carrément - mais alors versant Slint plutôt, avec un travail sur les atmosphères qui va au-delà de l'alternance systématique calme/montée/retombée. Des dissonances bien vicelardes, aussi, pas simplement des accords mineurs de base suramplifiés. Là aussi, deux guitares et une batterie. Et un mec au micro qui dit ses textes d'une voix grave, en costard et se convulsant tout suant. Le côté "on fait le show en mode on est des intellos/des poètes mais mordants et méchants" est d'ailleurs très bien passé ce coup, alors que ça m'avait agacé la fois d'avant... Vraiment une question de conditions, de circonstances. Et puis peut-être qu'ils étaient bien meilleurs cette fois, c'est également possible. Même pas eu envie de crier "Michael Stiiiipe !!" ce coup, malgré la chauvitude et certaines poses du gars qui m'ont encore bien fait penser audit. (Bon, la musique n'a pas grand chose à voir avec celle de REM, hein, on m'aura compris, par contre).
Et enfin Gwyn Wurst pour conclure le truc, troisième ajouté en dernière minute à la prog. Projet solo du clavier de Poil, avec synthés, machines-effets et laptop. Machin pas mal hystérique... Du rythme de soukouss tout cassé, des grognements, une densité de notes à la minute qui tient du compulsif, quelques soucis de prise USB - apparemment c'est récurrent - et une magnifique veste "camouflage" qui une fois la lumière rallumée révèle en fait des motifs ours/loups du plus bel effet. J'ai bien aimé mais c'est assez éprouvant - et encore, là c'était bien court vue l'heure avancée - puis pour le coup, son truc tranchait bien sur les deux précédents (vraiment, mais alors vraiment rien à voir). Marrant de voir danser les gens là-dessus, aussi (sans m'en priver moi-même), vu que c'est assez difficile à suivre, jamais vingt secondes sur le même rythme/riff. Et quelques signes en cette fin de soirée que le bar du lieu a dû faire un sacré chiffre d'affaire, pour cette soirée.
Plutôt une très bonne soirée, en somme. Jamais vu le Périscope blindé comme ça, en passant - surtout pour L'Effondras et peut-être bien encore un poil plus Enablers. C'en était au point - bon, la salle n'est pas très grande mais quand-même, j'avais jamais vu ça là, même pour le Gaffer Fest avec Terminal Cheesecake et plein d'autres - où ils ont dû refuser du monde.
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- Klarinetthor › mardi 10 mars 2015 - 00:23
rembobinage de bande : Hey colossus, jouant devant seulement 30 personnes il y a qq semaines. Deux groupes précédents vraiment chiants que je ne nommerai pas, une atmosphère vraiment déprimante de grand pub désert (bienvenue à Birmingham en semaine; "ronfler c'est toléré merci!") c'était mal barré; mais le sextuor m'a réveillé avec son heavy rock inclassable, ni totalement stoner, ni sludge, ni garage, un peu de tout cela de façon psyché. Pas le meilleur groupe du moment, mais dans une salle au son mat (et pas dans une putain d'église qui réverbere bien trop comme la première fois) ça passe mieux à mes oreilles. l'impression live est assez proche de ce qu'on peut entendre sur leur dernier In black and gold. Ca vaut le coup de les découvrir pour qui est passé à coté jusque là.
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- Klarinetthor › jeudi 12 mars 2015 - 00:31
Deviated Instinct + Mob 47, Birmingham le WE dernier
En compagnie de plusieurs autres groupes comme the Vile avec le chanteur des Varukers et de Discharge, Deviated Instinct sont venus nous asséner leur crust lourd, sous influence Amebix immanquable que ce soit visuellement (tee shirt de l'étendard makhnovien pour le batteur, tee shirt Killing joke 1980 et veste cuir à patches No Gods No Masters pour le chanteur) ou musicalement. Ils se sont meme permis de ralentir le tempo à plusieurs reprise, ce qui donne un résultat doom death matiné de crust 80s vraiment intéressant. Un groupe que j'avais deja bien apprécié sur album il y a qq temps et dans lequel je vais me replonger
Enfin MOB 47, groupe de D-beat suedois encore plus ancien que Deviated instinct nous firent le plaisir de débarquer et de finir le concert avec leur fastcore pas vraiment sombre. On pouvait les sentir un peu détaché de leur truc, un sentiment que la vitesse ne se transforme pas en brutalité pour autant, comme Yacopsae vus il y a quelques années. Malgré tout et compte tenu de l'heure ce fut l'occasion de pogoter à 350 bpm et de profiter de façon originale de degueulis de la langue de Bergman pendant une petite heure.
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- Jean Pierre Moko › jeudi 12 mars 2015 - 19:32
Bon finalement, wolf eyes c'etait pas trop mauvais, mais bon sans grand interet... j'en avais un meilleur souvenir. Le gros chauve, il a maigri et s'est laissé pousser les veuch ou c'est un autres gars ?
Par contre la grosse claque, c'etaait 1997ev a Paris. Monstrueux. Comme quoi c'est possible d'etre valable sur scene en 2015
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- Klarinetthor › jeudi 12 mars 2015 - 20:49
Non, le gros chauve c'est toujours le gros chauve, d'habitude il est à gauche quand on regarde la scène. Et il amene souvent son skate sur scène récemment.
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- Jean Pierre Moko › jeudi 12 mars 2015 - 21:47
Ah ok, maintenant il est ni gros ni chauve. Mais j'ai supposé que c'etait le meme gars a cause du saxophone. Ben faut croire que ca fait maigrir , le skate
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- Klarinetthor › jeudi 12 mars 2015 - 23:58
ben il avait toujours pas beaucoup de tifs sur le crane il y a 6 mois; par contre il faisait plus grand que gros, effectivement.