Séries télé

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Nerval › lundi 30 mars 2020 - 09:16

J'ai relu plusieurs fois pensant perdre la raison: on parle bien de Buffy là?

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Dun23 › lundi 30 mars 2020 - 09:34

Yep! Je sais, moi aussi, j'ai pensé du mal et puis j'ai regardé.

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Lau › lundi 30 mars 2020 - 11:05

Oui, oui, Buffy. C'est vrai qu'à moins d'avoir été une jeune fille dans les années 90 on a généralement une mauvaise image de cette série, mais vraiment ça vaut le coup. Je conseille de regarder en VOSTFR, le doublage français n'est pas fameux.

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(N°6) › mercredi 1 avril 2020 - 19:02

La deuxième saison de documentaires Dark Side of the Ring (sur la face sombre de l'industrie du catch à partir de faits divers ou d'histoires fameuses), sur Vice. Les deux premiers épisodes consacrés à l'affaire Chris Benoit étaient DURS a visionner pour un vieux fan comme moi qui se souvient avoir vécu le truc en direct à 'époque. Le troisième épisode sur New Jack est beaucoup plus "rigolo", enfin si on considère les quasi-tentatives d'homicide dans le cadre d'un match de catch "rigolo" (mais bon les interview de Jim Cornette et du Sandman sont vraiment drôles). Y avait quand même un peu d'approximations et de bullshit dans la première saison (de qualité malgré tout), mais celle-ci fait du très bon boulot pour l'instant.

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Rastignac › jeudi 2 avril 2020 - 01:32

Ach, le catch... si j'avais eu accès aux chaines, peut-être que ça m'aurait touché... mais je n'ai en fait jamais pané le truc malheureusement, pour le peu que je voyais en clair sur canal plus quand ça passait...

Ici, fini donc deux saisons 2. La fin de la saison 2 de American Gaudz of américa woahou tout d'abord, à chier pour faire court. On dirait que le scénario a été écrit par moi bourré, il manque des bouts. "j'ai eu un noir et pouf je me suis réveillé mais je me souviens vraiment de rien". Une horreur sur de multiples niveaux (et pourtant, il y eut de jolis moments comme j'ai dit plus haut. Je pourrais regarder ce carrousel tourner pendant des siècles, j'aime bien les fêtes foraines).

Et la fin de la saison 2 de Buffy ze vempayeure çléyeure, qui restera une saison très doomy gloomy, avec beaucouup moins de poilades que dans la première (qui contenait déjà son lot de bizarreries et de mille-feuilles mentaux). Là, c'est la lose comme disait les jeunes en 1997. Et ça, ah !

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Dun23 › jeudi 2 avril 2020 - 12:22

Fini The Office US: Très grande série (l'originale UK fait aussi partie de mes préférées).
Triste de l'avoir finie

Mais la bonne nouvelle: Community est sur Netflix:

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Raven › jeudi 2 avril 2020 - 12:30

Triste, mais ils auraient du la finir bien avant... La dernière ligne droite - dès que Carell se barre en gros même si ça commence à faiblir avant - est vraiment pénible, tellement ils arrivent pas à achever la série comme un vieux clébard agonisant (le pire c'est quand ils ont décidé de rebooster le truc en mettant Will Ferrell... dans une sale position). Reste quand même une série très attachante. La version US est peut-être pas aussi piquante que celle de Ricky Yoplait, mais purée cet épisode de formation aux incendies et premiers secours, je me souviens avoir failli étouffer de rire, c'est dur à regarder. Steve Carell est excellent bien sûr, mais Rainn Wilson c'est stratosphérique.

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Rastignac › jeudi 2 avril 2020 - 13:13

La version US j'ai pas pu, en plus je venais de voir l'originale, et vu que le début c'est la même chose, j'ai juste trouvé que c'était moins bien. J'ai revu les suites des aventures de David Brent lors de sa tournée mondiale de son canton avec son famous backing band, après (je vais pas spoiler) toute cette période faste de quand il était patron. C'est pas une série, mais c'est la vraie suite de The Office en fait - Life on the Road, ça reste grandiose de "gênance" et de "malaisance". Ce rictus gervaisien, y a que lui qui sait faire.

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Dun23 › vendredi 3 avril 2020 - 14:10

On est d'accord, Rainn Wilson est génial, et oui, l'US pompe le début de la version UK mais Carrell a eu l'intelligence de ne pas refaire Gervais et vu qu'il n'y a que très peu d'épisodes britanniques, la version US a pu se développer pour devenir son truc.
Après le départ de Carrell, c'était un poil moins bon mais j'ai quand même bien aimé. Et il n'est pas le seul à être parti d'ailleurs Mindy Kalling et BJ Novak ajoutaient pas mal de situations savoureuses au mix.
Faut que je mate ce Life on the Road...
Sinon, en parlant de Gervais, j'aime bien son After Life et Extras (je suis moins dans le reste de ses séries). Dans Extras, y'a cette scène avec Bowie qui est juste fantastique... Et le Ricky est excellent en stand up.

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(N°6) › lundi 27 avril 2020 - 19:58

Je profite de ce que j'ai plus rien à foutre pour binge watcher Kaamelot, que je n'ai jamais vu que par bouts éparts et disjoints affalés dans le lit les lendemains de cuite avec une ex, c'est vraiment drôle. J'ai l'impression d'avoir juste dix ans de retard sur tout le monde sur ce coup là (ça sera pas la première fois).

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Dun23 › mardi 28 avril 2020 - 15:40

C'est pas faux!
De mon côté, en série de Gervais, j'aime bien son After Life et viens de commencer la saison 2.
Évitez Brew Brothers sur Netflix, dans le genre je veux faire une série aussi foutraque que Black Books mais je n'ai pas le talent d'écriture de Graham Linehan et Dylan Moran. Ça vire extrêmement vite dans l'humour scatophile facile, le perso que tu veux baffer, le pendant de Bernard Black en somme, et ben, tu veux vraiment le baffer, tellement il est pénible et pas drôle, surtout. Rien ne le sauve. Le début du premier épisode est pas si mal, avec le coup du chien qui picole de la bière par exemple mais ça vire très très vite dans ce qu'on ne veut pas voir: un truc pas fin avec des persos grossiers. J'ai maté le second épisode histoire de voir si ça confirmait ma première impression et oui, c'est même pire. Ne perdez pas votre temps.

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Rastignac › mardi 28 avril 2020 - 18:41

en parlant de machin gras, je me suis regardé il n'y a pas si longtemps une compilation d'épisodes de Bottom série BBC datant des années 90 contant les aventures de deux colocataires stupides, pervers, sadiques, pathétiques, j'en passe. C'est le fond du malaise, mais ça sent tellement les frites décongelés au four bouffés avec une pizza et des fayots au ketchup que... enfin, faut voir.

``

(les tronches de cakes)

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dimegoat › mercredi 29 avril 2020 - 21:49

Je me suis regardé quelques épisodes de Goldorak: explosion nucléaire, génocide, trou noir, fin du monde, VF douteuse ("Phénicia, la prochaine fois, ce sera la fesséééée"). Ah, l'innocence de l'enfant des années 80...

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Dead26 › jeudi 30 avril 2020 - 00:17

Bien cool Goldo, bon c'est un peu redondant à la longue, le même schéma que certains metal hero (Gavan par ex) fort heureusement qu'au fil de l'anime il y a Venusia et la frangine d'Actarus (Arcturus ?) pour parfaire le duo gentil avec Alcor ou ça devient un plus consistant en terme de bataille.

À noter l'excellent ost composé par S.Kikuchi un style vachement reconnaissable à grand coup de cuivre bien épiques, et même l'air de guitare triste d'Actarus au pied de son arbre ou il vivait heureux.

** Par contre les méchants ils déchirent sa mère.

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Rastignac › jeudi 30 avril 2020 - 10:17

George Pelecanos : "Avec David Simons et Ed Burns, on s'est mis à l'écriture d'un nouveau projet sur Baltimore qui réunira tous les acteurs de la série The Wire. Je ne peux pas vraiment en parler, hélas. Disons que cela se concentrera sur la police de la ville qui, ces dernières années, a dû gérer plusieurs affaires de corruption d'ampleur dans ses rangs." (citation extraite d'un entretien avec Raphael Malkin dans le magazine Society de cette semaine).

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Damodafoca › jeudi 30 avril 2020 - 11:01

Concernant Buffy, je me suis fait l'intégral y a 2 ans. Comme beaucoup à l'époque, je regardais ça sur la 6 sans trop de passion et sans assiduité et j'ai longtemps associé ça à une série pas folichonne pour ado. Il y a quelques années, un ami libraire m'a garanti que c'était une excellente série et que la VF avait massacré la richesse d'écriture du truc et en fouillant, je me suis aperçu qu'effectivement, il y a une vrai estime pour la série et qu'elle est assez reconnue.

Effectivement, passé de la VF à la VO fait une sacrée différence. Outre les voix même, il y a un nombre de blagues, de références, de subtilités d'écriture que la VF n'a pas du tout pris la peine d'intégrer. Toutes les références culturelles, même les plus simples, sont passées à la trappe. Idem pour les blagues un peu trop subtil, elles sont remplacées par des phrases lambda sans aucun lien parfois.

Sinon, se replonger là dedans fonctionne bien mieux que je ne l'avais imaginé. La série a un côté cheap assez dingue sur les scènes d'actions, mais globalement c'est assez plaisant de se refaire ce lycée, cet univers, cette époque (le bronze qui accueil Cibo Matto, pépouze)...

je trouve surtout que le personnage d'Oz est une terrible réussite. Pas le fait qu'il soit un loup garou, non, ça on s'en fout un peu. Mais le fait qu'il soit extrêmement bien écrit, avec un caractère et une philosophie qui lui est propre et qui permet de voir quelque chose que, de mémoire, on constate assez peu dans les séries TV : les personnages sont tous extrêmement bien écrit et surtout, se tiennent dans la durée à leur "caractère". Je sais pas si je suis clair mais on se rend compte (notamment grâce à Seth Green) que chaque perso représente une entité, une logique, et que chacun est cohérent avec son incarnation dans la durée. Il n'y a pas de personnage dans la série qui agit à contre-sens de ce qu'il devrait être ou contre toute logique. Chacun est un "archétype" et s'y tient. Il na va pas changer pour les besoins de l'histoire. A ce titre, Oz est le plus intéressant car il se démarque très nettement des autres (le plus philosophique/désabusé/drôle/pince sans rire...) mais permet de révéler que tout le monde tient la même ligne.

A noter aussi l'incroyable épisode de la mère (saison 5), probablement le truc le plus angoissant que j'ai vu à la TV.

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Dun23 › jeudi 30 avril 2020 - 12:33

Ah ouais, Oz est un super personnage. Bien d'accord avec toi, les persos sont cohérents du début à la fin, ils évoluent, certes, mais ils sont cohérents. Ne serait ce que Willow, lorsqu'ils rencontrent son double maléfique qui a quelques tendances lesbiennes, et elle qui se cherche un peu, sort avec Oz il me semble, puis 2 saisons plus tard, elle se révèle lesbienne une fois à l'université. Et cet épisode de la saison 5 que tu cites (la meilleure saison à mon sens, ils auraient pu arrêter là, tellement elle est parfaite, cette fin), oui, il est ahurissant: comment ajouter de la gravité dans une série fun, prenez bien votre baffe, tous!

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Rastignac › jeudi 30 avril 2020 - 15:21

J'en suis à l'avant-dernière saison, on les voit grandir et se planter comme des adultes, avec effectivement des moments de prescience quand on a "vécu" avec ces personnages, avec des petits "clins d'oeil" qu'on comprend seulement après (Xander en pirate pour Halloween, Angel qui ne s'étale pas quand il voit avant tout le monde (y compris elle ?) l'orientation de Willow... et sans compter les innombrables autres détails qui fourmillent de partout, et oui, la VF aura peut-être fait en sorte d'éloigner pour toujours cette série de mes yeux... merci M6. (la mère, quand même, reste un des personnages les plus repoussants de cette série, malgré tout. Elle a vraiment un statut d'épouvantail je trouve).

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Damodafoca › jeudi 30 avril 2020 - 15:44

Ouais, y a aussi pas mal d'épisodes très fort : l'épisode muet, celui de la mère donc, un autre, nommé Dopplegangland ; l'épisode des Gentlemen...

La saison 6 est une de mes préférés. Je l'ai trouvé plus fun, bien écrite, bien mené malgré le thème générale (la dépression du perso principale).

La saison 7 est sympa mais on sait qu'on arrive à la fin et ça se sent un peu... c'est peut-être aussi pour ça que je l'ai dégomé aussi vite. Je trouve que le côté Buffy prof marche moyennement, même si y a un vrai côté nostalgique à recréer les 2 première saisons, quelque part. Par contre, la violence de la perte de l'oeil de Zander est assez incroyable. Tout d'un coup la série prend la douleur et la dureté de son propos à bras le corps.

Au final, j'ai assez aimé tout redécouvrir (comme indiqué initialement, ce n'est pas une série pour laquelle j'ai une grande estime mais on m'a fortement conseillé de la revoir et en VO). La série a pris un méchant coup de vieux, et conserve un côté cheap assez prononcé. Mais le climat général, le cast global et quelques persos vraiment excellents (Oz, Spike, Anya, Andrew et puis, surtout, Willow au final) font que tout ça se suit avec un certain plaisir et puis la série est globalement intelligente, vraiment bien écrite et très bien mené - ya des thèmes forts, et même quand ça devient fleur bleu/neuneu y a des dialogues assez incroyables, qui parlent de choses naives avec une profondeur assez troublante. Bref, c'est très bien.

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(N°6) › mardi 5 mai 2020 - 22:44

J'ai tellement aimé le Bureau des Légendes. Série d'exception pendant au moins 3 saisons, la quatrième s'en sortait plus que bien pour relancer la machine. Cette 5eme sentait un peu la saison de trop, déjà, en ressortant les vieilles intrigues du chapeau. Mais bon, soit. Quelques nouveaux perso avec du potentiel (Mille-Sabord, joué par Louis Garrel qui sert bien les machoires), même si je regrettais déjà que d'autre soit remisé au second plan (celui de Sarah Giraudeau qui joue les PNJ, la déception). Un épisode 6 totalement hors-sujet, mais bon, le 7 et le 8 étaient au top.

Et là, c'est le drame.

Ellipse temporelle, on fait sauter la plupart des perso secondaires, on ajoute une intrigue de nul part sans le moindre intérèt, et puis on se plonge dans un gloubi-boulga psychologique (de comptoir) et une réal chichiteuse et pompeuse. Et puis un final qui ne tiens pas deux secondes scénaristiquement (sérieux, les gars laissent Mikhaïl tranquillou s'échapper dans un Airbnb et y planter un message et un flingue pour un tueur ? Donc en fait d'un coup les services de renseignements ne font plus de renseignement alors que c'est juste le client le plus important qu'il ont. Balékouye le scénar après 4 saisons de chiadage de ce côté là, du nawak total, sans parler de la sextape à Jonas). A ce point c'est même plus du saccage, c'est du sabotage, avec un mépris total de l'essence de la série, de ce qui en a fait l'excellence. Evidemment on entend des arguments d'autorité ici et là, parce que c'est Jaques Audiard qui a écrit réalisé ces deux épisodes (et qui est aussi responsable du quota 1 scène de cul par épisode, élément parfaitement grotesque). Perso Audiard il m'a perdu depuis 10 ans, justement à cause de cette prétention d'Auteur à Festival, ce chichiteux de mise en scène, ce goût du mélodrame dégoulinant (cette fin, mais putain, pitié ! Plus cliché tu meurs). Ben voilà, en deux épisodes il a démoli le final de ce qui aura été pendant quelques années ma série préférée. Well done. Enfin quelle tristesse plutôt. Bon ben, le deuil est fait. Next.